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22/02/2013

Les projets de la Sagemor, impactés fortement par les écologistes !

La transformation de Port Haliguen est-elle une bonne chose ?

Port Haliguen a été définitivement défiguré lors du comblement de l'ancien port, la création d'une station de refoulement d'eaux usées, le passage d'une voie routière "bord à bord" et la transformation en un parking à voitures.

La création de Port Haliguen 2 avec ses hangars en tôle est une erreur esthétique, alors que l'architecture néo-bretonne était disponible... Le "gommage" prévu des installations actuelles est une bonne chose !

Malgré l'absence de plan présenté, il est dommage de ne pas envisager aujourd'hui pour l'ancien port une reconstitution à l'identique, alors que les moyens techniques le permettent.

Gagner des anneaux en réduisant la surface des bassins va se traduire par des manœuvres quotidiennes ardues. Il est possible d'étendre le port vers le Nord, ainsi que la voie routière proche du rivage.

Le "désenclavement" de Port Haliguen est ainsi renvoyé aux calendes grecques !


Port Haliguen, 17 millions d'euros pour curer et relooker sans claper
Télégramme du 22 février 2013

Le phénomène d'envasement n'épargne pas Port Haliguen, à Quiberon. 17 M€ seront investis entre 2014 et 2020 pour y remédier. Les boues seront traitées pour former des terre-pleins.

La mobilisation des écologistes et des professionnels de la mer, pour une fois unis dans le combat, a eu raison de la pratique du clapage des boues en baie de Quiberon. Echaudé par les remous provoqués par le désenvasement du port de La Trinité-sur-Mer, en 2010, François Goulard, président du conseil général du Morbihan ainsi que de la Sagemor, la société d'exploitation des ports du département, a mis cap à terre.

55.000 m³ de boues seront dragués
La concrétisation de ce changement de pied s'est manifestée, hier, lors de la présentation du projet de désenvasement de Port-Haliguen, à Quiberon, dont on parle depuis dix ans mais qui avait été repoussé après les épisodes précédents. Les 120.000 m³ de boues qui envasent le port quiberonnais et font râler les plaisanciers chaque année un peu plus fort n'iront donc pas rejoindre le large. Et d'ailleurs, la plus grande partie restera au fond.

« On ne draguera que 55.000 m³, essentiellement dans le bassin ouest » explique Dominique Herisset, directeur du port. Ce sera assez, toutefois, non seulement pour redonner du tirant d'eau aux bateaux mais aussi pour créer un bassin à flot et aménager un plan d'eau événementiel. Le but est de pouvoir accueillir des bateaux du patrimoine et de belles unités de passage au coeur du vieux port.

Quant aux boues draguées, elles n'iront pas bien loin. « Les sédiments seront traités à terre. Stabilisés, ils font des remblais de très bonne qualité. Comme on avait peu de surface foncière, on va agrandir le terre-plein ». Au passage, celui-ci va donc gagner environ 3.000 m² sur la mer « à des endroits peu profonds et pas stratégiques ». La surface de ce port (14 hectares), entièrement fermé par une digue en roches et en béton, en sera réduite d'autant. Sans y perdre. « Grâce à une réorganisation, on ne va pas perdre de place mais, au contraire, on va gagner 120 places de mouillage ». Il y en a actuellement 1.150, en comptant les voiliers, les bateaux à moteur, les 25 bateaux de pêche et les trois baliseurs, dont le fameux Roi Gradlon.

La gare maritime détruite et reconstruite
Le projet, qui ne pourra démarrer avant l'automne 2014 et l'issue des procédures administratives (concertation, enquête d'utilité publique, etc.) s'étirera jusqu'en 2020 et coûtera 17 M€, essentiellement à la charge de la Sagemor. Il intègre une meilleure protection des bateaux grâce à la mise en place d'un déflecteur à l'entrée du port. Mais les aménagements les plus lourds et spectaculaires seront réalisés à terre : outre la création de parkings et d'une promenade piétonne en bord de quai, la capitainerie et les dix commerces attenants, situés sur le domaine public maritime, seront détruits et reconstruits près du bassin ouest. De quoi doper un peu plus l'attractivité d'un port qui accueille déjà 10.000 bateaux visiteurs par an.
Benoit Siohan avec Joël Gallène

Plaisance à Vannes, vers un port tout propre
Télégramme du 21 février 2013

La Ville de Vannes se lance dans une réflexion « port propre », pour obtenir la certification ISO 14001. En attendant, elle compte sur la responsabilisation des plaisanciers et sur les chantiers privés pour le traitement des eaux de carénage.

Comme chaque année à cette période, le retour du soleil créé de l'animation sur les pontons et autour des corps-morts. C'est le grand nettoyage de printemps pour préparer la saison : on astique le pont, on répare le moteur et on recherche une solution de carénage. Depuis la directive-cadre européenne sur l'eau d'octobre 2000 et sa transposition dans le Droit français, en 2006, tout rejet polluant dans le milieu naturel est logiquement interdit. Sauf que les pouvoirs publics et les collectivités peinent parfois à offrir des solutions aux plaisanciers.

Diagnostic cette saison
À Vannes, la Ville se lance dans une réflexion « port propre », afin d'obtenir à moyen terme (2 à 4 ans) la certification ISO 14001 pour son port municipal. Le bureau d'études Ginger Environnement a été retenu pour effectuer un diagnostic pendant huit mois, à partir d'avril prochain. « La certification concerne la gestion des polluants (eaux noires et de carénage et rejets de gazole), mais aussi les économies d'énergie et l'information aux plaisanciers », souligne le capitaine du port, Pascal Baillon.

Un vidoir et une pompe pour les eaux noires
L'équipement, qui compte quelque 200 places à l'année, dont 32 corps-morts, et 50 à 60 places visiteurs, bénéficie d'une belle capitainerie (rive gauche, sous le restaurant À l'aise Breizh) pour accueillir le plaisancier dans les meilleures conditions. Des solutions existent déjà pour les eaux noires, celles des sanitaires des bateaux, qu'il est interdit de rejeter en mer à moins de trois miles des côtes. Un vidoir pour WC chimiques, qui équipent certains navires, est mis à disposition derrière la capitainerie. Et une pompe à eaux noires est accessible au plaisancier, depuis les pontons de la Navix, le long de l'allée Loïc-Caradec, devant le Parc du golfe.

Bientôt une aire de carénage chez Caudard
Reste le problème de la gestion des eaux de carénage. Une corvée, mais aussi un casse-tête pour les plaisanciers responsables qui se refusent à passer leur coque au karcher à même la grève, comme cela était la règle « au bon vieux temps ». La mise aux normes de l'aire de carénage du pont de Kerino, qui a fait l'objet d'une pré-étude, « n'est plus prioritaire actuellement », indique le premier adjoint Georges André. La Ville préfère désormais miser sur les ressources du privé. À l'aire avec bac de décantation qui existe depuis une dizaine d'années au chantier Le Pennec, rive gauche, s'ajoutera en effet bientôt le projet du chantier Caudard. Cette nouvelle aire équipée d'une station de traitement des eaux devrait ouvrir dans le courant de l'été, près de l'entreprise Multiplast, au Parc du golfe. Contact Capitainerie, quai Bernard-Moitessier, tél. 02.97.01.55.20, site Internet www.mairie-vannes.fr

À l'eau Nautique Service intervient « vite et partout »Yann Despierres vient de créer son entreprise individuelle À l'eau nautique service (ANS). Il intervient « vite et partout » pour la réparation et la maintenance des bateaux en composite.
Fort de quinze ans d'expérience dans le composite (EADS, Alliaura Marine, Multiplast, Marine composite), Yann Despierres a décidé que 36 ans est un bel âge pour se mettre à son compte. « J'ai envie de travailler avec mes produits et à ma façon. Je pense qu'il y a un créneau à prendre pour une activité de réparation nautique de qualité et personnalisée ».

« Fort potentiel »
Basé à Treffléan, il rayonne de Locmariaquer à Arzal, ou plus largement de la rivière d'Auray à l'estuaire de la Vilaine, sur un secteur géographique à « fort potentiel » : « Il y a plus de 10.000 bateaux sur le golfe, avec des plaisanciers âgés ou qui ne sont pas là toute l'année, et sept ans d'attente en moyenne pour une place dans un port. » Avec son entreprise individuelle et son Renault Espace, il peut intervenir rapidement, aussi bien à domicile que sur les zones techniques et les pontons. Outre le carénage et le lustrage des coques, il prend en charge toutes sortes de réparations : refus tribord, talonnage, accident de ponton, etc. « Je m'engage à ne laisser aucun déchet sur place et je garantis un devoir de conseil, si je décèle des fissures ou une osmose dans la coque ».

« Artisan »
Yann Despierres, qui se définit avant tout comme « un artisan », met aussi en avant ses tarifs (42 € HT de l'heure) et sa réactivité par rapport à un chantier classique. « Je peux renvoyer un devis dans la journée et je sais m'adapter aux différentes demandes. » Comme la création ou la modification de n'importe quel élément de bateau, pour peu qu'il soit en matériaux composites. « Coffre, appuis, cloisonnage, je fais du sur-mesure ». Contact À l'eau Nautique Service (ANS), Yann Despierres, 5, rue de la Butte, Trévester, 56250 Treffléan, tél. 06.38.58.46.80, courriel ans.despierres@gmail.com

Les produits d'entretien biodégradables plébiscités
Dans la zone d'Atlantheix, au Comptoir de la Mer, l'un des quatre magasins spécialisés de la Coopérative maritime dans le Morbihan, on sent un frémissement dans les rayons nautismes depuis une quinzaine de jours. « L'activité reprend un peu plus tôt cette année. Les plaisanciers ont des fourmis dans les jambes et préparent leurs bateaux. Alors si, en plus, il commence à faire beau... », note le responsable Éric Cosnard.

« Prise de conscience »
Depuis « trois ou quatre ans », il constate un engouement pour les produits d'entretien écologiques. « Il y a une prise de conscience et les fournisseurs s'y sont tous mis ». La plupart des produits de nettoyage de bateau proposés en rayon sont désormais « au moins à 90 % biodégradables ». « Ils ne sont pas plus chers et aussi efficaces. On les met en avant parce qu'ils sont en phase avec notre philosophie », explique Hervé Diquero, conseiller en accastillage. Reste que l'antifoolings vert n'a pas encore été inventé, « malgré les nombreuses annonces des fabricants », ironise Éric Cosnard. Cette peinture censée éviter le verdissage de la carène, où le cuivre a remplacé le plomb et le TBT, trop polluants, doit être réappliquée au moins une fois par an. « Elle est plus ou moins érodable en fonction du lieu de mouillage. On essaye de proposer la solution la plus adaptée à chaque plaisancier, pour qu'il n'ait pas besoin de surdoser ».

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