01/02/2013
Un peu de rigueur ?
Le Conseil général du Morbihan choisit de "serrer les boulons"...
La Gauche morbihannaise rame à "contre-courant" ! Alors qu'au sommet de l'Etat les tentatives de reprendre le chemin de l'équilibre budgétaire sont en route, les conseillers d'opposition rouspètent, quand il s'agit de couper certaines subentions aux associations sportives locales...
Il est grand temps, que les collectivités locales, par leurs investissements "inconsidérés", soient justement "contrôlées" et ne financent plus des projets stupides avec recours à l'emprunt, issues des têtes "mal faîtes" et bouffies d'idéologie stupide, qui tourne le dos aux lois économiques les plus simples !
A Saint Pierre, au moment du départ de Madame G, il serait souhaitable de comparer les réalisations de ses deux mandatures avec celles de Jean Michel Belz à Quiberon, qui repart pour un tour de plus !
Il vaut mieux être contribuable à côté, plutôt que chez nous...
Les discours "orgueilleux" ne peuvent masquer l'appauvrissement de Saint Pierre ! ni la course en avant de Quiberon...
Sagesse, rigueur et calcul économique sont les vertus "exigibles" de notre prochain Maire !
Morbihan, la gestion à l'économie de François Goulard
Télégramme du 1er février 2013
Le conseil général du Morbihan a voté son budget 2013, mercredi. L'occasion pour François Goulard, son président, d'affirmer sa politique de gestion à l'économie, face à une gauche qui l'accuse de « faire les poches » des associations.
En décembre dernier, lors de la dernière session de l'année, il semblait avoir retrouvé le moral après la cinglante défaite des législatives Cette fois, il n'y a plus de doute : François Goulard revient au premier plan, alors que son nom est évoqué pour prendre la tête de l'UMP morbihannaise (Le Télégramme d'hier). Et quoi de mieux que les assauts contre la gauche dans l'enceinte du conseil général qu'il préside pour le stimuler ?
Fini « le grand confort »
Exemple, mercredi encore, à l'occasion de la deuxième journée de session budgétaire où le débat s'est animé sur l'aide du conseil général aux territoires. François Goulard a décidé de supprimer la subvention de 50.000 € accordées aux Pays, ces regroupements de communes par bassins de vie. Serge Moëlo, conseiller général de Cléguérec, est monté au créneau pour demander que cette question soit remise en discussion. « Ces Pays ont été pris de court », a-t-il dit. « Engager les finances départementales dans des structures qui sont secondaires me paraît peu justifié », lui a répondu sans fioritures François Goulard, trouvant là l'occasion de bien affirmer ce qui est son cap en politique : la rigueur budgétaire. « Nos collectivités ont vécu dans un grand confort. Il faut qu'elles apprennent à voter des budgets en baisse », a-t-il asséné. Confrontés à de nombreuses dépenses contraintes, particulièrement sociales (292millions d'euros pour le Morbihan, en augmentation de 4,53 %), les conseils généraux ont peu de marges de manoeuvres mais François Goulard veut démontrer que cela est faisable.
Droits de mutation en baisse
« Vous avez baissé de 40.000 € notre soutien aux activités artistiques et culturelles et vous avez diminué de 194.000 € les subventions aux activités sportives. Quand le Département affiche dans son dernier compte administratif un excédent de 43millions d'euros, on ne va pas faire les poches des associations sportives et culturelles pour équilibrer son budget », proteste Yves Lenormand, conseiller général de Lorient. « Il faut réduire les dépenses non obligatoires, gérer à l'économie », répond François Goulard. Divergence aussi sur les droits de mutation. Cette manne financière issue des transactions immobilières risque d'être sérieusement amoindrie du fait de la conjoncture. Le Département a inscrit dans son budget une prévision de recettes de 65 millions d'euros, soit 20 millions en moins. Un alibi pour faire des économies sur d'autres postes, selon la gauche. Mais une mesure de sage gestion pour François Goulard qui, s'adressant au groupe de gauche, « comprend que l'État serre les boulons... »
• Gabriel Simon
Conseil général du Morbihan, un château bien coûteux cédé à Rochefort
Télégramme du 31 janvier 2013
Le conseil général du Morbiban était propriétaire du château de Rochefort-en-Terre. Il va le céder gracieusement à la commune, lui octroyer 1,7 million d'euros pour faire des travaux et continuer à payer un viager.
C'est un gros héritage que vient de faire Rochefort-en-Terre qui va voir entrer dans son patrimoine un château, mobilier compris et toutes ses dépendances foncières, soit 10 hectares. À l'échelle de la petite cité aux géraniums, c'est considérable, car ce site représente 10 % de sa superficie. La commune était preneuse : le château était fermé, il ne s'y passait plus rien depuis 2007. « C'est un reproche que nous faisaient nos visiteurs », souligne le maire, Jean-François Humeau. Le conseil municipal a demandé officiellement, le 4décembre dernier, à en devenir propriétaire, mais gratuitement... Le conseil général du Morbihan a accepté, hier, en session budgétaire, à l'unanimité. Il possède déjà Suscinio (Sarzeau) et Kerguéhennec (Bignan) et il considère que Rochefort-en-Terre n'a pas d'intérêt historique, bien que certains éléments soient classés à l'inventaire des monuments historiques. La bâtisse date du début du XX e siècle. Elle a été élevée sur les ruines des dépendances d'un ancien château médiéval qui n'avait pas résisté à la Révolution. Et ce sont les pierres du château de Kéralio, à Noyal-Muzillac, qui ont servi à son édification.
Acheté en 1978, en viager
Un nom y est attaché, celui d'Alfred Klots. C'est lui qui l'a fait construire pour en faire une résidence d'artistes. Ce peintre américain était tombé amoureux de la Bretagne, Rochefort-en-Terre lui doit sa célébrité. « Il avait rapporté des géraniums d'Amérique et l'hiver il ouvrait sa serre aux villageois pour mettre leurs fleurs au chaud », relate le maire. Son fils, Trafford et sa belle-fille, Isabel, ont continué à accueillir des artistes dans ce château comprenant une demeure de 700m² de planchers, des dépendances, un pavillon d'entrée, une maison de gardien, un musée, une chapelle, des garages. En 1978, Isabel Klots a voulu vendre. Le conseil général a acheté l'ensemble après avoir versé 1,2million de francs. Le reste, évalué à 1,8million de francs, a été reconverti en viager. Précision de François Goulard, hier, en session du conseil général : c'est le préfet qui décidait. C'était avant la décentralisation.
Rouvrir cet été
Ouvert l'année suivante au public, « Rochefort » n'a pas eu le succès escompté. Le château a vu sa fréquentation plafonner à 9.000 visiteurs. Et en 2007, il a fallu le fermer, par sécurité pour cause de fissures. La mauvaise qualité des fondations en est la cause. C'est donc un édifice pas des plus vaillants que récupère la commune. Mais ce n'est pas un marché de dupes non plus, puisque le conseil général s'engage à payer les travaux pour un maximum évalué à 1,7million d'euros. Le Département continuera aussi à payer la rente viagère annuelle de 63.000 € d'Isabel Klots, âgée de 96 ans, qui a cependant renoncé à la jouissance de la demeure en 2009 et qui vit désormais à Baltimore (États-Unis). « Dès l'été, nous allons rouvrir le site à la visite et nous avons pour la suite quelques vues en matière d'animation », précise le maire de Rochefort-en-Terre.
• Gabriel Simon
Les commentaires sont fermés.