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31/01/2013

Eaux pluviales ?

Le "reclus" à Auray, un exemple à méditer...

L'hiver 2012-2013 aura été particulièrement pluvieux...A Auray, comme à Saint Pierre Quiberon les conséquences néfastes se traduisent par des inondations, en raison de l'imprévoyances de nos élus et des travaux successifs de la suppression des terres inondables.

Le PLU révèle dans ce domaine son rôle "d'éveilleur" et de prudence. Protéger les zones humides, qui ont un rôle de "régulateur" et éviter de construire à proximité.

Développer le drainage en aval des infrastructures nouvelles, comme par exemple le nouveau "double-huit" du Rohu sur la départementale, qui risque d'augmenter fortement la "surface imperméable" !

A proximité des rivages, améliorer le réseau d'écoulement des eaux pluviales et envisager, peut-être, leur traitement en station d'épuration...

Traiter les sentiers de randonnée en améliorant le drainage et le pentage, pour éviter la formation de trous et flaques (voir ici le parking de la plage du Petit Rohu) et pratiquer le réencaissage sableux.

L'entretien est dans nos communes une "activité stratégique", trop souvent négligée !


Riverains à Auray, au milieu coule une rivière
Télégramme du 31 janvier 2013

L'embouchure du Reclus fut pendant longtemps l'unique port d'Auray avant de céder sa place à Saint-Goustan, au milieu du XIV e siècle. C'était à l'époque où le quartier était rattaché à Brec'h.

« Petit village peuplé de sauvages ». Cette remarque puisée dans l'un des innombrables documents d'histoire qui sont en sa possession, n'a pas son pareil pour amuser Jean Le Moigno, Président de l'association des Amis du Reclus. « Dans un sens, c'est toujours vrai puisque nous sommes encore un petit village. La seule différence c'est qu'il est peuplé non plus de sauvages mais de gens qui n'aspirent qu'à deux choses : le calme et la tranquillité ».

Renaissance du pardon
C'est cette quiétude, un jour menacée, qui a poussé les habitants du quartier à se regrouper. « Nous étions à l'époque en 1994 et nous voulions sauvegarder l'identité du quartier à laquelle nous étions très attachés », se souvient Jean Le Moigno. Un an plus tard, sous la pression amicale d'une habitante, les amis du Reclus, plus soudés que jamais, redonnent naissance au pardon de la chapelle de Saint-Cado, l'un des petits bijoux architecturaux du quartier. « Il se déroule tous les troisièmes dimanches de septembre et coïncide depuis 20 ans avec la journée du patrimoine », indique Jean Gallice, secrétaire de l'association. « Un grand moment. Chacun vient avec ses gâteaux et sa petite bouteille. Après la messe à laquelle tout le monde ne participe pas, on y rencontre des gens que d'habitude on ne voit jamais », renchérit Jean Le Moigno.

Les pieds dans l'eau
D'ordinaire paisibles, les habitants du Reclus
ont vu « rouge » le 31décembre 2012. Le Reclus, le bien nommé est en effet sorti de son lit. « Un jour pareil ne s'oublie pas. Au plus fort de l'inondation, il y avait 40 centimètres d'eau dans la rue et dans deux habitations », raconte Jean Le Moigno. La colère des Amis du Reclus est d'autant plus vive qu'ils avaient prévenu les autorités de ce qui allait se produire. « Douze jours avant les faits, nous avions adressé une lettre au maire lui signifiant qu'un jour ou l'autre, ça allait déborder ». Aujourd'hui, les habitants du quartier attendent beaucoup de la réunion qui doit très prochainement se tenir en mairie pour essayer de trouver une solution. « Le réseau d'eau pluviale et celui de l'assainissement sont à revoir », avance Jean Gallice. De l'eau, à vrai dire, il y en a toujours eu au Reclus. « Jusqu'au milieu du XIV e siècle, nous étions le premier port d'Auray. C'était durant la période où le quartier était rattaché à Brec'h. Juste avant la création de Saint-Goustan », rappelle Jean Le Moigno.
• Yann Le Scornet
Retro, Saint-Cado, sauvée par la famille Cadoudal
La chapelle du Reclus, dédiée à Saint-Cado, daterait du XVI e siècle. Unesculpture de chat rappelle la légende selon laquelle Saint-Cado, établisur une île de la rivière d'Étel, aurait concluavec le diable laconstruction d'un pont reliant l'île au continent contre l'âme du premier qui le traverserait. Etlesaint fit passer unchat... LorsdesInventaires desbiens de l'Église (1905-1906), la chapelle aété acquise par la famille Cadoudal. Certainsmembres delafamille, dont le frère du chef des Chouans, ysont inhumés. Lechemindu Gaillec quilonge l'édifice sur sa gauche est le vestige d'une voie romaine qui conduisait jusqu'à Locmariaquer. (Photographie de 1882, service Archives et patrimoine d'Auray)
Un lavoir et sa fontaine
L'endroit est bien connu des randonneurs. Après être passé devant la chapelle Saint-Cado, il ne faut parcourir que quelques mètres sur la route en direction de Kerleano pour apercevoir sur la gauche un chemin de randonnée qui monte dans le bois en direction du mausolée de Cadoudal. Et juste avant d'attaquer la montée, on peut se rafraîchir à l'eau d'un lavoir, surmonté d'une fontaine, appartenant à la ville. L'eau serait potable. Le lavoir en revanche n'est propre que deux fois par an, lorsque les services techniques lui refont une beauté.
C'est un trou de verdure où chante un petit ruisseau. Quand il ne déborde pas, comme dans la nuit du 1 e r janvier dernier, où le Reclus d'ordinaire paisible à décidé de jouer les noctambules en sortant précipitamment de son lit. C'est un trou de verdure où la rivière, « accrochant follement aux herbes des haillons d'argent, où le soleil, de la montagne fière luit, c'est un petit val qui mousse de rayons ». Rimbaud n'a jamais connu le Reclus, fond de vallon paisible entre le Verger d'un côté, et Kerléano de l'autre. Mais qui sait, le petit ruisseau qui étire ses langueurs d'automne dans le calme hivernal aurait pu l'inspirer. Le Reclus, c'est aussi un bout d'histoire d'Auray. Un bout de terre qui a appartenu à la commune de Brec'h jusqu'en 1865. Un endroit paisible aujourd'hui, mais qui fut le premier port d'Auray, avant Saint-Goustan, au milieu du XIV e siècle. Le Reclus, bout de terre inconnue en Auray, c'est aussi sa chapelle Saint-Cado, et ses habitants qui se battent pour faire vivre l'endroit.
Caroline s'interroge : « Pour quelle raison la chapelle Saint-Cado n'ouvre-t-elle pas plus souvent ? » [REPONS_TITRE]La réponse de Kaourintine Hulaud, adjointe en charge du patrimoine. [/REPONS_TITRE]La chapelle de Saint-Cado est ouverte le jour du pardon de saint Cado, en septembre. L'association des Amis du Reclus la fleurit et assure l'accueil du public à cette occasion. Quelques groupes demandent à la visiter épisodiquement. Par contre, en raison de son caractère excentré, il paraît difficile de l'ouvrir plus largement au public car cela nécessiterait la présence d'une personne responsable. Il convient de rappeler que la statue de Saint-Cado est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Aucun office religieux n'étant célébré durant l'année, ce lieu est effectivement, de ce fait, peu accessible. Nous sommes cependant tout à fait à l'écoute de propositions qui viseraient à l'ouvrir lors de concerts ou d'autres manifestations culturelles. Caroline trouve dommage de ne pouvoir visiter la chapelle que lors des Journées du patrimoine.
Marie-Françoise aime s'y balader
« C'est une balade sympa que j'aime faire. On n'est pas loin du Mausolée de Cadoudal. On descend jusqu'à la chapelle, il y a la petite rue derrière qui remonte, c'est une ancienne voie romaine. Et puis elle est marrante cette église, elle est construite selon la pente, ce qui fait que le choeur est plus haut que l'entrée ».
Gaston trouve l'endroit « sympa »
« Je suis d'accord, c'est vraiment un endroit sympa. En pleine journée comme ça, c'est vrai que c'est tranquille, mais il y a quand même parfois du passage. Et puis le ruisseau, c'est chouette. Bon, quand il reste tranquille et qu'il ne déborde pas comme pour le premier de l'An cette année ».

Commentaires

Pour une fois, des idées pas sottes émises sur un ton convenable. Soulignons-le.
Reste que toutes les mesures proposées auraient un coût! Quel serait le quotient qualité/prix (qui n'est pas un rapport, ni un ratio)

Écrit par : JPD | 31/01/2013

@jpd, je me demande qui ne serait pas d'accord ? tout le monde e sait mais le problème c'est comment, l'argent , le nerf de la guerre alors oui, se méfier des blocage de l'écoulement des eaux quand les conséquences sont grave, mais dépenser de l'argent pour un p'tit bout de route inondé en hiver quand il n'y a personne dans le coin, ça ce n'est pas nécessaire

Écrit par : johan | 31/01/2013

Les commentaires sont fermés.