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04/01/2013

Florange ou les intermittents du spectacle ?

L'Etat n'exerce plus son pouvoir de gestion !

Le régime des intermittents du spectacle bénéficie essentiellement aux chaines publiques de télévision, qui, elles-même, sont financées par l'impôt ! Assaisonné par un pouvoir syndical peu objectif, le régime, sans la compensation nationale, court à sa perte.

La véritable question de "l'intermittence" est de savoir comment on rémunère le travail à temps partiel dans notre pays. Est-ce qu'un salarié à temps partiel doit-il bénéficier du statut de salarié à temps complet (aujourd'hui 35 heures par semaine).

Cette question s'est posée dans les années 60, à propos du statut des VRP (représentants de commerce), qui n'était attribué qu'aux représentants à carte unique... Les "multi-cartes" réclamaient ce statut et la CGT poussait à compter pour un ces derniers dans l'effectif de chaque entreprise concernée ! Une hérésie, pourtant confirmée par la jurisprudence sociale...

Aujourd'hui la grande négociation sociale (dixit Michel Sapin) bloque sur cette même question, que l'on appelle "flexibilité"...

Quand on bétonne le statut du salarié (même à temps partiel), on constate avec retard que l'emploi en général trinque...

Le droit social est devenu "asymétrique", donc de plus en plus éloigné des principes de la liberté contractuelle du Code civil...

L'Etat, garant des libertés (revendiquées haut et fort), n'exerce plus aujourd'hui son rôle régalien !


La réforme attendue des intermittents du spectacle
Les Echos du 4 janvier 2013
Grégoire Poussielgue

Le compte à rebours est enclenché. Il ne reste qu'un an au gouvernement pour adopter une nouvelle réforme du régime des intermittents du spectacle, qui concerne le cinéma, mais aussi la télévision et le spectacle vivant. Malgré les réformes de 2003 et de 2007, le système actuel est en faillite structurelle et les dérives sont connues. Elles ont de nouveau été pointées par la Cour des comptes dans un rapport rendu en début d'année dernière. Le régime spécifique des intermittents du spectacle accuse à lui seul, pour l'année 2010, un déficit de plus de 1 milliard d'euros - 232 millions d'euros de cotisations pour 1,26 milliard de prestations -, alors qu'il ne concerne qu'un peu plus de 100.000 salariés. En d'autres termes, il représente un tiers du déficit de l'assurance-chômage, alors que les intermittents ne représentent que 3 % des demandeurs d'emplois pour l'année concernée. « Le régime d'indemnisation des intermittents frappe par son immobilisme et la persistance des déséquilibres financiers de grande ampleur qu'il occasionne », ne manquait pas de relever la Cour des comptes, qui estime que « cette situation n'est pas soutenable ».

Elle avançait des solutions : augmenter les cotisations des employeurs, poursuivre la différenciation entre les artistes et les techniciens, mieux contrôler les abus, et notamment ce qu'elle appelle la « permittence », c'est-à-dire l'emploi de façon permanente d'intermittents du spectacle, notamment par les sociétés de production audiovisuelle.

Politiquement, le sujet appartient désormais au gouvernement, mais le Parlement s'est aussi saisi du dossier. Une mission pour l'emploi dans les métiers artistiques a été créée l'été dernier par l'Assemblée nationale. Sous la présidence du député Christian Kert (UMP), elle comprend des membres des commissions des Affaires culturelles et des Affaires sociales. Elle a entamé ses auditions à l'automne et doit rendre ses conclusions avant la fin du premier trimestre.

Un chantier abordé avec crainte

Le dossier est plus que sensible. Lors de la négociation concernant la réforme mise en place début 2004, il a été à l'origine de l'annulation du Festival d'Avignon en 2003. Il a aussi coûté son poste à Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la Communication à partir de 2002, qui n'avait pas été renouvelé dans ses fonctions lors du remaniement de 2004. Depuis, ce chantier est abordé avec crainte par tous ses successeurs rue de Valois. Si c'est au ministère du Travail de veiller aux négociations entre syndicats et patronat, le ministère de la Culture et de la Communication a aussi son mot à dire. D'un côté, comme l'a dit à plusieurs reprises Aurélie Filippetti, actuelle locataire de la Rue de Valois, il est attaché au maintien de ce système, qui participe au financement de l'ensemble de la création française. Mais, de l'autre, il ne peut ignorer qu'une réforme est plus qu'obligatoire.

Commentaires

Qu'est-ce que Florange vient faire là-dedans?

Écrit par : JPD | 04/01/2013

Au passage, la phrase "Est-ce qu'un salarié a temps partiel doit-il ..." est un barbarisme.
Un prof ne peut pas se permettre ce genre de faute car il est dans l'obligation d'être compris et de donner l'exemple.

Écrit par : JPD | 04/01/2013

Un fait reste sûr.
Vous, vous êtes un permanent du rire!
Comme s'interroge JPD quel rapport entre Florange et les intermittents du spectacle?
Le même sans doute que celui qui relie les cornichons et la peinture à l'huile.

Écrit par : professeur shadoko | 04/01/2013

Un grand acteur français fait un film pour lequel il est payé grassement. Il s'inscrit ensuite au chomage et touche des sommes proportionnelles à son cachet précédent. C'es lui et quelques vedettes qui plombent les finances su chomage, ce ne sont pas les personnes qui touchent de petits cachets

Écrit par : toto | 04/01/2013

Les commentaires sont fermés.