21/10/2012
Pas assez d'investissement ?
La France consacre trop de moyens aux dépenses de fonctionnement sans aucun avenir !
Même si le débat fiscal d'aujourd'hui tente d'épargner le coup de bâton sur les "pigeons", la France n'investit pas assez dans les nouvelles technologies.
Aux Etats Unis, et non eu Europe, se déroule le combat des "Titans" : Apple, Google, Facebook et Amazon tentent d'éliminer Microsoft du marché informatique à coups d'innovations : Smartphones puissants reliés à des "Stores" propriétaires, tablettes tactiles rendant obsolètes le PC, conçu il y a trente ans, Clouds gigantesques, essayant de concentrer la mémoire du Monde...
Dans le monde anglo-saxon, plus mobile que celui de la vieille Europe, la lecture numérique décolle avec la révolution des usages. Ici on s'accroche encore au "papier" avec les guerres pichrocholines de la CGT dans la presse...
La guerre de la "cartographie" numérique est également anglo-saxonne, éliminant le petit bonhomme auvergnat, qui fit le bonheur des conducteurs franchouillards.
Comme le dit si bien Jacques Attali, "les réflexes collectifs face au numérique ont tendance à rester bien trop négatifs et défensifs" !
Le débat politique actuel semble trop centré sur le "social", sur le "partage", sur le "maintien des avantages acquis". Montebourg, à lui seul, ne peut infléchir une politique "sans souffle"...
L'Homo Sapiens a voyagé à travers le monde ! L'européen se dirige aujourd'hui vers l'Amérique !
Le secteur technologique dominé par une Bande des Quatre pour Eric Schmidt, qui exclut Microsoft un peu dépassé
Développez.com du 11 octobre 2012
Hinault Romaric
Eric Schmidt, le président du conseil d’administration de Google estime que la bataille du mobile se joue actuellement entre le géant de la recherche et Apple.
S’exprimant lors d’une interview avec le blog technologique AllThingsDigital, l’ancien PDG de Google a déclaré que la bataille que livre sa firme avec Apple joue actuellement le rôle central dans le secteur de l’IT. « Nous n’avons pas vu de combat de plateformes à cette échelle », souligne Schmidt.
Le secteur du mobile est actuellement largement dominé par Apple et Google, qui à eux deux détiennent près de 85% de parts de marché. Cette rivalité a créé une rupture entre ces deux acteurs de l’IT et a même poussé Apple à abandonner les applications natives Google dans l’iPhone 5.
Sur ce point, Schmidt a affirmé que c’était une erreur de la part d’Apple de remplacer l’application Google Maps dans iOS 6 par sa propre application qui est moins précise que celle de Google et est sujette à plusieurs bugs.
« Apple a appris que la construction de cartes est difficile » a déclaré un brin moqueur Schmidt, qui ajoute. « Google a investi pendant plus de cinq ans dans son application de cartographie, tandis qu’Apple est en mode de rattrapage. Il aurait dû garder nos cartes ». Il ne confirme pas cependant si Google travaille sur une application Google Maps pour iOS.
De façon globale, le secteur technologique est dominé par une Bande des Quatre (Gang of Four) pour Eric Schmidt : Google, Apple, le géant du réseau social Facebook et Amazon.
Le dirigeant de Google exclut Microsoft de cette liste qui, selon lui, serait un peu dépassé. Schmidt trouve que Microsoft est une entreprise bien financée, bien gérée, mais qui n’a pas été en mesure de créer des produits innovants.
Pourtant, la firme de Redmond a complètement remodelé son système d’exploitation Windows 8 qui sortira le 26 octobre, ainsi que son OS Windows Phone 8 pour se faire une place sur le marché du mobile. Néanmoins, Schmidt pense que la tablette Surface pourrait avoir un impact important sur le marché du mobile si elle est bien accueillie.
90% des 646 titres de la rentrée littéraire sont immédiatement disponibles en format numérique
Le Figaro du 17 octobre 2012
Le livre papier est loin de vivre ses dernières heures, mais il cède du terrain au livre numérique. En témoigne la place faite aux éditions électroniques pendant la rentrée littéraire en France ou lors de la Foire du Livre de Francfort. Porté par le marché des liseuses et des tablettes, le livre numérique a de beaux jours devant lui.
La Foire du Livre de Francfort, principal événement automnal de l'édition, qui s'est tenue du 10 au 14 octobre, a donné une nouvelle occasion au marché de l'édition numérique de montrer qu'il se portait de mieux en mieux. Avec plus d'un million de titres disponibles, les e-books en anglais dominent le monde de l'édition numérique. Ils représentent déjà 20% du marché américain, 16% au Canada et près de 10% en Grande-Bretagne.
En France, en revanche, avec seulement 75.000 titres disponibles l'année dernière, le numérique ne représente qu'un petit 1% du marché et à peine 1,5% du chiffre d'affaires des éditeurs. A l'exception d'Hachette, qui a passé la barre symbolique des 10% de son revenu en numérique au premier trimestre 2012.
Toutefois, le marché français est en forte croissance. Il devrait passer de 12 millions d'euros en 2011 à 21 millions d'euros cette année, soit une croissance de 75% ! Les ventes de liseuses et surtout de tablettes, dont le marché devrait doubler cette année, attirent toujours plus de lecteurs vers ces nouveaux supports, qui leur permettent d'emporter plusieurs livres sans s'alourdir, de lire n'importe où et n'importe quand…
Autre facteur en faveur du numérique, les éditeurs baissent progressivement le prix des versions électroniques qui s'affichent aujourd'hui 30% moins cher en moyenne que les versions imprimées. Témoin de la dynamique du livre électronique, 90% des 646 titres publiés pour la «rentrée littéraire» de septembre l'ont été en même temps sur papier et sous forme numérique. Et Amazon vendrait déjà 114 e-books pour 100 livres papier !
Le e-book parviendra-t-il à redonner au plus grand nombre le goût de la lecture ?
Préface de Jacques Attali
Rapport de Terra Nova octobre 2012
Mais la France ne se place qu’au 14e rang des pays de l’Union européenne en ce qui
concerne l’accès des ménages à Internet, et des zones entières sont encore sans accès à
l’ADSL. Il n’existe plus aucun acteur français significatif dans le logiciel ni dans la
fabrication d’ordinateurs, de serveurs et d’équipements annexes. La France, comme de
nombreux pays européens, voit se creuser son retard dans les infrastructures par rapport à
l’Asie et aux Etats-Unis. La part du numérique dans notre économie (6 %) reste également
très inférieure à celle observée aux Etats-Unis (13 %) ou en Corée (17 %)1. Notre tissu de
PME reste rétif à l’usage de ces nouvelles technologies. Les investissements de la France
dans ces technologies sont encore très inférieurs à ceux de la Finlande ou des Etats-Unis.
Ceci explique, toutes choses égales par ailleurs, le différentiel de croissance qui est le
nôtre. Enfin, les réflexes collectifs face au numérique ont tendance à rester bien trop
négatifs et défensifs, notamment sur les questions du droit d’auteur ou des données
publiques.
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