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18/10/2012

Commune d'intérêt touristique ?

Après Vannes, Saint Pierre Quiberon....

Après la création d'un Office de tourisme, cette demande de classement par le Préfet est certainement dans l'agenda de notre Maire...

Pour sauver les derniers commerces non-alimentaires de Saint Pierre ?


Intérêt touristique, un classement convoité pour Vannes
Télégramme du 18 octobre 2012

Vannes vient d'être reconnue «commune d'intérêt touristique». De ce fait, les commerçants n'ont plus besoin de demander une dérogation pour faire travailler des salariés les dimanches et jours fériés.
En devenant commune d'intérêt touristique, Vannes rejoint la quarantaine de villes bretonnes (*) qui bénéficient de ce régime dérogatoire au droit du travail.

Dérogation permanente
En s'appuyant sur l'intérêt économique et touristique de ces collectivités, la loi Mallié d'avril 2009 permet, toute l'année, à tous les établissements de vente au détail autres que les commerces alimentaires, de fixer le repos hebdomadaire par roulement, à tout ou partie du personnel, sans avoir besoin d'une autorisation administrative. Ce classement «d'intérêt touristique» revient au préfet, sur proposition du maire après avis du comité départemental du tourisme, des syndicats d'employeurs et de salariés intéressés, ainsi que des communautés de communes.

Logique pour les villes de résidences secondaires
«Ici, c'est ouvert, depuis très longtemps, souligne MichèleDepoid, adjointe au commerce et au tourisme, à Concarneau (29). On imagine mal les commerces de la Ville Close fermer le dimanche. Cela aurait un impact négatif sur le commerce et ce serait épouvantable pour les visiteurs et promeneurs. Cela n'aurait aucun intérêt». À Pléneuf-Val-André (22), qui bénéficie de ce classement depuis deux ans, les demandes des commerçants étaient fortes ces dernières années. Selon Yannick Gounet, adjoint au maire, l'équation était simple: «La commune compte plus de 3.000 résidences secondaires, c'est-à-dire plus que de résidences principales. De ce fait, il y a 4.200 habitants, la semaine et7.000 à 8.000 le week-end. C'est donc à ce moment qu'il faut travailler. Depuis, tout le monde s'y retrouve: les commerçants, les résidents du week-end et les gens qui viennent se promener, plus nombreux».

«Pas un sou de plus»
Et les salariés? «On s'est sincèrement posé la question, confie Christian Urvoy, maire de Binic (22). Mais il y avait déjà un certain nombre de dérogations. On a voulu mettre tout le monde sur un pied d'égalité. Par ailleurs, notre vocation est de contribuer à l'animation de la commune. Or, de ce côté, notre fonds de commerce, c'est le samedi et le dimanche, plus que juillet et août. Nous ne disposons pas, en effet, d'une capacité d'accueil suffisante pour multiplier par dix la population l'été. En revanche, désormais, le week-end, on double». Annie Calvary, secrétaire de l'Union locale Saint-Brieuc, elle, doute de l'intérêt économique de l'ouverture du dimanche: «Cela attire des gens. Mais qui achète, réellement? En tout cas, les salariés, eux, sont perdants. Ils ne touchent pas un sou de plus, voire dépensent de l'argent pour la garde des enfants et leur vie familiale est perturbée...».
Hervé Queillé


* Au niveau national, environ 600communes sont reconnues d'intérêt touristique. La très grande majorité a moins de 1.000 habitants. Environ 10% des communes ont une population supérieure à 10.000 habitants.

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