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13/10/2012

Couleur "rose", la monotonie ?

Le "catéchisme" ou l'intelligence économique...

Les grands principes, édictés dans le programme de notre Président, sont-ils l'alpha et l'oméga des politiques régionales et municipales en Bretagne ?

Un tunnel à Vannes semble ne pas correspondre à "l'effort collectif de redressement du pays" selon Nicolas Le Quintrec, alors que ce projet est dans les cartons depuis une vingtaine d'années...

A Rennes, le nouveau Président de la Région, "le Régent", serait tenu en laisse par l'ancien, en charge d'un ministère, qui confondrait cumul des pouvoirs et cumul des mandats...

Au fond le drame de la Gauche est aujourd'hui de ne pas faire confiance "aux intelligences" indépendantes !
Le "catéchisme" rend la vie politique insipide !


Tunnel de Kérino à Vannes, Nicolas Le Quintrec avance le coût de 76 Millions d'euros
Télégramme du 10 octobre 2012

Le conseil municipal choisira le constructeur du tunnel de Kérino le vendredi 19 octobre. Combien coûtera le chantier ? «76millions d'euros supportés par la ville par une redevance annuelle de 2,7 millions d'euros par an», selon Nicolas Le Quintrec, leader de la gauche au conseil municipal, qui a écrit au maire, David Robo, pour lui demander s'il envisage «un recours à l'impôt», «un tour de vis supplémentaire aux dépenses courantes» ou «sacrifier l'autofinancement».

«Opacité»
«Vous persistez à ne pas soumettre au débat démocratique le programme pluriannuel d'investissement et de fonctionnement arrêté pas vos services, ajoute Nicolas LeQuintrec. Cette opacité ne permet pas de jauger les ordres de grandeurs des politiques publiques que vous envisagez de poursuivre et les axes stratégiques de développement et de financement des investissements à venir au moment où l'ensemble des collectivités locales sont appelées à participer à l'effort collectif de redressement du pays». «Je répète: il n'y aura pas d'augmentation des impôts, se contentait d'indiquer, hier, David Robo. Je répondrai à Nicolas Le Quintrec et à son groupe au conseil municipal». Le coût du tunnel sera-t-il bien de 76 millions d'euros ? «Tout n'est pas encore calé», selon le maire.

Conseil régional, le président Massiot à l'épreuve du feu
Télégramme du 12 octobre 2012

Pour sa première session «utile» de président régional, Pierrick Massiot alivré un propos volontaire, optimiste et régionalisateur. Son prédécesseur, Jean-Yves LeDrian, assis aupremier rang de l'assemblée, a dû apprécier.

Si la Bretagne est secouée par des plans sociaux, des «perspectives prometteuses» émergent dans les domaines des biotechnologies, de l'agroalimentaire, du numérique ou des énergies renouvelables, a affirmé le président Massiot. «Les capacités derebond de notre économie sont bien réelles», a-t-il soutenu, soulignant la performance de la R & D (recherche et développement) et des «nombreuses pépites» qu'il convient «d'accompagner et de mettre en valeur». Avec un enthousiasme qui n'a rien à envier à celui dont le président Le Drian a toujours fait preuve, il a délivré un acte de foi dans la régionalisation que le gouvernement met sur lesrails. Il compte d'ailleurs sur «l'expression d'une volonté unanime de l'assemblée» bretonne pour préserver les propositions du gouvernement d'un risque de réécriture parlementaire. «Ces propositions, au stade actuel, correspondent assez largement à nos demandes», a-t-il dit, en prévenant, toutefois, qu'il serait «inacceptable que la diminution des dotations de l'État s'accompagne d'une stagnation des autres ressources» de la Région.

«Régence» et «ironie perverse»

Bernadette Malgorn (opposition de droite) avait affûté sa verve taquine pour s'en prendre au «président de transition», chargé d'assurer la «régence» en l'absence de l'ex-président, lequel, désormais ministre et conseiller régional de base, a néanmoins conservé des représentations jusqu'alors dévolues au président. «Sans doute, dans l'esprit des socialistes, y a-t-il une différence entre le non-cumul des mandats et le non-cumul des pouvoirs», a-t-elle dit en moquant un président Massiot aux ordres, n'agissant que dans le cadre des «permissions» que son prédécesseur se serait targué d'être le seul à donner. «Je trouve que vous n'êtes pas très courtoise», a rétorqué Pierrick Massiot, qualifiant son attaque «d'ironie un peu perverse». «Ma légitimité n'est pas restreinte, nous avons discuté entre nous d'un certain nombre de représentations». Et à l'en croire, certaines d'entre elles convenaient mieux à Le Drian qu'à lui-même, pour des raisons de reconnaissance internationale et d'historique présidentiel.

La fureur de Le Drian
Alors que le président répondait sans se départir de sa fermeté sereine, l'ex bouillait de colère. Il a fini par lâcher sa fureur indignée lorsqu'il a quitté l'assemblée, en fustigeant au passage des élus d'opposition pour les piques de leur patronne. «C'est un comportement inadmissible! Si j'ai parlé de permissions, il s'agissait de celles que je me donne à moi-même lorsque je viens en Bretagne», a-t-il lancé.

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