Les Secrets de Saint Pierre

Hôtellerie à Quiberon, un Ibis Style, au design local et contemporain
Télégramme du 29 septembre 2012

Le nouvel hôtel Ibis styles, rue de Port-Haliguen, a été inauguré jeudi soir. Marque du groupe Accor, les Ibis styles restent une chaîne hôtelière, mais dont chaque hôtel a sa décoration propre. Celle du nouvel établissement quiberonnais s'inspire de la mer avec présence de bois flotté et coquillages mais arbore aussi avec un côté pop et contemporain. La rénovation de cet ancien hôtel a nécessité douze mois de travaux. «Le plus difficile a été de donner de la lumière à ce bâtiment tout en longueur. L'aménagement d'un Ibis styles coûte plus cher qu'un hôtel Ibisclassique à prestation équivalente, mais le résultat est là!», explique Nicole Auart, architecte. L'hôtel dispose de 57 chambres dont trois suites parentales, avec des literies de qualité à «effet relaxant», une salle de fitness, des équipements détente, spa, jacuzzi, sauna et une piscine extérieure à 28ºC, sans oublier le solarium et sa vue sur la baie de Quiberon. Idéal pour une clientèle loisir-détente, familiale mais aussi les pour les groupes, l'hôtel comprenant également deux salles de séminaires.
Pratique Chambres à partir de 79€. Site: www.ibisstyles.com

Un sens unique pour traverser le village de Kermorvan à Quiberon
Ouest France du 27 septembre 2012

Plus de soixante personnes ont assisté à la réunion de mardi soir, consacrée aux problèmes de circulation dans le village de Kermorvan.

Le maire, Jean-Michel Belz, est entré dans le vif du sujet. « Nous sommes là pour écouter vos doléances et trouver des solutions. Quelques-uns d'entre vous ont peut-être des idées. »

Circulation bloquée en été
« Les solutions, c'est à vous de les trouver. » Difficile d'entendre les remarques et propositions, tant les habitants du village sont excédés.
Au moment du pic touristique, les voitures, bloquées au niveau des rétrécissements, provoquent des bouchons, et la plupart du temps, personne ne veut laisser passer et perdre sa priorité. « Certains sont même agressifs, insultants. »
Se pose aussi et surtout le problème des camions. « Parfois coincés, plusieurs d'entre nous ont eu des pans de mur arrachés. Il faut interdire la rue aux poids lourds. » Un autre a précisé que depuis les travaux de l'avenue du Général-de Gaulle, certains ont pris l'habitude de ce trajet.

Jérémie Bitauld, chargé de mission Zac et déplacements à la ville, a présenté l'état d'avancement du projet de contournement des villages de Saint-Julien et Kermorvan. « Du passage à niveau, situé avant le giratoire du sémaphore, on arrive au niveau du Briellec. De là, il faut récupérer la rue de Bellevue, pour rejoindre Port-Haliguen en contournant le village. »

Inscrit depuis quarante-cinq ans au Pos, ce projet est délicat car des terrains humides ont été décelés, et il reste quelques acquisitions de terrains à faire, surtout au niveau de Kermorvan. Gilbert Le Goff, premier adjoint, s'est levé : « En attendant que ce projet aboutisse, essayons des solutions. » Sur la proposition d'une habitante du village, un sens unique va être testé, dans le sens avenue des Druides - Port-Haliguen. Pour le retour, Denis Launay, instructeur des autorisations d'occupation du sol à la Ville, propose la rue de Port-Haliguen, puis peut-être avenue de la Baie, pour rejoindre la rue de Saint-Julien.

Ce changement de circulation va être précisément étudié par les services compétents, et proposé aux habitants.

Urbanisme à Quiberon, un nouveau terrain de discorde
Télégramme du 4 octobre 2012

Un nouveau sujet épineux semble prendre racine dans la commune de Quiberon: le devenir des anciens tennis, rue des Marronniers. Une association s'est créée en août, Quiberon Avenir, qui a pour objet la défense et la protection de l'urbanisme. Cette association s'engage àmener toute action, notamment judiciaire, pour défendre le cadre de vie des habitants de Quiberon, en particulier en matière d'urbanisme. La revitalisation du centre-ville est un des sujets sur lequel s'est penchée l'association, l'autre objet de discorde avec la municipalité étant le terrain des Marronniers, appartenant à la commune et que cette dernière souhaite céder à un promoteur. Yseraient construits, deux villas de plain-pied et un immeuble de 17 appartements. Un projet qui ne fait donc pas l'unanimité. Pour y voir plus clair et se forger sa propre opinion, la parole à Gérard Maisnier, président de Quiberon Avenir, et àYves Chélin, adjoint àla solidarité et au logement.

À savoir Le projet sera mis en délibéré au prochain conseil municipal du lundi 8octobre.
«Redynamiser la ville de Quiberon et ses quartiers»

Quatre questions àGérard Maisnier, président de Quiberon Avenir.

Combien d'adhérents comptez-vous au sein de votre association et qui sont-ils?
Nous sommes 20 adhérents et nous sommes les résidants du quartier des anciens tennis.

Que souhaitez-vous?
Nous voulons que la population soit au courant des projets actuels, et nous refusons que ce soit un promoteur qui engrange de l'argent en faisant des résidences secondaires, qui seront fermées une partie de l'année. Nous voulons que ces terrains soient vendus à des couples qui ont trop de revenus pour accéder àdes logements sociaux, mais pas assez pour acheter àQuiberon. Ils habiteront à l'année, le quartier sera animé, les enfants iront à l'école et la commune récupérera ses 850 ou 900.000 € proposés par le promoteur. Il faut penser aux gens qui ont des situations intermédiaires.

Que comptez-vous faire?
Le projet est en place et doit être voté, mais il est possible que le promoteur ne demande pas le projet si, en amont, 50% des appartements ne sont pas réservés. Si ce projet est voté, nous trouverons des recours pour le contrecarrer. D'ailleurs, au dernier conseil municipal, Bernard Hilliet était intervenu au sujet de ces terrains qui appartiennent depuis toujours à la commune, et leur a reproché de les vendre.

Votre association et vos actions se veulent empreintes d'un esprit de neutralité vis-à-vis des formations politiques ou confessionnelles, mais n'avez-vous pas des projets pour les prochaines municipales?
Il est vrai que Bernard Hilliet a des projets politiques, et moi aussi. Mais ce que souhaite l'association, c'est redynamiser la ville de Quiberon et ses quartiers!

Yves Chélin: «La municipalité doit rentrer de l'argent»Yves Chélin, adjoint à la solidarité et au logement, apporte ces éléments de réponse à l'association: «Il est vrai que la municipalité souhaite céder ce terrain àun promoteur. Différents scénarios ont été envisagés pour ces terrains. Nous avions l'option de faire une opération mixte, moitié logements sociaux et l'autre moitié cédée à un promoteur. Finalement, après discussion, il a paru plus judicieux de faire des logements sociaux sur les terrains du Rock-Priol et de céder ceux-ci. D'autres logements sociaux seront également créés, rue de Saint-Julien et vers le quartier des Nourlès. Et les logements sociaux, avenue du Général-De-Gaulle, vont bientôt être livrés. Le nombre de terrains préemptés par la mairie est énorme et il y a des choix à faire. Bernard Hilliet est intervenu au dernier conseil municipal et a reproché à la municipalité de vendre les bijoux de famille. Mais pour financer tous ces projets sans que les Quiberonnais payent des impôts supplémentaires, la municipalité doit rentrer de l'argent. Les terrains des Marronniers ont été négociés à un très bon prix, et il semble raisonnable de poursuivre dans cette voie».