17/09/2012
Deux poids, deux mesures...
Entre "privé" et public, la gestion est bien différente ! Pourquoi ?
La rentabilité est l'élément-clé de la gestion privé : résultat positif, entraine trésorerie positive, plan de développement, investissements et embauches...
A l'inverse plusieurs exercices négatifs, un marché en aval qui s'effondre, c'est en général l'asphyxie de la trésorerie et la course aux emprunts pour faire face aux engagements, la difficulté de licencier le personnel, des mouvements sociaux, qui déstabilisent le management...
Eh, bien, sous nos yeux, dans le même domaine professionnel, Plastimo plonge, l'ENVSM surnage...Allez comprendre qui gère mieux "sa carrière" plutôt que son entreprise...
L'Etat est finalement un très mauvais gestionnaire, car il n'y a jamais de sanction finale ! Ici, 7 hectares, 74 salariés, un hôtel 2 étoiles, un complexe de restauration-cuisine tout neuf, utilisés à 30% selon la Cour des Comptes... Un plan de "développement" toujours en étude, après un bilan plutôt sombre, il y a 4 ans...
Pour un responsable "politique" de la Commune la "belle endormie de Beg Rohu" est le seul endroit, où des projets de reconversion existent ! Mais l'imbroglio des responsabilités, l'habileté des responsables successifs, la rotation des ministres de tutelle ne donnent aucune prise, qui pourrait faire bouger la réalité d'aujourd'hui.
Un premier pas serait de rendre "saisonnère" l'activité de l'ENVSN, du 1er Mai au 1er Septembre. Pendant les mois d'hiver il serait intelligent d'organiser une autre utilisation, plus privée et plus rentable, avec d'autres personnels !
Une mutation douce au fond, qui serait bénéfique pour Saint Pierre Quiberon !
École nationale de voile, bienvenue aux nouveaux
Télégramme du 17 septembre 2012
Vendredi midi, l'ENVSN, l'école nationale de voile et des sports nautiques, célébrait la rentrée, même si, comme l'a souligné le directeur, Jean-Léopold Coppé, l'été a été particulièrement actif. C'était donc surtout l'occasion de présenter les nouveaux venus. Ils sont quatre. Béatrice Fouquaux succède à Virginie Merlet comme secrétaire générale, Gaël Orhan est le nouveau formateur et entraîneur kite à la place de Mathieu Graveleau, Françoise Guillaume et Catherine Le Trionnaire effectuent des remplacements au service formation.
Rigueur financière
Entre 72 et 74 personnes sont employées à l'ENVSN. Ils sont actuellement 26 professeurs, deux ingénieurs de recherche, un responsable communication, un documentaliste, un ingénieur d'études informatique, un vidéaste-monteur, treize techniciens logistiques spécialisés, huit personnels de restauration, quinze personnels administratifs, un agent comptable, un secrétaire général, deux directeurs adjoints (Formation-recherche et Sport-haut-niveau), et un directeur. Jean-Léopold Coppé a évoqué l'avenir en ces temps de rigueur budgétaire. « On nous demande de la rigueur sur notre plafond d'emploi, a-t-il expliqué. Pour le moment nous préparons les échéances de 2013, mais nos missions fortes pourraient évoluer à l'avenir. Pierre-Alexis Ponsot, du service technique et pédagogique Mission sport, a été chargé de travailler sur le projet d'établissement. Le ministère nous a en effet demandé ce document à l'issue de l'audit de la Cour des comptes ».
Navimo, Plastimo reste dans le giron français
Télégramme du 15 septembre 2012
Le nouveau patron de Plastimo Marine est Jean-Paul Roche, P-DG du groupe Alliance Marine. Il sera dès lundi dans les locaux de la rue Verrière, pour réorganiser une entreprise à bout de souffle. Le coût social est élevé. La moitié des salariés vont perdre leur emploi.
«Je m'y attendais, mais c'est dur, car tout à coup c'est la réalité. Il y a une part de soulagement, l'attente est finie, on sait! Et il y a une part de grosse panique: qu'est-ce que je vais faire demain?» Thierry Moinet, du service informatique de Plastimo Marine, groupe Navimo, ne fait pas partie des 59 salariés qui vont continuer l'aventure. Mais des 64 personnes qui restent sur le carreau et qui vont, dès lundi, guetter leur boîte aux lettres, dans l'attente du courrier de licenciement. Le tribunal de commerce a tranché. À 11h hier, les représentants du personnel se sont présentés au greffe du tribunal de commerce pour prendre connaissance du jugement et le communiquer à la soixantaine de salariés regroupés sur le parvis. Le groupe Navimo (122 salariés à Lorient au 31août), placé en redressement judiciaire depuis la fin du mois de mai, est repris par le groupe Alliance Marine, dont le siège social est à Toulon. L'offre de reprise du grec Stravos Lalizas n'a pas été retenue. Le tribunal a également retenu l'offre présentée conjointement par Kent Marine et deux cadres de l'établissement de Saint-Herblain de Plastimo Marine. Elle concerne les marques Goïot et Moine. La totalité des 37 emplois sont repris.
«La meilleure des solutions»
Qu'est-ce qui a fait pencher la balance vers Alliance Marine? «Le choix a été difficile», commente Jean-Louis Milès, délégué du personnel CGC. «Les juges ont préféré que l'entreprise Plastimo reste française». Le soulagement des salariés était tout de même perceptible, hier matin. «C'était la meilleure des solutions, mais elle reste douloureuse», soulignait hier Jean-Louis Milès.
Jean-Paul Roche, nouveau président de Plastimo
Le groupe Navimo est démantelé. Le sort des établissements français du groupe (Lorient, Saint-Herblain et Mandelieu) est réglé. Reste celui des filiales à l'étranger. Jean-Paul Roche, directeur général du groupe Alliance, devient le nouveau président de la nouvelle société Plastimo. Son groupe emploie actuellement 160 personnes et anticipe un chiffre d'affaires d'environ 60M€ pour 2012. «Je suis très heureux du choix du tribunal de commerce», déclarait-il hier. «Je ressens une tranquille sérénitépour relever l'entreprise. Nous souhaitons travailler dans la durée. J'ai la prétention de penser qu'on va faire une bonne équipe avec les salariés de Plastimo». Il a confirmé son désir, par le biais de cette reprise, d'apporter un ancrage industriel au groupe Alliance Marine, jusqu'à présent très axé sur la distribution et non la fabrication d'équipements maritimes. Il souhaite développer la recherche et le développement sur Lorient et reconnaît s'atteler «à une structure Navimo assez complexe, avec des filiales de distribution et de production à l'étranger». «Je souhaite examiner la question pour mieux cerner la situation de ces filiales étrangères et ainsi évaluer un mode de collaboration optimale». Le mot de la fin, on le laisse à Margot, 35 ans de Plastimo. Elle ne fait pas partie des 59 personnes reprises: «J'ai commencé comme stagiaire et je suis devenue responsable administrative des ventes. Nous étions 23, il y a trois ans. Aujourd'hui, nous ne sommes plus que six. Et il en restera trois, la semaine prochaine. On est dans un état...» Silence.
«Il va falloir rebondir»
«Bizarre! Du jour au lendemain, on me dit que je vais arrêter de travailler pour Plastimo. Il va falloir rebondir». Son dernier mot sera pour les clients et utilisateurs de Plastimo. «Nous espérons qu'ils seront au rendez-vous pour participer au nouveau challenge pour lequel quelques-uns d'entre nous vont participer au redémarrage». Redémarrage dont elle ne fera pas partie.
Les commentaires sont fermés.