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16/09/2012

Gestion commune et gestion individuelle ?

La société française s'endette, parce que la gestion "commune" envahit la sphère individuelle !

La gestion des déchets en Morbihan revient à des considérations évidentes ! Il faut éduquer le consommateur pour faire baisser les dépenses communes... rien qu'un composteur individuel, bien utilisé, permettrait de réduire nos dépenses départementales sur le sujet. Sur les plages biarrotes la collecte des déchets sur les plages est pré-triée : 3 couleurs différentes avec 3 sacs différents. A Saint Pierre Quiberon, certaines plages ne sont même pas équipées d'un seul sac !

A Houat, Hoedic, Belle-Ile et Groix la médecine individuelle est "malade". Désormais on y met en oeuvre un hélicoptère, des médecins vacataires, des transmissions Internet et l'Hopital de Vannes aux frais de la princesse ! Cette solution commune est beaucoup plus coûteuse que l'installation de jeunes médecins sur place... On ne compte plus en médecine, le système de sécurité sociale pour tous évacue la question financière...

La Région "Bretagne" gère 254 lycées... et autant de cantines et un peu moins d'internes. Bientôt un prix "unique" pour la "bouffe" et le "lit", comme pour le transport scolaire... et la "qualité" ? A la trappe... car une gestion commune est préférable et plus démocratique qu'une gestion individuelle et décentralisée...

Sans compétition, les comportements ne sont pas tirés vers le haut ! Département et Région sont "dans le gaz" !


Gestion des déchets en Morbihan, il est encore temps de participer à l'enquête
Télégramme du 12 septembre 2012

1.020! C'est le nombre de Morbihannais qui ont déjà répondu à l'enquête mise en ligne par le Département sur la gestion des déchets. Un score qui peut être amélioré... Le Département invite donc tous les Morbihannais qui ne l'ont pas encore fait à participer, en se connectant sur www.morbihan.fr. En effet, connaître les pratiques des citoyens est essentiel pour organiser efficacement cette gestion dans le département et identifier les actions prioritaires à mettre en place: prévention à la source, réduction des tonnages, tri et valorisation sous forme organique ou énergétique... Rappelons qu'en 2007, le conseil général a approuvé son plan d'élimination des déchets. Sa mise en oeuvre a donné des résultats très satisfaisants: la diminution sensible de la production de déchets par habitant (- 35kg par habitants), la meilleure valorisation des déchets produits (50% en 2010 contre 46% en 2007) et la nette réduction des déchets résiduels exportés hors du Morbihan (- 50%).

Insulaires, des médecins pas comme les autres
Télégramme du 15 septembre 2012

La vague a déferlé, hier, à Belle-Ile. Et avec elle, des centaines d'habitants des quinze îles du Ponant. Ce week-end, les Insulaires offrent une radiographie unique de la vie qu'on y mène. Au menu du jour, la santé. Et l'offre desoins qui y est maintenue au prix d'audace et de dévouement.

L'équipage du Dragon 56 l'appelle le «mini-Samu». Sur l'île d'Hoëdic, joli confetti baigné d'eau turquoise, la santé repose sur ses épaules. À 15 milles nautiques des côtes, Macha Blanchet est l'unique vigie médicale de la population. Une centaine d'habitants l'hiver. Près de 3.000 au plus fort de l'été. «Je suis les yeux et la main des médecins», illustre l'infirmière. De son cabinet, elle gère les bobos et les «gros pépins» des Hoëdicois et des estivants. «C'est une lourde responsabilité», reconnaît celle qui est en première ligne depuis 28 ans. Minimalistes en apparence, les soins répondent à un protocole très rigoureux. Sur l'île, le patient est entre de bonnes mains. Pour établir le diagnostic, elle envoie fax et photos par internet. «Parfois, j'utilise la webcam». Au bout du fil ou de la caméra, les médecins d'Houat et le Samu délivrent conseils et ordonnances. Pour l'urgence, Dragon 56 veille. Avec 285 interventions en 2011, les îles représentent 40% de son activité. En moins de vingt minutes, un patient a l'assurance d'être pris en charge. C'est plus rapide qu'en rase campagne, voire même que dans certaines grandes agglomérations.

Des médecins salariés sur l'île d'Yeu...
Dans deux ans, Macha partira à la retraite. Mais un tel profil de dévouement et de compétence ne sera pas facile à remplacer. Car la jeune génération cherche souvent une autre forme d'exercice, moins contraignante sur le plan personnel. Sur l'île d'Yeu - 5.000 habitants l'hiver et 30.000 l'été, la crise des vocations menaçait. Alors, il a fallu inventer. Depuis janvier2010, les médecins généralistes sont salariés par l'hôpital. Quatre sont à temps plein, trois à temps partiel. Gardes comprises, ils gagnent entre 6.000 et 7.000€ par mois. Les consultations servent à financer ce dispositif pilote. «La réponse est efficiente et séduit les jeunes médecins», affirme Philippe Andrieux, praticien depuis 33 ans sur l'île. Tous sont regroupés au centre de santé à Port-Joinville, à proximité de l'Ehpad et de l'hôpital (25lits). Le projet est d'y regrouper les infirmières et les kinés dans les quatre ans à venir. «C'est le prix à payer pour maintenir une offre de soins de qualité».

... Et volants à Belle-Ile
Avec seulement trois médecins (sur cinq), Belle-Ile a également dû trouver une solution. Un dispositif unique, soutenu parl'Agence régionale de Santé (ARS), de médecins volants a été monté de toutes pièces par un médecin alréen. Mais avec1.050€ par vacation (sans les consultations) et une rotation des médecins «préjudiciable» au suivi des patients, le système fait tousser. «Il fallait réagir dans l'urgence mais je ne suis pas certain que ce dispositif soit une solution pérenne», juge Jean-YvesBlandel, ledirecteur de l'hôpital bellilois.

«Une médecine proche des gens»
À Groix, la permanence des soins repose sur la maison médicale. Depuis 1986, Éric Régénermel, maire de l'île et médecin, assure le suivi des patients avec deuxautres confrères. Près de trente ans plus tard, le dispositif tient toujours la marée. Mais l'un d'eux vient d'annoncer son départ à la retraite avant l'été. Depuis, la commune a multiplié les annonces. Un jeune praticien est intéressé. «Mais on sent bien que le salariat le séduit», affirme le maire, qui exerce depuis27ans. Mais même difficile, la passion du métier l'emporte. «Ce qui me plaisait, c'était d'exercer une médecine totale et proche des gens». Proche mais pas déconnectée. De son île d'Hoëdic, Macha Blanchet plaide pour la télémédecine. Gain de temps, d'argent, d'efficacité... Les technologies existent. Elles seront d'ailleurs exposées aujourd'hui, à Belle-Ile. Mais un problème freine leur développement. «Les modes de rémunération des professionnels ne sont pas établis pour de tels actes», éclaire Laurence Fossé de la division santé chez Orange. En voilà un beau sujet de débat.
• Régis Nescop

Lycées en Morbihan, l'égalité des chances, priorité de la Région
Télégramme du 5 septembre 2012

Avant de mettre sur orbite le futur lycée public de Ploërmel, Pierrick Massiot, président de la Région, a mis en avant hier, à Auray, la priorité de l'institution régionale pour les lycées: l'égalité des chances.

Bientôt aussi rituelle que le Tour de France cycliste en juillet, la tournée des popotes des élus régionaux au sein des lycées bretons à l'automne. Marie-PierreRouger, vice-présidente de l'institution régionale, a coché sur son agenda les 19étapes d'un Tro Breizh prévu pour s'achever le 26octobre au Faou (29). Mais le top départ a été donné hier, au lycée Benjamin-Franklin, à Auray, par son «leader», le nouveau président de la Région, Pierrick Massiot. Pourquoi Auray? L'arrivée d'un nouveau proviseur (DidierMénager, transfuge du lycée Guéhenno de Vannes), l'appropriation, jugée exemplaire, de l'outil informatique et l'inauguration formelle du self livré en novembre dernier, ont fourni autant de prétextes. Mais l'exercice de communication du jour était de portée régionale. La Région, qui consacre environ un quart de son budget de fonctionnement aux lycées (290M€ en 2012), auxquels s'ajoutent environ 80M€ en investissement, se targue d'une «politique régionale d'éducation», en partenariat avec l'Éducation nationale.

Vers un tarif régional des cantines
Le thème retenu cette année est celui de l'égalité des chances. «Notre objectif est d'offrir les mêmes chances de réussite à l'ensemble des jeunes qui entrent dans le système lycée». Un voeu pieux «qui passe par la vie au quotidien dans les lycées», donc les investissements, les aides consenties pour toutes les actions allant dans le sens de l'«ouverture au monde» (voyages scolairesetc.). Dans le même but, les services de la Région réfléchissent à deux types de modifications tarifaires allant, selon les élus régionaux, dans le sens de davantage de justice sociale: le prix des repas pris au lycée (actuellement de 2,10€ à 3,50€, pour un prix de revient réel d'environ 6€) serait unifié. À l'inverse, le tarif de l'internat, «qui concerne souvent des familles fragilisées», actuellement unique au sein des établissements autour de 1.500€ l'année, serait soumis à conditions de ressources.

Le futur lycée de Ploërmel sur les rails
Pierrick Massiot s'est ensuite rendu à Ploërmel, où il a officiellement et symboliquement installé le comité de pilotage d'un futur lycée public, «dont l'offre de formation sera complémentaire de ceux de Guer et de Josselin». Ce nouvel établissement (la Région en compte actuellement 254 et un autre projet est en gestation à Rennes) ne verra, cependant, pas le jour avant 2016, au mieux.



• Benoit Siohan

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