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20/07/2012

Que la mer est belle...

Gratuit, payant... La gestion des ressources naturelles est difficile !

Sur la presqu'île on est très sensible à la dégradation du milieu marin. Cette évolution rapide est visible depuis quelques années.

Alors à l'heure de l'augmentation de différents impôts, la "francisation", terme cher à ceux qui naviguent depuis longtemps, est un outil qui pourrait bien tuer les "utilisations marginales" des retombées de la technologie marine.

Le "jetski", fort utile dans le secours rapide en mer, est un engin dangereux, bruyant et polluant. On n'imagine pas les "Johan et JPD" enfourchant ce destroyer moderne pour leurs loisirs...

La difficulté est de mettre en place une fiscalité "juste", on dirait aujourd'hui "patriotique" ! Alors taxer le kilowatt (comme dans le solaire) ou la longueur de l'eskif, c'est toujours faire des choix aux conséquences imprévisibles. Comme "franciser" en mer plutôt que sur les lacs, fait immédiatement penser à l'application de la "loi Littoral" ! Marins d'eau douce, vous êtes des privilégiés, mais pas des "riches" !

A quand "la francisation" d'une caravane en bord de mer dans un camping municipal ?


En mer, les gilets trop peu utilisés
Ouest France du 27 juin 2012

L'amiral Lagane confie ne plus sortir en mer sans enfiler son VFI.
Ouest-France

Chaque année, près de 300 personnes meurent ou disparaissent en mer. « Trop souvent, nos équipes se disent : ' Avec un minimum de précautions, cette personne aurait pu être sauvée.' » Président de la Société nationale de sauvetage en mer, l'amiral Yves Lagane voudrait convaincre les usagers de porter des vêtements à flottabilité intégrée (VFI). « Une personne tombée à l'8eau non loin de la côte peut être secourue dans un délai assez court. » À condition qu'elle flotte encore.

Le bilan 2011 des Centre régionaux opérationnels de sécurité et de secours (Cross) montre un pic d'interventions en juin, juillet et août. « Le nombre de cas graves diminue chez les professionnels : moins 50 % pour les pêcheurs ces six dernières années. Mais il se multiplie chez les autres usagers. » Les plaisanciers naviguant au moteur sont les plus concernés. Pourtant, « un VFI se porte sans aucune gêne et l'investissement n'est pas démesuré ». Un gilet ou une combinaison peuvent vous sauver la vie.

Parallèlement, la SNSM poursuit la formation de ses bénévoles. Après avoir ouvert un centre national à Saint-Nazaire, elle va en inaugurer un second dans l'ex-base aéronavale de Saint-Mandrier, près de Toulon.
Pour être plus rapidement sur zone, les vedettes de 11,90 m vont être renouvelées. « Pornichet, Erquy ont déjà reçu les leurs. Étel va être livrée prochainement. » Les nouveaux canots tout temps seront changés. Quarante unités sont à fabriquer à un million d'euros la pièce. La SNSM va modifier sa structure de gestion, « pour faire davantage appel à l'argent privé ». Les subventions de l'État et des collectivités territoriales représentent 25 % des ressources, le reste provenant de dons et partenariats. La fondation Total verse 5 millions d'euros par an.
Jean-Pierre BUISSON.

Morbihan, une forêt de menhirs submergés
Télégramme du 19 juillet 2012

Plus de 230 menhirs ont été retrouvés ces dernières années, sous la mer, dans une zone comprise entre Saint-Pierre- Quiberon et Carnac. Un grand pas pour les scientifiques qui tentent de percer le secret des mégalithes du Morbihan. D'autres prospections sont prévues.

En 2007, lors d'une marée à très fort coefficient, un couple de touristes qui pêchait à pied avait découvert quatre haches du néolithique près de la plage de Petit-Rohu, à Saint-Pierre-Quiberon. Dans les mois qui avaient suivi, des prospections menées par Serge Cassen, responsable du laboratoire de Préhistoire de l'Université de Nantes, avaient établi la présence de 45menhirs d'1,50m de long, dans le secteur. Des pierres probablement submergées vers 6.500ans avant J.-C. Poursuivant ses investigations, l'équipe scientifique avait, en2009, localisé 150 monolithes à Kerbougnec et vingt autres au Petit-Rohu, dans une zone envahie par la mer qui, il y a des millénaires, se trouvait à plus de 500m du rivage. Ces repérages, effectués au sonar, en collaboration avec Ifremer et des géologues, avaient été complétés par des plongées sur les sites. Dans des conditions assez difficiles, dues à une visibilité souvent médiocre.

Le prolongement d'un grand site
«Nous sommes persuadés qu'il s'agit du prolongement sous-marin du grand site néolithique du Moulin, à Saint-Pierre-Quiberon», explique Serge Cassen. Selon le scientifique, il ne fait aucun doute que ces pierres monumentales «très ordonnées et disposées dans des endroits stratégiques» ne présentent pas de similitudes avec le substrat minéral sur lequel elles reposent. Autres indices prouvant qu'elles ont été déplacées: des vasques d'érosion ont été détectées. Marques indiscutables prouvant qu'elles étaient autrefois au contact de l'air et des précipitations.

«Un écran minéral»
Sous l'eau, ces éléments ne forment pas une haie monumentale de pierres érigées. Car elles se sont couchées sous l'action du sable et des sédiments. «Seul un menhir est encore debout», poursuit l'archéologue du CNRS. Ces menhirs submergés devraient permettre, dans les années à venir, d'établir plus finement l'interprétation des sites mégalithiques qui gardent encore jalousement nombre de leurs secrets. Mais d'ores et déjà, Serge Cassen avance l'hypothèse que les alignements sur lesquels il a travaillé formaient des barres de stèles. «Pas des files de menhirs entre lesquelles on déambule mais un écran minéral qui barre, qui empêche ou qui filtre le mouvement. Cette mobilité est celle du déplacement des hommes, des esprits de la Surnature ou des objets virtuels», écrit-il dans une publication parue il y a deux ans.

De nouvelles prospections
Dans les mois à venir, un nouveau programme de prospection sera lancé pour établir une cartographie plus complète et plus fine des monolithes. «Dans le secteur de Kerpenhir, nous avons retrouvé une soixantaine de menhirs. Nous sommes persuadés qu'il en existe beaucoup plus. En tout cas, si on se limite à Carnac, on fait abstraction de 80% des mégalithes de la région. Le phénomène est extrêmement étendu. De la ria d'Étel à la presqu'île de Rhuys, une vingtaine de sites ont été inventoriésà terre et en mer». C'est en les analysant dans leur globalité que l'on trouvera la clé du secret des alignements. Serge Cassen mise aussi beaucoup sur la technique du laser3D, qu'il a utilisée sur le grand cairn de Gavrinis. Elle permettrait de numériser l'image des mégalithes et de mettre en lumière des informations invisibles, jusqu'alors, à l'oeil nu.
Didier Déniel

Jet ski, une taxe dès 2013 pour entretenir les phares bretons
Télégramme du 20 juillet 2012

Le 1er janvier 2013, tous les possesseurs de jet skis de 90 kW ou plus (environ 12.000 personnes en France) devront payer une taxe - de 300 à 900€ - pour utiliser leur engin. L'argent collecté servira à entretenir cinq phares bretons.

«Tous les arrêtés nous concernant sont de plus en plus contraignants. On dirait que les autorités veulent la mort du jetski. Après avoir réglementé de manière drastique les points de mise à l'eau sur le littoral, voilà qu'on nous impose une nouvelle taxe. À n'en pas douter, le nombre de possesseurs de jetskis, dégoûtés par la tournure que prennent les choses, va fondre comme neige au soleil». Au siège de la Fédération française motonautique (FFM), à Paris, on a le sentiment que cette «francisation» des jet skis -terme officiel du code douanier- a été mise en place par le précédent gouvernement uniquement pour renflouer les caisses de l'État.

«Un calcul inique»
«Le calcul de la taxe est inique. Les jetskis vont être taxés à hauteur de 3€ du kW (kilowatt), pour les puissances situées entre 90 et 159kW, et 4€ au-delà. Alors que les bateaux ne sont taxés que 20centimes du kW. Nous ne sommes pas opposés à payer une taxe mais le différentiel est énorme et ne s'explique pas». Autre critique: la destination de l'argent récolté. Il servira, dans un premier temps, à entretenir cinq phares cédés par les Phares et Balises au Conservatoire du littoral: celui du Stiff, à Ouessant (29); de la pointe des Chats, à Groix; de l'île Tristan à Douarnenez (29); du Millier, à Beuzec-Cap-Sizun (29); et, enfin, celui des Poulains, à Belle-Ile-en-Mer. «Quel rapport avec nous? Aucun. Car nous avons interdiction formelle de naviguer la nuit. Il n'y a aucune logique dans tout ça», commente-t-on à la FFM, qui n'est pas seule à protester. Sur les forums spécialisés aussi, la tension est palpable. Surtout depuis que les imprimés de déclaration ont été glissés dans les boîtes aux lettres.

Pas de taxe en eau douce
Nombreux sont ceux qui envisagent de faire immatriculer leur engin à l'étranger. Mauvaise option, car ils seront quand même redevables de la taxe s'ils naviguent dans les eaux françaises. À une exception près: en seront exemptés les jetskis évoluant exclusivement sur des plans d'eau fermés, de type lacs ou étangs. Dans un premier temps, il avait été question d'étendre cette francisation aux bateaux à moteur de moins de 7m. En 2010, le sénateur socialiste finistérien FrançoisMarc s'était insurgé contre cette nouvelle taxe qui, dans son département, n'aurait pas été sans conséquence. 50.000 bateaux de moins de 7m y étant immatriculés, plus de 10% des foyers fiscaux du département auraient été concernés.
Didier Déniel

Commentaires

La probabilité pour que j'enfourche un jetski st largement supérieure à celle pour que tu dises quelque chose d'un tant soit peu sensé; tu nous en administres ici une preuve supplémentaire.

Écrit par : JPD | 20/07/2012

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