UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/07/2012

Trop peu ?

La formation technique, le logement, les transports en commun, la recherche d'emploi sont les nouveaux points forts du Pays d'Auray ! Doit-on en faire plus ?

Des investissements considérables sont réalisés au profit des jeunes du Pays : par rapport à d'autres zones on peut difficilement faire mieux. Pendant ce temps "les missions" se disputent le territoire, Auray étant pris dans la tenaille de Vannes et de Lorient.

Il est bien évident que les Centres d'apprentis, dont la mission est fortement élargie, ne peuvent pas être présents dans chaque bourgade, que les foyers, qui représentent un investissement très coûteux, ne peuvent non plus être dispersés, si l'on en exige une gestion rigoureuse.

On constate également que les jeunes "se débrouillent" bien en matière de transport peu cher : la marche, le vélo, le co-voiturage et l'auto-stop sont privilégiés et apparemment préférés au transports en commun. Déjà se dessinent les habitudes de demain: le transport individuel, donc la voiture...

Quant à l'emploi, question épineuse, mais surtout personnelle, les solutions "from the top" ne sont pas adaptées. L'efficacité médiocre des missions locales les met en péril...

Alors Vannes, Lorient, enfin Auray, le choix est vite fait ! Entre deux mamouths la place est réduite...


Jeunes travailleurs, le foyer d'Auray en chantier
Télégramme du 22 mai 2012

Le chantier du foyer de jeunes travailleurs, derrière la gare, avance. Mais sera-t-il fin prêt pour pouvoir ouvrir ses portes en septembre, comme l'espère l'association gestionnaire Agora? Rien n'est moins sûr.

C'était pour le coup une visite de chantier qui portait bien son nom. Hier, élus locaux et responsables de l'association Agora, gestionnaire de l'endroit, sont venus constater l'avancée des travaux du futur foyer des jeunes travailleurs (FJT), place Hulot, derrière la gare. Si les bardages extérieurs en bois ont désormais fière allure, les ouvriers s'affairent toujours à l'intérieur du bâtiment, où les 60 futurs logements, mais aussi les parties communes, restent à aménager. «On a un peu de retard, notamment en raison des intempéries, avoue Bruno Chevrier, de l'association Agora, mais on espère bien tenir le calendrier». Ce calendrier, entamé par le début des travaux en mai 2011, prévoit une fin de chantier au mois de juillet, pour pouvoir accueillir les premiers résidants dès la rentrée de septembre. Porté par Auray Communauté, le projet, dont le coût est supérieur à 3M€, s'inscrit notamment dans une politique de logement en faveur de la mixité sociale. Surtout, il offre une vraie solution aux jeunes actifs qui se lancent dans la vie.

Vraie rotation
«La tranche d'âge concernée, ce sont des personnes qui ont entre 16 et 30 ans, principalement de jeunes ouvriers, employés ou stagiaires, poursuit Bruno Chevrier. Ca va permettre à ces gens qui accèdent à l'emploi ou à la formation de trouver un point de chute temporaire». Temporaire, en effet, car le FJT se veut un tremplin vers l'accession au logement classique. «On sait que pour les jeunes, ça n'est pas facile de trouver un appartement. On signe donc un bail d'un mois, renouvelable sur une période qui peut aller jusqu'à 18 mois. Ce qu'on n'appelle pas un loyer, mais plutôt une redevance, s'échelonne entre 310 et 420 € par mois. Généralement, les gens restent moins longtemps, il y a une vraie rotation. On est aussi là pour ça, on peut aider des jeunes qui recherchent du logement social en donnant la preuve que pendant leur passage au FJT tout s'est bien passé, car certains organismes ont parfois de la méfiance vis-à-vis de ce public».

Trouver un nom
Techniquement, les 60 logements proposent des surfaces variables, T1 ou T1 Bis avec jardinets, en fonction des besoins. Les bâtiments ont également été pensés pour être économes en énergie. Plusieurs pièces communes, dont une bibliothèque, avec des accès numériques, ont aussi été imaginés. C'est donc une véritable résidence qui est sortie de terre. De quoi faire dire à Michel Jalu, président d'Auray Communauté, qu'il «faudrait lui trouver un nom. L'appellation foyer est un peu désuète, ça fait un peu milieu éducatif alors qu'il s'agit là de jeunes en mobilité». Trouver un nom, donc, mais aussi garantir que le calendrier sera respecté. Car comme précise Bruno Chevrier, «on n'a pas encore lancé le processus de candidatures, on attend de savoir quand s'achèveront les travaux. Ca ne sert à rien de dire oui à des gens si on ne peut pas les accueillir. Mais septembre, c'est l'objectif, c'est là que commencent les formations». Du côté d'Agora, on croise les doigts.

Apprentissage à Vannes, le CFA cherche encore des candidats
Télégramme du 4 juillet 2012

Le centre de formation des apprentis de Vannes prépare la rentrée et s'apprête à accueillir 1.500petits nouveaux. Unchiffre important, qui ferait presque oublier que des places sont encore disponibles.

Petits choux, carrosserie, chignon et saucisson. Le point commun entre toutes ces choses? On peut apprendre à les faire au CFA (Centre de formation des apprentis). La formation en apprentissage a le vent en poupe. Chaque année en France, environ 430.000 jeunes choisissent d'apprendre un métier en alternance. À la rentrée, le CFA de Vannes accueillera 1.500 nouveaux arrivants, répartis dans cinq grandes filières: l'automobile, le commerce/fleuristerie, les métiers de bouche, l'hôtellerie/restauration et la coiffure. Les trois derniers secteurs sont les plus demandés.

Places dans l'automobile
À la rentrée 2012, le CFA verra arriver 250 futurs coiffeurs et coiffeuses, 500 hôteliers ou restaurateurs potentiels, et 450 boulangers, pâtissiers et bouchers en devenir. Dans ces filières dynamiques, quelques places peuvent encore être faites pour les retardataires. Mais c'est surtout dans le secteur de l'automobile, du commerce et de la charcuterie que le nombre de places vacantes est le plus important. Le CFA lance donc un appel aux jeunes qui souhaitent apprendre ces métiers. «Aucune filière pour l'instant en manque d'effectif n'est menacée, rassure Jean Nicol, le directeur du CFA. Nous ne fermerons pas ces formations, mais pour assurer leur bon fonctionnement, nous aimerions remplir un peu les groupes».

Niveaux équilibrés
125 groupes d'enseignement professionnels ont été créés pour l'instant, à raison de douze élèves maximum par groupe. Grâce aux tests de positionnement à l'entrée, les niveaux sont équilibrés, et les enseignements «à la carte» sont conçus. C'est l'un des points fort de l'établissement: offrir des cours adaptés aux besoins de chacun. On renforce les lacunes des uns, en dispensant ceux qui ont déjà un bagage suffisant. Car le CFA forme à tous les âges (voir dossier dans notre édition du 26juin) et à tous les niveaux: CAP, brevet professionnel, bac pro ou BTS. «Notre force est de faire preuve d'une grande souplesse, affirme Jean Nicol La personnalisation des enseignements est un gage de qualité». Renseignements Tél. 02.97.63.95.10 ou cfa@cma-morbihan.fr
• Justine Weyl
Les travaux débutent au CFA
La rénovation du pôle coiffure et de l'accueil va démarrer dans lesjours qui viennent. Le but est d'offrir des locaux plus modernes, etun espace d'accès plus visible. Actuellement située boulevard desÎles, l'entrée du CFA se fera à terme par l'avenue du Général-Borgnis-Desbordes. La fin des travaux prévue pour septembre 2013.

Mobilité, les jeunes boudent les transports en commun
Télégramme du 5 juillet 2012

Les jeunes du pays d'Auray boudent les transports en commun. Les freins sont financiers mais pas seulement. L'étude réalisée sur deux ans doit permettre aux élus de réorienter la politique de transport.

Comment les jeunes se déplacent-ils en Pays d'Auray ? Qu'est-ce qui freine leur mobilité ? Mille jeunes de 16-25 ans se sont exprimés sur ces questions, dans le cadre d'une étude cofinancée par la Région, portée par l'UBS (Université Bretagne Sud) et le Codepa (Conseil de développement du Pays d'Auray).

Des modes de transport doux et alternatifs
Les premiers constats dévoilent un mode de transport alternatif chez les jeunes, pour pallier les manques du réseau. «Le paysage rural favorise les modes de transport doux : la marche et le vélo, ainsi que les modes alternatifs, covoiturage et auto-stop», explique Julien Lucas, l'un des étudiants chargé de l'étude. Les jeunes n'ont pas accès aux voitures individuelles, faute de moyens. Pour leurs loisirs et sorties, ils se déplacent principalement à Auray ou sur la côte. Près de la moitié des interrogés optent pour le covoiturage et l'auto-stop. C'est le cas d'Audrey, 22 ans, qui travaille à Carnac l'été et habite Auray: «Le covoiturage, c'est cool, on va tous au même endroit donc c'est mieux d'y aller ensemble». Les modes de transports «doux», le vélo et la marche, sont utilisés par 79% des jeunes du pays.

Desserte insuffisante

Si les transports scolaires répondent globalement aux besoins des lycéens en terme de desserte, quelques petits calibrages pourraient être opérés sur les horaires, la fréquence et le temps de trajet. Quant aux autres transports en commun, le temps de trajet est aussi jugé trop long, et la desserte insuffisante. Les jeunes se plaignent d'un manque d'information. «Certaines communes sont enclavées, comme Plumergat et Locoal-Mendon. Et il faudrait une meilleure coordination, surtout pour les insulaires», préconise Julien Lucas. Prévue sur deux ans, cette recherche devrait alimenter la réflexion globale des élus sur l'organisation des transports.
• Marie Fidel

Zones d'emploi, le Pays d'Auray réclame son propre territoire
Télégramme du 5 juillet 2012

Transports, emplois, aménagement des communes. Dans le Pays d'Auray, le Syndicat mixte propose des réponses pour répondre au Schéma de cohérence territoriale (Scot). Ce mardi, les scenarii étaient de sortie dans le bureau du syndicat. En 2011, l'État a procédé à un redécoupage des bassins d'emplois pour chaque département. Dans le pays d'Auray, la non-consultation des acteurs locaux se fait sentir. Et pour cause, la zone d'emploi que couvraient 30 communes a été supprimée. «Aujourd'hui, Vannes englobe le Pays d'Auray à 90%, le reste est pris par Lorient», explique Kristell Jamme, du Pays d'Auray. En réponse, le Syndicat mixte a voté à l'unanimité pour réclamer une identité à part entière. Le moyen ? Rassembler les présidents de communautés de communes et signer une pétition adressée au préfet.

Ehpad de Sainte-Anne: extension en vue
Le Syndicat mixte a également fait part de la prochaine extension de l'Ehpad (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) à Sainte-Anne-d'Auray. 3,64 hectares supplémentaires sont prévus pour mettre l'établissement aux normes du Plan local d'urbanisme.

Commentaires

Et voila encore une belle non-démonstration !!!
où voulez vous en venir ?

Écrit par : johan | 15/07/2012

Les commentaires sont fermés.