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15/07/2012

Naufrage ou JT ?

Erdeven et Locmariaquer sont aujourd'hui célèbres ! Pour des raisons bien différentes !

Qui aurait pu prévoir il y a un peu plus d'un an que la Mairie d'Erdeven aurait choisi "une hélice" à quatre pales comme décor ? Etonnant de conserver ainsi le souvenir d'un vraquier échoué sur les plages de Kerminihy, haut lieu du naturisme local... à la suite d'une tempête mémorable.

Locmariaquer, au bout de sa presqu'île, est connue pour ses naissains d'huitres, qui sont diffusés dans toute la région ostréicole. Aujourd'hui pour Anne-Claire Coudray, native de cette commune, propulsée au Journal Télévisé de TF1, après des classes à la rédaction du Télégramme à Lorient...

Les "belles plantes" ont du succès, plus que les vieilles hélices à quatre pales !


TK Bremen, l'hélice du cargo exposée à Erdeven
Télégramme du 5 juillet 2012

Léguée par l'armateur à la commune d'Erdeven, l'hélice, seul vestige conservé du cargo TKBremen, vient d'être installée devant la mairie d'Erdeven. Cette installation fait écho à l'exposition de photos de Philip et Guillaume Plisson, sur le naufrage spectaculaire de ce cargo à Kerminihy, le 16décembre2011, et sa déconstruction. (Photo Jean-Yves Collin)

A TF1, Anne-Claire Coudray, baptême du feu ce midi
Télégramme du 14 juillet 2012

Désignée pour remplacer Claire Chazal durant l'été, le grand reporter Anne-Claire Coudray, originaire de Locmariaquer (56), incarne, à 35 ans, le nouveau visage que TF1 veut se donner. Ce samedi midi, cela va être son baptême du feu, car la titulaire du poste sera occupée à interviewer François Hollande.

Adossé à une cloison, façon vieux sage, Jean-Pierre Pernaut lâche, de sa voix striée par les excès de tabac, un «moi aussi, j'ai commencé à présenter le JT à 35 ans. Ça va bientôt faire trente ans...». Heureux présage censé rassurer sa collègue de bureau, Anne-Claire Coudray qui, à partir du 20 juillet, remplacera Claire Chazal jusqu'à fin août. Un job d'été plutôt convoité qui verra la jeune Morbihannaise âgée de 35 ans présenter les JT de la première chaîne six week-ends durant.

Valse des présentateurs
L'idée de quitter un relatif anonymat, qu'on imagine paisible, pour passer sous la lumière crue du journal télévisé le plus regardé du pays, ne semble pas tourmenter la journaliste. «Ce n'est pas quelque chose que j'avais à l'esprit quand je me suis portée candidate au poste. De toute façon, je n'ai pas de passé médiatique et cette exposition ne m'inquiète pas vraiment. Il faut relativiser. Il ne s'agit que d'un remplacement», conclut-elle. Un statut de doublure de Claire Chazal qui, passé l'été, pourrait pourtant se pérenniser.
Avec le départ de Laurence Ferrari et son remplacement par Gilles Bouleau, ancien correspondant à Washington, la première chaîne, pressée par les audiences agressives des journaux de France 2, cherche un nouveau souffle et de nouveaux visages, capables de l'incarner.
Outre son évidente télégénie, Anne-Claire Coudray a également pour elle d'avoir présenté des journaux sur LCI et, surtout, de disposer d'une solide expérience de terrain. Grand reporter au service étranger, la jeune femme a couvert des événements tels que les Jeux Olympiques de Pékin, la crise ivoirienne, le tremblement de terre d'Haïti ou encore l'élection de Barack Obama : «Quelle chance ! C'était un de ces moments rares où l'on a le sentiment de vivre quelque chose d'historique. Peut-être que j'aurais l'opportunité de retourner aux États-Unis cette année, pour l'élection présidentielle...».

Claire Chazal en coach
Pour l'heure, elle enchaîne les JT «zéros», des versions-tests où elle répète cette gymnastique si particulière, s'accoutume aux caméras et au dispositif technique en attendant le grand soir. Avant de partir en vacances, Claire Chazal, prêtresse des week-ends de la Une depuis 1991, lui distille de précieux conseils sur «les tenues à porter, le style, les positionnements mais aussi et surtout, sur la manière de rester naturelle et compréhensible, ce qui est l'essentiel».

Niveau audience, le 20 juillet, TF1 devrait affoler les compteurs du côté de Locmariaquer, dans le Morbihan, là où Anne-Claire a grandi et où sa famille réside toujours. C'est à Vannes, en pension au lycée Saint-François-Xavier où sa mère fut professeur, que sa vocation journalistique voit le jour. Une prépa à Nantes, une maîtrise d'histoire et une licence de lettres vite obtenues à l'université de Villejean, à Rennes, puis l'école de journalisme, à Lille : l'élève, manifestement brillante, se retrouve, à 23 ans, en stage de fin d'études à TF1.

Mais sa toute première expérience journalistique, Anne-Claire la réalise à la rédaction du Télégramme à Lorient.Ce parcours éclair, qui la propulse aujourd'hui à l'un des postes les plus prestigieux de la télévision, Anne-Claire l'attribue, avec une modestie qui ne semble pas feinte, à la chance : «C'est un concours de circonstances, j'ai eu la chance d'être là au bon moment. Voilà encore quelques mois, ça n'était pas un objectif de présenter le journal sur TF1. Il y a quelques années, c'était absolument inimaginable».
• Glen Recourt

Commentaires

Quelle classe dans l'expression! "Belles plantes"!
Que ne ferais-tu pas pour ne pas passer inaperçu?

Écrit par : jpd | 15/07/2012

et où voulez vous en venir ? encore une fois une fausse démonstration vide de sens !

Écrit par : johan | 15/07/2012

Les commentaires sont fermés.