14/07/2012
A, B ou C ?
La notation, rejetée par le monde scolaire, n'est pas du goût de tout le monde !
La qualité des eaux de la Baie de Quiberon a été déclassée de A en B. Il est donc un peu "étrange" d'aller chercher la confirmation dans un label "pavillon bleu", qui permet des effets marketing alors que les paramètres physiques sont déjà sur la table !
Les ostréiculteurs sont beaucoup plus inquiets, puisque cette qualité pourrait atteindre le bas du classement, le niveau C... avec interdiction de la pêche et des activités marines ! Phase ultime de la rencontre de deux phénomènes : la surpopulation "à terre" et la très mauvaise qualité de l'assainissement dans certaines communes, dont notamment celle de Plouharnel...
Prévision irréaliste et manque d'énergie de ce syndicat mixte ABQP, présidé par le Maire de Quiberon, tout occupé à son combat fratricide avec Gégé et à ses idées de camelot sur l'utilisation des profits de ce syndicat !
La situation risque de changer avec les investissements prévus dans les deux ou trois ans, qui viennent.
Reste une question épineuse et non résolue : le traitement avant rejet des eaux pluviales sur la presqu'île et autour de la Baie de Quiberon. Cet apport dit "naturel" autrefois est depuis fortement pollué par l'extension des zones bitumées, la confusion de certains réseaux privés et les déjections de nos amis les bêtes...
La notation pourrait donc se réveler "catastrophique", si la lettre C était affichée par la Préfecture !
Amis du Littoral à Carnac, les risques littoraux en question
Télégramme du 11 juillet 2012
L'Association des amis du littoral (200 adhérents), a tenu sa 8e assemblée générale le 2juillet. Elle a examiné les problèmes soulevés par l'établissement d'un plan de prévention des risques littoraux (PPRL) à Carnac Plage (arrêté du Préfet du 30/12/2011) qui doit être présenté début 2013 au Comité de pilotage. Elle demande de mettre en place au plus vite un plan communal de sauvegarde (PCS) qui lui paraît d'autant plus nécessaire que le PPRL n'est pas prêt. Circulaire Xynthia. S'agissant des permis de construire, l'Association demande plus de transparence dans les attributions ou les refus de permis et la stricte application des réglementations en vigueur (surface de parcelle, constructibilité, prescriptions techniques...).
Pavillon Bleu.Il existe une controverse entre les partisans du dépôt d'une candidature au Pavillon bleu (comme l'association) et les tenants de contrôles qualitatifs des eaux de baignade effectués selon un système de surveillance du risque de pollution conçu différemment (comme la municipalité qui se conforme au système mis en place par la SAUR). Michel Jouvent a réitéré son souhait de voir la commune déposer un dossier de candidature au label Pavillon Bleu. Il a précisé à ce propos que «les critères résultant de la nouvelle directive européenne sur les eaux de baignade (...) seraient applicables aux dossiers déposés en 2012 pour l'octroi du label 2013».
Qualité des eaux de la Baie de Quiberon, une dégradation depuis 15 ans
Télégramme du 13 juillet 2012
L'association Cap 2.000 constate que les pollutions bactériennes s'accentuent depuis quinze ans sur le littoral. Selon eux, il y aurgence à agir.
«Nous sommes pollués et payeurs, il y a un ras-le-bol, une colère sourde», affirme Sébastien Le Moine, ostréiculteur de Carnac et président de l'association Cap 2.000. Celle-ci réunit des conchyliculteurs, des pêcheurs et des agriculteurs du département autour de la question de la qualité des eaux du littoral morbihannais. «On constate une dégradation régulière de la situation, depuis quinze ans», souligne-t-il. Le niveau de pollution bactérienne d'origine fécale a ainsi conduit à un déclassement des zones conchylicoles du secteur en 2010 de A à B. En clair, cela oblige les conchyliculteurs à faire passer les huîtres par un bassin dégorgeoir, pendant 24 à 48h, afin de les «purifier» avant de les vendre, ce qui entraîne un surcoût. Leur crainte: «Si rien n'est fait, certaines zones pourraient basculer en C, et là, c'est l'interdiction totale de la pêche». Pour éviter d'en arriver là, l'association souhaite des mesures rapides pour revenir en classement des zones conchylicoles en A.
Concertation à l'automne
Et si le constat est établi depuis longtemps, les membres de Cap 2.000 demandent au préfet et aux élus locaux des moyens pour identifier rapidement les sources de pollution. «Lors d'une rencontre, il y a un mois, nous avons eu l'écoute du préfet et de l'administration maritime. Il y aura une concertation à l'automne, mais sans volonté des élus locaux, nous n'avancerons pas», prévient le président de Cap 2.000.
Intérêt collectif
Pour endiguer ces pollutions bactériennes, la mise aux normes des assainissements chez les particuliers et une amélioration de certaines stations d'épuration est nécessaire. «Le maire peut envoyer des courriers et donner une amende. Mais, certains n'ont pas envie de faire des travaux alors qu'ils polluent. Ils préfèrent payer», affirme Véronique Le Priol, ostréicultrice et adjointe au maire de Carnac en charge de la qualité des eaux. Sa commune a entrepris, depuis quatre ans, de contrôler l'ensemble des dispositifs d'assainissements de tous les résidants. «Mais pour les gens qui ont peu de moyens, il faudrait envisager des aides des collectivités pour réaliser ces travaux», complète Sébastien Le Moine. «C'est un enjeu environnemental d'intérêt collectif, insiste l'ostréiculteur. Au-delà des ostréiculteurs, cela concerne les pêcheurs à pied, les usagers des plages et les acteurs de l'économie et du tourisme. Il faut agir pour les générations futures».
Yann Leon
Déchets, un ramassage «à la levée» attribué
Télégramme du 14 juillet 2012
Le syndicat Auray-Belz-Quibe- ron-Pluvigner s'est réuni jeudi soir. Une entreprise a été choisie pour lacollecte en porte-à-porte des ordures ménagères résiduelles.
La réunion du comité syndical a été brève jeudi en fin de journée. Pourtant, il y avait un sujet important. Les élus devaient en effet se prononcer sur l'attribution du marché suite à l'appel d'offres concernant la collecte des ordures ménagères. Le syndicat avait engagé une procédure d'appel d'offres pour effectuer la collecte en porte-à-porte des ordures ménagères résiduelles sur les 22 communes du syndicat. Le service comprenait les opérations de comptabilisation des assujettis à la redevance spéciale et à la tarification incitative. Ce système «redevance incitative», mis en place pour améliorer le tri, réduire le volume de déchets et répondre ainsi aux exigences du Grenelle de l'environnement, facturera un prix «à la levée».
Un contrat de 17M€
Le contrat sera signé avec la société Grandjouan pour un montant de 16.985.910 € HT. Le président, Jean-Michel Belz a souligné que le contrat serait signé pour 64 mois, quatre mois étant nécessaire à la préparation et 60mois pour la prestation. La société Sepur était en concurrence.
Révision du zonage
En accompagnement du Plu (plan local d'urbanisme) de la commune de Plouharnel, le syndicat a fait procéder à la révision du zonage d'assainissement. Le comité a validé les secteurs retenus par cette étude à savoir Kerranck, Crucuno, Kergavat, Mané lan, Kerbachique, Kerhueno et rue du Petit-train. Dans le cadre de l'extension d'une canalisation d'alimentation en gaz en direction de l'établissement Kerlys situé à Locoal-Mendon, le syndicat doit créer une servitude sur trois parcelles lui appartenant.
Commentaires
Que la baie soit de plus en plus polluée, c'est normal. Ils y ont clapé plus de 80000 tonnes de boues.
De plus vous avez des milliers de plaisanciers qui y jettent leurs détritus et leur M. car c'est plus facile que de vider les toilettes.
Si vous examinez la situation c'est la seule chose qui ait vraiment changé, cette augmentation de bateaux deplaisance, car pour la pollution terrestre elle était pire auparavant puisque pendant des décades, il y a eu autant de touristes sur la presqu'île et même plus que maintenant, que le camping était plus sauvage, que la station d'épuration de la presqu'île était déficiente et que beaucoup de maison n'étaient pas branchées au tout à l'égout alors qu'elles le sont beaucoup plus maintenant
De même il y a encore des déjections canines qui arrivent à la mer mais beaucoup de gens "ramassent"
La seule différence marquante est cette augmentation du nombre de bateaux Je crois qu'il faut diminuer le nombre de bateaux de plaisances. Les ports de plaisances défigurent les côtes. Les plaisanciers sont pour beaucoup des gitans de la mer qui ne respectent rien ni personne.
Contrôle -t-on ce qu'ils font du contenu de leurs toilettes ?
Écrit par : johan | 14/07/2012
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