11/07/2012
Les professionnels ?
Comment mettre dans un même panier des professionnels et des particuliers ? Créez un syndicat mixte !
Dans notre région le travail des "artisans" professionnels du paysage est une activité très importante... avec la saison pluvieuse la production de déchets verts est importante !
Et comme dans toute entreprise bien gérée, la mécanisation y est maintenant fort développée : engins de coupe motorisés, tondeuses de forte puissance, bennes de déchargement à fonctionnement hydraulique...
Comment faire cohabiter ainsi dans nos lieux de collecte des "pros" et le petit jardinier qui apporte ses deux sacs de verdure ? Eh, bien faites confiance au Syndicat mixte, qui concoit des déchetteries "à l'ancienne", avec des quais dangereux pour une manutention manuelle...
La revendication des "pros" est justifiée : l'épisode "déchetterie" doit être le plus rapide possible, surtout quand il est payé ! mais sutout, il s'agit de traquer le "pro" déguisé en monsieur tout le monde... qui lui, ne paye pas... Une autre histoire de concurrence déloyale, qui est en train de miner les professions d'artisans !
Un service municipal gratuit, à travers un syndicat mixte, crée fatalement des inégalités de traitement. Est-ce là vraiment le rôle d'une municipalité ?
Déchèteries, blocage éphémère hier matin
Télégramme du 11 juillet 2012
Des paysagistes etélagueurs ont barré l'entrée des sites de Crac'h, Carnac et Quiberon, hier, pour obtenir la suppression de barrières placées devant les bennes. Ils ont eu gain decause.
Opération coup-de-poing, hier à 9h, dans les déchèteries de Crac'h, Carnac et Quiberon. Pour manifester leur mécontentement, une vingtaine de paysagistes et élagueurs, ainsi que leurs salariés, ont bloqué leur entrée avec leurs camions. La pomme de discorde? Des barrières anti-chute qui ont été installées devant les bennes, conformément à la réglementation, qui prévoit leur installation au 1erjuillet. Mais celles-ci gênent l'activité des professionnels. «Pour décharger les camions, cela prend trois-quarts d'heure, contre un quart d'heure auparavant, cela nous empêche de travailler correctement», explique Norbert Mathevet, le président de l'Unep-Bretagne, qui regrette de ne pas avoir été prévenu de l'installation de garde-corps dans les six déchèteries du Syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner.
Issue rapide
Jean-Michel Belz, président du syndicat mixte, a rapidement rencontré les manifestants à la déchèterie de Quiberon, tandis que le vice-président en charge du traitement des déchets, Daniel Gentil, s'est rendu à celle de Crac'h. Rapidement, un terrain d'entente a été trouvé: les barrières ont été enlevées dans la journée devant les bennes destinées aux déchets verts et aux gravats dans les six déchèteries du syndicat mixte. Satisfaits, les artisans ont levé tous leurs blocus vers 10h15. Et si la réglementation n'est ainsi plus totalement respectée, Daniel Gentil souligne que «les gardiens prendront toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des particuliers».
Des négociations à venir
Le retrait de ces barrières n'est pas la seule revendication des paysagistes et élagueurs du secteur. Ils réclament également la création de plateformes réservées aux seuls professionnels. Ils demandent aussi que les paysagistes rémunérés en chèques emploi service payent les mêmes taxes qu'eux pour les déchets déposés en déchèterie. «On va essayer de les identifier pour les faire payer eux aussi. Un filtrage à l'entrée des déchèteries est envisagé dans le projet de requalification des déchèteries», leur a répondu Daniel Gentil. Le prix de retraitement des déchets verts et la limitation du dépôt de déchets à 3m³, par jour et par entreprises ont été également abordés. Les deux parties se sont mises d'accord sur une rencontre prochaine, pour négocier l'ensemble de ces questions. Elles devraient associer le bureau d'études chargé du projet de requalification des six déchèteries. Celle-ci devrait débuter en 2013 et s'achever en 2017, pour un coût estimé à six millions d'euros.
• Yann Leon
Commentaires
Procéder par allusions, sous-entendus, phrases biscornues, ça fait peut-être très chic, mais peut-o appeler un chat un chat plutôt qu'un mammifère à griffes, courtes oreilles, pelage plus ou moins long, avec ou sans queue et qui miaule?
Ne te serait-il pas possible d'employer un style moins elliptique, moins ampoulé pour que ton discours soit compréhensible par les gens pas ausi doués que toi dont je fais partie?
Écrit par : JPD | 12/07/2012
il y a des gens qui sous le statut de chèque emploi service font le travail des entreprises . Ils font ce qui est interdit dans ce cas :
ils amènent leurs machines, leurs remorques, vont eux même à la déchetterie avec leurs "employeurs" qui se comportent plutot en "clients". Ceux ci quand ils les payent ont des crédit d'impots. Quand ils ont plus de 70 ans la personne ne leur coute qu'environ 60% de la somme payée nette au salarié soit 9 € de cout réel pour une personne recevant 15€/heure car ils ne payent pas les charges patronales. quand ils ont moins de 70 ans elle leur coute en réalité 90% de la somme
L'entreprise paye de grosses charges dont la TVA et la déchetterie pour les même déchets verts venant des jardins des mêmes personnes privées qui ce qui fait répercuté sur le client un taux horaire beaucoup plus élevé
Alors si décharger à la déchetterie dure beaucoup plus longtemps personne ne voudra plus les employer.
Je comprends que les entreprises râlent.
Il n'y avait comme le dit J pas besoin de tourner autour du pot pour expliquer les choses.
Écrit par : johan | 12/07/2012
Merci johan
Écrit par : JPD | 12/07/2012
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