12/07/2012
Quelle économie ?
Dans la cacophonie actuelle quelle est la ligne directrice économique ?
Le "dogmatisme" est-il compatible avec l'intelligence des décisions économiques ?
A écouter les déclarations de notre nouveau premier ministre, les points abordés lors de la grande conférence sociale, le premier principe est de remettre à plus tard les décisions les plus importantes ! Ce sera le cas du SMIC, de la compétitivité des entreprises, des évolutions du système de retraites, de la rémunération des fonctionnaires et de l'égalité professionnelle...
Le SMIC et son évolution est pour la Gauche le symbole d'une politique, dite sociale ! L'évolution des rémunérations dans la plupart des branches est telle que le salaire minimum est essentiellement utilisé dans la fixation des minima des conventions collectives, car les salaires réels sont nettement au dessus ! Augmenter de 2% conduit à peine à effacer le taux d'inflation...
Les prix de l'énergie sont un autre casse-tête anti-social, car les factures sont envoyées régulièrement à tous les français... Peser sur les prix en les bloquant entraine à terme des besoins de financement des opérateurs, qui comme GDF-Suez sont redevenus entreprise privée (le diable pour les socialistes !). Le jeu juridique du Conseil d'Etat complique un peu plus la tâche d'un gouvernement "dirigiste". Après l'épisode loufoque de la TIPP flottante, qui est enterrée pour cause de baisse des prix est-on "libéral" à la baisse et "dirigiste" à la hausse ?
Eliminer "les hausses" revient à décaler le problème d'ajustement sur les exercices suivants... en pensant que les prix "internationaux" de demain seront "à la baisse"...
Tout ceci n'est qu'un apéritif économique pour des énarquiens au petit pied ! Arnaud, qui est l'homme qui porte le chapeau le plus large dans cette tourmente d'été, le sait fort bien ! Les vrais questions sont au dessert : le financement des charges sociales de la France, qui reposent sur des cotisations assises sur le travail...
Le débat actuel entre TVA et CSG est fonction de l'urgence de la situation. L'apparente accalmie financière pourrait masquer l'intérêt de la TVA, qui est le seul impôt récupéré tous les mois... L'aspect "juste" est idéologique. Quand la contrainte est là, malheureusement bien là, il faut choisir.
Pour des raisons dogmatiques (c'est le gouvernement précédent) une mesure efficace est annulée ! On rêve...Jusqu'aux prochaines secousses...
Mais voyez-vous la seule mesure "instantanée" et peu couteuse n'a même pas été abordée...la durée hebdomadaire du travail, fixée dans le marbre par Martine Aubry... encore un dogme des cuistres socialistes ! Celle qui depuis 1981 mène la France en direct vers le déclin !
Gouverner c'est choisir ! Le "dogmatisme" est-il un choix intelligent ?
Gaz, le gouvernement veut réviser le mode de fixation des tarifs
Le Monde.fr du 10 juillet 2012
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a jugé, mardi 10 juillet sur France 3, que le système de calcul des prix du gaz et de l'électricité était "dépassé" et il a indiqué que le Parlement se saisirait dès l'automne de la question afin d'en "changer".
Le Conseil d'Etat a en effet donné raison à GDF-Suez en annulant l'arrêté de septembre 2011 qui avait gelé les tarifs du gaz, et a imposé au gouvernement de les réviser rétroactivement pour la période allant du 1er octobre 2011 au 1er janvier 2012. Si les clients de GDF Suez devaient effectivement rattraper la perte de revenus de l'opérateur, la facture s'élèverait à environ 280 millions d'euros.
Saisi par GDF Suez et l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode, association de fournisseurs alternatifs comme Altergaz ou Direct Energie), le Conseil d'Etat explique qu'en septembre 2011 l'application de la formule d'évolution des prix du gaz naturel "aurait dû aboutir à une hausse de 10 % environ".
"C'est une décision de l'ancien gouvernement qui vient d'être jugée par le Conseil d'Etat (...) et que nous devons assumer", a souligné M. Ayrault. Mais "ce qui apparaît, c'est que ce système de calcul des prix du gaz - mais ça vaut aussi pour le prix de l'électricité - est de plus en plus compliqué et provoque des contentieux. Donc nous allons le changer parce que c'est un système qui est dépassé", a-t-il poursuivi. "Si vous consommez davantage, vous paierez plus cher - c'est un petit peu comme un forfait téléphonique - (...) Ça permettrait de ne pas pénaliser les familles, de ne pas pénaliser les ménages. Ça aurait à la fois un caractère social mais aussi écologique", a-t-il expliqué.
"IMPACT LE PLUS LIMITÉ POSSIBLE"
"Le gouvernement veillera toutefois à ce que les opérateurs mettent tout en œuvre pour que l'impact social de cette facture différée soit le plus limité possible et le plus étendu dans le temps afin d'être soutenable", avait promis la ministre de l'écologie et de l'énergie, Delphine Batho, un peu plus tôt taclant "l'héritage du précédent quinquennat en matière de prix du gaz". Le gouvernement avait déjà fait part de son intention d'instaurer des tarifs de l'énergie progressifs distinguant les consommations essentielles et celles de confort.
Après l'annulation par le Conseil d'Etat du gel des prix du gaz, Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a estimé de son côté "inconcevable de faire payer la facture aux particuliers et aux entreprises". "L'Etat détient 36 % de GDF Suez. Il est donc surprenant que ce groupe ait pu saisir le Conseil d'Etat pour aller à l'encontre de son principal actionnaire", souligne l'ancien ministre de l'écologie dans un communiqué.
BRAS DE FER
L'actuelle formule de calcul des tarifs du gaz permet une plus grande prise en compte des prix de marché que la précédente - et doit donc actuellement permettre de modérer les hausses -, mais les coûts du gaz importé en France restent majoritairement indexés sur le pétrole.
"Il reviendra à l'avenir au gouvernement, s'il estime que la formule tarifaire aboutit à des évolutions qu'il n'estime pas correctes, de modifier celle-ci ; mais tant qu'elle est en vigueur, il doit l'appliquer, pour ne pas fausser les règles de la concurrence", a souligné le Conseil d'Etat dans son communiqué.
Lorsque les ministres révisent les tarifs réglementés de vente de gaz naturel, a-t-il ajouté, ils doivent "s'assurer que le niveau des tarifs ainsi fixé permet de couvrir le coût moyen complet de fourniture du gaz naturel, tel qu'il est déterminé par l'application de la formule tarifaire (...)".
Lundi, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait proposé de limiter à 2 % la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, afin de suivre à peu près l'inflation. Ce nouveau contournement de l'application de la formule légale d'évolution du prix du gaz augurait un nouveau bras de fer judiciaire avec GDF Suez, engagé depuis des mois dans une bataille avec l'Etat au sujet des prix du gaz.
Une réforme du smic avant la fin de l'année
Le Monde.fr du 11 juillet 2012
En clôture de la conférence sociale qui réunissait depuis lundi autour du gouvernement syndicats et patronat, Jean-Marc Ayrault a tenu à préciser le calendrier social pour les mois à venir. En premier lieu, le premier ministre a annoncé une réforme du salaire minimum "avant la fin de l'année". "Comme l'engagement en avait été pris par le président de la République, nous souhaitons permettre une évolution des règles de revalorisation du smic visant à mieux intégrer la croissance", a-t-il précisé. Parmi les autres mesures annoncées figurent une réforme du financement de la protection sociale en 2013, le lancement d'une mission sur la compétitivité des entreprises et l'ouverture de concertations sur les évolutions du système de retraite, sur la rémunération des fonctionnaires et sur l'égalité professionnelle. A l'inverse, deux mesures emblématiques de la présidence Sarkozy devraient disparaître : les accords compétitivité-emploi, qui devaient permettre aux entreprises d'adapter le travail en cas de baisse d'activité, et la prime "dividende" ou prime "à 1 000 euros", versée aux salariés par les entreprises ayant versé un dividende en progression. Un peu plus tard dans la journée, Jean-Marc Ayrault a déclaré qu'il envisageait également une "réforme structurelle" des tarifs de l'énergie après l'annulation par le Conseil d'Etat d'un gel des tarifs du gaz décidé par le précédent exécutif.
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Commentaires
même quand on pourrait être un peu d'accord avec vous votre ton docte et pompeux nous en empêche.
Une question pouvez vous nous expliquer ce qui dans le cv que vous nous cachez si bien malgré nos demandes réitérées, vous donne les compétences pour donner des leçons ?
Écrit par : johan | 12/07/2012
En fait de dogmatisme tu es orfèvre!
Écrit par : J | 12/07/2012
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