13/06/2012
Le "cocon" ou l'emploi ?
A Saint Pierre les "sages" ont de l'imagination...
Le Conseil des "Sages" de Saint Pierre Quiberon est une institution silencieuse, secrète et peu communicante, comme le proclame son Président (son éminence...). Une sorte de cabinet "noir" ou "rose", qui ne communique qu'avec Madame G. Il vient d'accoucher d'une idée, qui laissera des traces dans l'histoire de notre commune, sur le plan budgétaire, certainement pas sur le front de l'emploi...
On peut s'interroger sur le caractère démocratique d'un tel "zinzin" dans une petite commune aux moyens limités, qui a du mal à boucher les "nids de poule" de ses routes et sur son utilité finalement dans le fonctionnement républicain sous le contrôle des citoyens. Ses rapports ne sont pas publiés et son Président s'emporte violemment dès que l'on aborde cette question...
Après le "cocon", probablement la "maison de retraite", où les "Sages et leur Président" pourront continuer à sussurer à Madame G quelques idées géniales pour développer l'emploi local !
La naissance du Cocon, une idée des sages
Ouest France du 13 juin 2012
Jean Garnier, président du conseil des sages, était présent pour la visite officielle du Cocon de la baie. « À l'origine, le conseil des sages avait créé un atelier petite enfance. Cet atelier avait mené une réflexion sur la crèche et la petite enfance. Nous avions transmis notre idée de lieu d'accueil à la municipalité de Saint-Pierre. Il est dans nos attributions de travailler sur les sujets qui intéressent les Saint-Pierrois. Je suis très satisfait de voir cette idée concrétisée aujourd'hui. »
Des créations d'emplois sans euphorie
Ouest France du 13 juin 2012
Malgré l'embellie, l'horizon reste sombre. Par ailleurs, dans la fonction publique, les effectifs reculent.
L'économie française crée à nouveau des emplois. L'économie s'est remise, timidement, à créer des emplois au premier trimestre : + 18 300. C'est mieux que ce qu'avait provisoirement annoncé l'Institut de la statistique (Insee) mi-mai (+ 10 200). Et mieux que les trimestres précédents, où l'on ne parlait encore que de destruction d'emplois : 28 200 au 3e trimestre 2011 (et non 31 500 comme provisoirement annoncé) et 8 100 au dernier trimestre (et non 22 600). Sur une année pleine, on a créé plus d'emplois qu'on en a détruits : le solde net est positif de 31 000 postes. Les services (hors intérim) ont plutôt le vent en poupe. La construction va mieux, mais l'industrie continue d'enregistrer des pertes.
Il n'empêche : ces créations sont insuffisantes pour stopper la hausse du chômage. « Il faudrait que l'économie crée 30 000 à 40 000 postes au moins chaque trimestre, pour que le chômage commence à se stabiliser », explique Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques. Ces chiffres ne semblent être qu'un répit. L'économiste s'attend à des « ajustements » douloureux dans les prochains mois. Comme l'Insee, qui prévoit, sur l'ensemble du semestre, 49 000 destructions d'emplois.
L'emploi dans la fonction publique recule. Selon un calcul des Échos, l'emploi dans la fonction publique a reculé en 2011 : - 20 000 emplois environ, contre + 5 600 en 2010. Jusque-là, le non-remplacement d'un départ en retraite sur deux était compensé par l'augmentation des effectifs dans la fonction publique hospitalière et dans la fonction publique territoriale. Ce n'est plus le cas car, comme le révèlent des chiffres de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale publiés hier, l'évolution de l'emploi dans ces secteurs, même s'il reste positif, a nettement ralenti en 2011.
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