01/04/2012
L'eau, un sujet "polémique" en Baie de Quiberon ?
Syndicat mixte ou structure départementale ?
Le combat désespéré de Jean Michel Belz contre la "départementalisation" de l'eau se heurte à l'impérieuse nécessité d'investir "rapidement" et "massivement" dans les stations d'épuration de Plouharnel et de Saint Philibert.
Cette lutte de "clocher" est scandaleuse au regard des enjeux sanitaires, sanctionnés par le Préfet par le déclassement des eaux de la Baie de la catégorie A vers la Catégorie B...
Le Syndicat mixte ABQP n'est plus en mesure de faire face à la transformation de l'incinérateur de Plouharnel, des stations d'épuration défaillante et de la modernisation des déchetteries du secteur !
Aujourd'hui cet outil, que représente le Syndicat mixte", a vieilli et abrite encore trop d'intérêts locaux...
Le vrai sujet, qui n'est toujours pas à l'ordre du jour, c'est le choix de nos communes pour un "tourisme de masse", dont les conséquences sur "l'éco-système" commencent à peine à être mesurées...
Alors, que Madame G mette toutes ses forces dans la création d'un Office de Tourisme à Saint Pierre, sa "folie" semble s'apparenter à un "pied de nez" à ses convictions écologiques !
Syndicat ABQP, des excédents... mais pas de marge
Télégramme du 1er avril 2012
Le syndicat mixte ABQP, qui gère l'eau et les ordures ménagères dans le pays d'Auray, a adopté ses différents budgets hier matin. Bilan: il y a des sous mais aussi des dépenses en perspectives.
800.000 € de résultat au premier compte administratif 2011 entériné, près de 2,5millions au deuxième, près de 3millions au troisième... L'exposé de Paul Baudic avait commencé sur de bonnes bases hier matin à Plouharnel, où les délégués du syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner (ABQP) étaient en séance budget. Mais le vice-président à la manoeuvre n'avait de cesse de calmer les enthousiasmes. «Attendez, attendez...». De fait, si le syndicat a engrangé de bons résultats en 2011, il ne dispose pas de marge de manoeuvre. Il suffit de lister les investissements lourds qui se profilent à l'horizon pour s'en convaincre. A la louche, ça donne ceci: 15M€ sur deux ans pour moderniser l'incinérateur de Plouharnel, deux stations d'épuration à rénover à Saint-Philibert (Kerrang) et Plouharnel pour 10M€ chaque, six déchèteries à rafraîchir à raison de deux par an pendant trois ans (environ 1M€ chaque) et un entretien «ordinaire» des réseaux d'eau potable qui atteint 3 à 4M€ chaque année.
Ordures ménagères: augmentation de la taxe
ABQP a d'autant moins de marge qu'en attendant le dénouement du litige qui l'oppose au syndicat départemental (l'ex SDE devenu Eau du Morbihan), le transfert des compétences production et transport de l'eau potable à ce dernier le prive d'une marge de manoeuvre importante. En attendant, le syndicat a décidé de maintenir le prix du m³ à 1,50€ pour le particulier. Il a en revanche augmenté d'1,5% le taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, «pour faire face aux lourds investissements à venir». Pas de marge on disait...
Zones déclassées, les ostréiculteurs inquiets
Ouest du 13 mars 2012
Le préfet devrait prochainement déclasser les zones conchylicoles de A en B.
Trois questions à .... Louis Teyssier, vice président de la section régionale de la conchyliculture.
Qu'est-ce qui motive ce déclassement ?
Les services vétérinaires procèdent régulièrement, environ une par moi, à des analyses pour vérifier la qualité de l'eau, Pour être classé en A, il est nécessaire que le seuil de présence de coliformes fécaux, lors des prélèvements, doit être inférieur à 230 unités par décilitre durant trois ans. Ces coliformes sont des bactéries vivant dans les intestins d'animaux ou humains et leur présence dans l'eau indique une pollution fécale. Ce donc des organismes indicateurs de la qualité de l'eau. Or, nous avons dépassé une ou deux fois ce seuil entre 2008 et 2010.
Que pouvez-vous faire ?
En secteur A on peut commercialiser nos produits de l'élevage ou affinage au consommateur et si nous passons en B, nous avons besoin de bassins de finition qui doivent être alimentés par une eau propre où les coquillages doivent être plongés durant 24 heures. Sur les 40 ateliers de notre zone, production 20 000 t par an, tous ne possèdent pas de bassin et notre production n'étant pas linéaire, les bassins seront bien trop petits à certaines époques de l'année. Quelquefois 50 à 60 % de la production peuvent être envoyés en quelques jours. La difficulté est d'adapter l'outil à la production
Quelle serait la solution ?
Beaucoup sont disposés à s'équiper mais si on multipliait les bassins, les pompages s'avéreraient insuffisants. Il faut donc tout revoir et cela demandera du temps. Pour les alimenter en eau nous avons besoin d'avoir un pompage et de créer une grande réserve où l'eau pompée en B pourrait être purifiée naturellement par les rayons ultraviolets avant d'être redistribuée vers les bassins. C'est très compliqué, il faut trouver un terrain susceptible d'accueillir cette réserve, lancer les études, trouver les financements. Les ostréiculteurs ne sont aucunement responsables de cette dégradation sanitaire mais en sont les victimes. Ce n'est donc pas à eux de payer pour cette installation, surtout qu'ils sont face à une mortalité historique.
1ère édition des Rencontres du cluster Cultures marines
Morbihan.fr du 29 mars 2012
Quelles solutions pour soutenir la filière et ses entreprises ?
Pour répondre aux difficultés rencontrées par la filière conchylicole, le Département du Morbihan lance un "cluster" spécialement dédié aux cultures marines. Les premières rencontres ont eu lieu jeudi 29 mars à l'hôtel du département.
Ce nouvel outil d'animation de projets et d'échanges entre tous les acteurs de la filière a pour objectif de répondre aux attentes des entreprises locales en partenariat étroit avec les syndicats professionnels locaux, les centres de recherches...
un maillon indispensable au regard des enjeux
Animé et financé par le Conseil général, le cluster Cultures marines constitue une réponse concrète au regard des enjeux auxquels sont confrontés l'ensemble des acteurs de cette filière économique très importante pour notre département.
En reprenant un système de fonctionnement qui a fait ses preuves dans d'autres secteurs d'activités (Nautisme et construction navale, Electronique, technologie de l'information et de la communication, Métiers d'art, Industrie agroalimentaire, Habitat durable), le Conseil général poursuit son engagement sans faille auprès des professionnels touchés par une crise sans précédent.
le Département en soutien des cultures marines
Le Département accompagne la filière et a versé, depuis 2006, plus de 2 300 000 € aux entreprises pour les aider à sauvegarder leur activité.
Il a ainsi favorisé l'implantation de nouvelles entreprises, soutenu l'investissement dans les chantiers existants ou financé des programmes de recherches sur les causes de mortalité des naissains.
Véritable laboratoire d'idées et de projets, lieu de rencontre entre l'ensemble des acteurs des cultures marines (chefs d'entreprises, chercheurs, élus locaux, partenaires institutionnels et professionnels), ce cluster doit permettre l'émergence de solutions concrètes et opérationnelles pour sortir de la crise.
Au cours de cette présentation, 3 grands thèmes sont abordés :
• La place des cultures marines sur le territoire morbihannais
• La qualité des outils de production et des produits
• La qualité des milieux de production
le Morbihan : l'un des premiers centres français de productions maritimes
Une véritable richesse économique en Morbihan avec environ :
• 320 entreprises, 1100 ETP en 2006 pour environ 950 actuellement,
• 5 800 Ha dont 2 700 en baie de Quiberon,
• 20 000 T d'huîtres creuse en 2006 pour environ 7 000 voir moins en 2011,
• 4 à 5 000 T de moules en 2006, autant sinon un peu moins en 2011,
• autres coquillages : "production" annuelle estimée à environ 600 T,
• la baie de Quiberon : centre de captage d'huitres plates et environ 500 T.
Commentaires
Eh zenbar...chuis sur que je te manquais.........Chapeau.....toi l'écologie tu t'y connais un max avec ta centrale nucleaire.....ton autoroute....et tes zones industrielles......t'as mangé du clown ce matin...........
Écrit par : Séraphin Lampion | 01/04/2012
LES MOBIL HOMES installés au camping municipal de PENTHIEVRE vont exercer leur métier de "restauration rapide" dans l'illégalité la plus totale.
( voir article PLUS VERT QUE MOI...............)
Écrit par : HENRI 2 | 02/04/2012
LES MOBIL HOMES installés au camping municipal de PENTHIEVRE vont exercer leur métier de "restauration rapide" dans l'illégalité la plus totale.
( voir article PLUS VERT QUE MOI...............)
Écrit par : HENRI 2 | 02/04/2012
LES MOBIL HOMES installés au camping municipal de PENTHIEVRE vont exercer leur métier de "restauration rapide" dans l'illégalité la plus totale.
( voir article PLUS VERT QUE MOI...............)
Écrit par : HENRI 2 | 02/04/2012
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