27/03/2012
Un "sénateur" qui ne connait rien "aux conséquences épouvantables" d'une caution bancaire !
Auray, modèle de gestion pour Saint Pierre Quiberon, gère mal sa commune !
Faut-il aujourd'hui changer la présentation des comptes communaux et y ajouter "les engagements hors Bilan" ? Ce serait la meilleure réponse à la prise de position de Michel Le Scouarnec, sénateur, sur la question des cautions accordées ! Bretagne Sud Habitat, comme toute entreprise qui construit des logements, n'est pas à l'abri de mauvaises surprises... et sa mise en redressement judiciaire et liquidation entrainerait automatiquement la mise en oeuvre des cautions accordées...
Cautionner est un acte "dangereux" en matière de gestion ! Et à Auray, qui dispose d'une majorité favorable à son Maire, le Conseil municipal n'est certainement pas le contrepoids suffisant aux décisions de son premier magistrat !
Le discours sur la "stabilité" des impôts locaux est équivoque, puisque les recettes municipales ont augmenté "naturellement". Ce "haut fait d'arme" est également mis en avant par Madame G à Saint Pierre !
Quant au choix stupide effectué sous l'emprise de la mode écologique pour la création d'une "chaudière à bois" au Gumenen il révèle au grand jour q'un mauvais investissement pèse sur les successeurs de Michel Le Scouarnec au moins pour une vingtaine d'années...
Athéna, le Centre Culturel d'Auray, laid, mal construit et dans un état pitoyable nécessite bien évidemment des investissements de confortement...
Le "solde" entre recettes et dépenses de fonctionnement est un des plus bas du département, si on le rapporte à la population concernée !
Des questions donc sur une gestion "trop longue" par la même équipe à Auray ! 2014 sera l'occasion de faire un "bilan" global, comme à Saint Pierre Quiberon !
Budget à Auray, le jour de l'opposition plurielle
Télégramme du 26 mars 2012
Pas facile de faire entendre sa voix lorsqu'on est dans l'opposition. À deux ans du renouvellement, l'opposition, ou plutôt les oppositions au sein du conseil municipal d'Auray, entendent monter au créneau ce soir à l'occasion du vote du budget.
Il y a un mois, lors du débat d'orientation budgétaire, Michel Le Scouarnec mettait en avant des dépenses de fonctionnement maîtrisées, des recettes à la hausse et annonçait tout sourire qu'il n'y aurait «pas de hausse d'impôts».
«5.000 € d'endettement»
Mais il est entendu qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres. Et de fait, l'opposition alréenne a une tout autre lecture du budget qui sera -malgré elle- adopté ce soir. L'opposition ou plus exactement les oppositions, puisqu'à l'exception du trio centriste constitué de Didier Le Bras, Monique Fichet et du démissionnaire Fabrice Thomas (Le Télégramme de samedi), les élus de la liste l'Union pour Auray ne parlent pas d'une seule voix. D'ordinaire parmi les plus offensifs, Yves Bienvenu sera absent ce soir. Il s'en remet à l'analyse, très sévère, d'Alain Bourneau: «Ce budget est la traduction de la gestion quotidienne d'une gauche qui ne s'est pas préoccupée de l'avenir des jeunes». Comme il le fait régulièrement, l'élu d'opposition fustige l'incapacité de la majorité «en place depuis 1995» à créer les conditions de l'emploi et de filières d'enseignement post-bac. S'agissant du budget proprement dit, il conteste, soutenu par Yves Bienvenu, le chiffre officiel d'endettement (1.144 € par habitant). «Si l'on y ajoute les 47millions de caution bancaire consentis par la ville à Bretagne-Sud Habitat pour la construction des logements sociaux, l'endettement approche les 5.000 €par habitant». On le répète, on peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres. L'élu d'opposition conteste également la «non-augmentation d'impôt» revendiquée par la majorité.
Impôts: «+4,22%»
Le raisonnement est le suivant: la majorité n'a certes pas augmenté les taux dont elle a la maîtrise, mais elle bénéficie de l'augmentation des bases, résultant de la politique nationale. Même s'il reconnaît que l'augmentation du nombre de logements joue un rôle dans l'augmentation, Alain Bourneau a fait ses comptes: «273.000 € de recette supplémentaire, soit une augmentation des impôts de 4,22%. Si on ne voulait pas augmenter les impôts, il fallait baisser les taux». Au nom du trio centriste, Didier Le Bras a défendu la même position en commission des finances. En vain.
«Manque de transparence»
Didier Le Bras s'insurge également contre le «manque de transparence» de la municipalité: «On a appris qu'il y avait des ordres du jour différents qu'on soit là ou pas. On n'a plus les comptes rendus. Et on inscrit 7 millions de travaux dans le budget alors que le budget travaux n'est pas passé en commission travaux!». En marge du budget mais toujours dans le cadre d'un dossier qui sera abordé ce soir, le bilan d'un an de fonctionnement de la chaudière bois du Gumenen, le trio centriste évoque un parjure de la municipalité. «Ils avaient promis une facture en baisse de 18% et elle est en hausse de 30%. On nous dit que demain, ça sera moins cher parce que le gaz augmentera, etc. etc. Peut-être... Mais en attendant, qu'ils assument le choix qu'ils ont fait et qu'ils payent une partie de l'abonnement». Bref, les débats seront un peu moins consensuels que d'habitude ce soir au conseil municipal. Et le budget ne sera pas adopté àl'unanimité.
• Benoit Siohan
Yves Roquet revendique «un budget offensif»
Yves Roquet, adjoint aux finances, a préparé le budget. Il le revendique «offensif dans la continuité». Les amateurs de projets nouveaux d'envergure devront passer leur chemin. Les gros investissements de 2012 sont les mêmes que ceux des années précédentes: - Le renouvellement urbain du Gumenen. - Les travaux à Saint-Goustan. - Les services municipaux. Le fait majeur est que le budget comportera beaucoup de reports d'opérations non réalisées en 2011 «pour des raisons indépendantes de notre volonté» (par exemple, le report des travaux au Penher pour cause de faillite d'une entreprise).
«Pas de choix cornélien à effectuer»
Ces reports expliquent largement l'augmentation d'un budget qui passe de 28,8 à 30,4millions. Grâce aux investissements consentis ces dernières années (économies d'énergie), plus généralement à une maîtrise des dépenses de fonctionnement ainsi qu'à une bonne surprise en matière de droits de mutation, le budget est «confortable»: «On n'a pas eu de choix cornéliens à effectuer». L'adjoint aux finances l'estime toutefois «offensif», citant notamment des travaux à Athéna (47.000 €) ainsi que sur la voirie et les réseaux (1,1M€) et la réalisation d'un parvis devant l'église Saint-Gildas. «Lorsqu'on améliore le cadre de vie, c'est une vraie perspective, ce n'est pas un manque d'ambition». Malgré la marge dont elle dispose cette année, la municipalité n'a d'ailleurs pas envisagé de baisser l'impôt ainsi que le demande l'opposition. «On ne prépare pas l'avenir en se privant de recettes. On aurait pu faire un coup politique, oui».
Michel Le Scouarnec, maire, répond à Bourneau et restera conseiller municipal
Télégramme du 27 mars 2012
Michel Le Scouarnec a vécu, hier soir, son dernier budget en tant que maire d'Auray. Il quittera son poste fin juin, mais continuera tout de même de siéger au conseil. «Ce budget, il est beau, c'est même le plus simple qu'il m'a été donné de préparer», a-t-il expliqué hier avant de s'en prendre àAlain Bourneau, dont il dénonce le «mensonge». Dans notre édition d'hier, l'élu d'opposition avait estimé que la dette par habitant s'élevait à près de 5.000€ (contre 1.144) en incluant la caution bancaire consentie par la ville àBretagne Sud Habitat. Or «cette pratique ne nous a jamais conduit à rembourser un seul euro», assène le maire. Nous rendrons compte des débats demain.
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