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26/03/2012

Nos petits trésors ?

Kergonan, Fleurs des 7 îles, fêtes historiques de Vannes, la MAL à Auray...

Ce "melting Pot" ne vous laissera pas indifférent... A part le fleuriste, connu dans toute la Bretagne, les autres activités sont "immatérielles" !


Plouharnel, l’abbaye de Sainte-Anne de Kergonan rénove son hôtellerie
Ouest France du 21 mars 2012

Le Père Abbé Philippe Piron devant l’hôtellerie Saint-Martin.

Depuis 1897
L’abbaye Sainte-Anne de Kergonan a été fondée en 1897. A l’époque, une dizaine de moines venus de Solesmes s’y installent. En 1901 les moines sont chassés de France, rappelle le père abbé Philippe Piron. Nous sommes revenus en 1920. Un retour de courte durée. La seconde guerre mondiale les chasse à nouveau. L’abbaye Sainte Anne est occupée par les Allemands. Les moines se réfugient à la Chatreuse d’Auray. Le retour définitif des moines a lieu en 1946.

Saint-Benoit
L’abbaye Sainte Anne abritent des moines bénédictins. Ils vivent selon la règle de Saint Benoît : outre de grandes heures de prières, les moines se consacrent également au travail manuel et intellectuel et nourrissent une tradition d’accueil et d’hospitalité. A cette fin, depuis septembre dernier, l’abbaye Sainte Anne de Kergonan s’est engagée dans la rénovation de son hôtellerie Saint Martin. Jusqu’à 1000 retraitants ont été reçus chaque année à Plouharnel.
Un million d’euros
La bâtisse dédiée à l’hôtellerie date de la création de l’abbaye. Soucieux de préserver ce patrimoine, les moines ont engagé des travaux de rénovation tout en gardant les murs des façades. Cette rénovation prévoit un aggrandissement de la bâtisse. « Nous aurons treize chambres, toutes équipées d’une salle de bain attenante » détaille Dom Piron. Le chantier avance bien, mené par un ensemble d’artisans morbihannais.
Pour soutenir financièrement le projet, épaulé par le Conseil Général au titre de la sauvegarde du patrimoine, l’abbaye a aussi lancé un appel à soutien. « Le projet de l’hôtellerie Saint Martin coûte environ 1 million d’euros. Nous avons une mise de fonds monastique, mais elle est loin de couvrir cette somme ».
Un autre projet
D’autant que les moines de Kergonan nourrissent d’autres projets. Dont la création d’une autre seconde hôtellerie, Saint Placide. Un cloître, une infirmerie avec un ascenseur, une bibliothèque. Avec l’hôtellerie Saint Martin, l’enveloppe globale des travaux atteint entre 3 et 4 millions d’euros.
Vingt-cinq moines
L’abbaye Sainte Anne de Kergonan compte aujourd’hui vingt-cinq moines. La moyenne d’âge est de 52 ans. Deux entrées au noviciat ont été célébrées l’an dernier. Deux autres novices pourraient être intégrés cette année. « Nous avons l’espérance de revenir à 30 ou 35 ».

Fleurs des 7 îles, l'horticulteur fier de ses bonnes pratiques
Télégramme du 22 mars 2012

À deux pas de la RN165, la zone du Kenyah àPlougoumelen abrite la plus grosse entreprise horticole du département. «Gros mais propre», assure en substance Loïc Cheval, le patron.

Avant d'atteindre sa croissance maximum, Fleurs des 7 îles asubi une transplantation. Il y a déjà 25ans que Loïc Cheval acréé l'entreprise à Baden, tout près... des 7îles. Priée de subir une taille drastique ou de déménager lorsque la loi Littoral acommencé à s'appliquer avec force au bord du golfe, elle a trouvé refuge à Plougoumelen en 2004.

2,7 hectares de serres
«Nous étions déjà onze là-bas, se souvient Loïc Cheval, le patron et le fondateur». Aujourd'hui, l'effectif est de quatorze permanents, auxquels il faut ajouter «huit saisonniers qui sont là sur de très longues périodes. Ce sont presque des temps partiels. Et avec les véritables saisonniers, on monte à 30 au printemps». Le plus gros horticulteur du Morbihan se revendique aussi comme le premier employeur de la commune de Plougoumelen. Sur cinq hectares en bordure de la RN 165, dont 2,7 de serres de différents formats et natures, il s'est fait une spécialité de cultiver les plantes vivaces de climat doux, originaires du bassin méditerranéen. De la première pousse à la mise en pot à la main ou à la machine, ce sont environ 1,5million de plants issus de plus de 1.000 variétés de végétaux qui sortent chaque année des serres de Plougoumelen. La plupart sont ensuite acheminées en camion vers les grandes surfaces spécialisées du Grand Ouest, où elles sont vendues avec une étiquette de l'enseigne. Pour acheter la même plante avec une petite étiquette Fleurs des 7îles, représentant une coccinelle croquant dans une feuille verte, il faut aller chez un grossiste ou venir à Plougoumelen. La vente au détail représente encore 20% du chiffre d'affaires total, qui a culminé à 1,8million d'euros en 2011.

L'eau intégralement recyclée
En s'implantant sur Plougoumelen en 2004, Loïc Cheval a pris en compte les problématiques déjà très prégnantes à ce moment-là de consommation d'eau et de traitements phytosanitaires. «On recycle toute l'eau qu'on consomme, assure-t-il. Grâce àun système de canalisations, on ne perd pas une goutte. On aaussi fait une fosse de lagunage avec des sables particuliers et des roseaux plantés dessus. On récupère l'eau de pluie sur toute la surface des serres et on fonctionne en circuit fermé, à part parfois en hiver quand la lagune déborde. En été, on peut aussi puiser dans notre puits artésien, mais ce n'est pas nécessaire tous les ans». L'entrepreneur, fort d'une certification européenne, revendique également «des bonnes pratiques» en matière de traitement. «On utilise très peu de produits chimiques. On fait beaucoup appel aux auxiliaires», ces petites bêtes qui, pour certaines d'entre elles, sont produites dans l'exploitation. Mais pas les coccinelles qui, elles, arrivent par camions.

Fêtes historiques 2012, Vannes fera honneur à un cardinal
Télégramme du 19 mars 2012

Vannes prépare ses 27e Fêtes historiques de juillet. Les figurants étaient réunis vendredi soir par l'équipe de Jean-Philippe Breton pour prendre les premières consignes.

Après avoir l'an passé célébré les noces de Marguerite de Bretagne, fille et héritière du duc Pierre II avec François d'Etampes, en 1455, Vannes va accueillir cet été le cardinal Pucci. Nous serons en 1531, sous le règne de François Ier. Vannes était à l'époque siège épiscopal et dévolue à ce titre à des cardinaux italiens. Pucci était un Florentin. La vue de la pourpre portée par un digne représentant du pape ne plongera pas pour autant cette bonne cité dans un abîme de pénitence. La nomination du cardinal Pucci fut accompagnée de festivités que l'équipe des Fêtes historiques va nous faire revivre au travers d'un défilé haut en couleurs. Un carrosse rose, flanqué de chevaux, de chiens et d'oies (populaires à l'époque) emmènera le cortège à travers les rues de la ville.

Trois jours de fêtes
Six cents figurants bénévoles sont attendus, plus 400 professionnels. Et si le public répond présent comme l'an passé, on peut tabler pour ces deux journées de festivités sur la venue de 120.000 spectateurs. Le programme. Le jeudi 12juillet, le jardin des remparts accueillera un campement de la Renaissance où sera donné un spectacle alliant eau, feu et musique. L'église Saint-Patern résonnera des accords de musique ancienne importée de l'Hôtel de Limur. Le vendredi13 et le samedi 14juillet, les 1.000 comédiens en habit d'époque paraderont dans la ville derrière le cardinal Pucci. Défilés à 16h30 et 22h30. Ces deux journées s'achèveront sur les remparts par un feu d'artifice. Le 14juillet, l'Esplanade du port passera, toutefois, de la mitre cardinalesque à la cocarde tricolore à l'occasion du bal populaire offert par le Comité des fêtes.

Distinction européenne
Les bénévoles vont devoir se mettre vite dans le vif du sujet. Le 7avril, ils suivront un stage, le 24juin commenceront les répétitions dans la cour du collège Jules-Simon. La générale en costume est prévue le 8juillet entre 18h et 20h. Jean-Philippe Breton a indiqué que ces réjouissances vannetaises ont été retenues une nouvelle fois par la Confédération européenne des Fêtes historiques au titre de l'un des meilleurs rassemblements du genre. «Ces fêtes, souligne Martine Allain, ne devront pas être seulement historiques mais aussi authentiques».

La Mal à Auray, de 120 à 1.950 adhérents en 40 ans
Télégramme du 7 mars 2012

Créée par la commune, le 15mars 1972, et initialement nommée Club des jeunes d'Auray, la Maison d'animation et des loisirs (Mal) s'est considérablement développée au fil du temps. Elle fête aujourd'hui ses 40 ans et s'en porte plutôt bien.

Au départ de la création de la Maison d'animation et des loisirs: une orientation des services publics en faveur des jeunes du milieu rural. Un certain nombre de lieux, baptisés Mille-clubs, sont alors mis en place dans différentes communes pour permettre à ces jeunes de se retrouver. Le 15mars 1972 émerge, à l'emplacement actuel de la Mal (quartier Le Gumenen), un bâtiment en préfabriqué destiné à abriter le Club des jeunes d'Auray (CJA), géré par un animateur mis à disposition par la mairie. L'objectif est de favoriser la culture et les loisirs: on s'y retrouve autour d'une cheminée, d'un bar, de morceaux de musique ou des soirées de concert et des expos. Un certain nombre d'activités sont proposées dès 1977. 160 personnes fréquentent alors le club.

Des hauts et des bas
Le 30mars 1977, le CJA est rebaptisé pour devenir Maison d'animation et des loisirs. Albertine Gillet, animatrice gym depuis 1982, témoigne: «Lorsque je suis arrivée en octobre, l'association n'existait pour ainsi dire plus (bilans financier et moral négatifs). J'ai commencé la gym avec trois personnes et terminé l'année avec 18. J'ai passé beaucoup de temps à faire de la publicité, et rencontrer les gens pour leur faire prendre conscience du renouvellement de la population qui fréquentait alors l'association». Au fil des mois, les choses évoluent et le bâtiment est même agrandi pour pouvoir accueillir correctement activités et utilisateurs.

Un bâtiment neuf depuis 2004
En 1984, l'association compte 360 adhérents et pas moins de seize activités. La Mal organise également des spectacles, un festival de marionnettes (à l'origine de Méliscènes) et accueille le Point information jeunesse (Pij). Après avoir souffert de la vétusté de ses bâtiments ainsi que de l'ouverture du centre culturel Athéna, en 1990 (en ce qui concerne notamment l'offre de spectacles), l'association bénéficie finalement d'un bâtiment neuf en septembre2004. Elle mise, depuis toujours, sur la diversification des activités et populations d'âges, et compte aujourd'hui 1.950 adhérents. À noter Assemblée générale, samedi 10mars, à18h, àla Maison d'animation etdes loisirs, 2, rue Auguste-LaHoulle.
«Le lien social est plus important que l'activité»
Édith Pennec ne varie pas dans le leitmotiv qui la guide: «Loisirs et accessibilité pour tous». Rencontre avec la directrice de la Maison d'animation et desloisirs.


Dans quel contexte êtes-vous arrivée à la direction de la Mal?
Je travaillais déjà dans le secteur éducatif sur un autre département. Je suis arrivée ici en 1996, date à laquelle la nouvelle municipalité s'est «éloignée» de la Maison d'animation et des loisirs, en chargeant l'association d'effectuer l'embauche d'un directeur permanent. La structure bénéficiait, jusqu'alors, d'un lien avec la mairie qui lui avait, elle-même, délégué un directeur (parallèlement en poste à la municipalité), en 1974. Il a donc tout fallu redynamiser. Ce que j'ai fait en remettant en place de nouvelles activités, doublant ainsi le nombre d'adhésions dès la deuxième année (passant de 646à1.343 en 1997).

Comment se porte aujourd'hui l'association ?
La Mal est une association saine avec un budget qui tient la route. Le conseil général a tendance à se désengager et nous ne sommes par toujours garantis du montant des subventions allouées par la mairie (environ 70.000€ ces derniers temps), somme conséquente qui nous permet vraiment de fonctionner. En deux ans, on a dû perdre un peu plus de 15.000 €. Il faut donc gérer en conséquence et voir si on ne sera pas contraints de revenir sur les tarifs, qui resteront, malgré tout, appliqués de manière très adaptée (de 30 à 80% de réduction suivant la situation familiale).

Quels sont vos projets pour l'avenir ?
On essaie toujours de garder un certain dynamisme. Nous sommes à l'écoute des adhérents et tentons d'y répondre en mettant régulièrement en place de nouvelles activités, par exemple de l'accordéon et de la poterie raku depuis septembre. Il y aura peut-être de la danse tahitienne à la rentrée prochaine, mais le programme définitif ne sera fait qu'en mai-juin. Dans tous les cas, l'activité est souvent l'alibi de la rencontre et du partage avec les autres. Personnellement, je pense que le lien social est même plus important que la technique de l'activité en elle-même.
35 activités différentes pour tous âges et tous budgets
Les chiffres l'attestent: la Mal a pris du coffre depuis sa création. En 2011, la Maison d'animation et des loisirs a géré un budget de 407.904€, contre 1.546€ en 1972. Elle a toujours gardé son statut associatif (loi 1901). L'équipe est constituée par la vingtaine de bénévoles du conseil d'administration (dont Céline Mathieu à la présidence) et les 33 salariés ou prestataires de l'association.

Loisirs sportifs et culturels
Elle compte 1.950 adhérents et propose 35 activités différentes àtoutes les tranches d'âges, de la gym bébés à celle des seniors. Elle s'adresse aussi à tous les milieux sociaux: plusieurs réductions tarifaires sont en effet accordées suivant les niveaux de revenus, jusqu'à 80% dans certains cas. De la musique (éveil, accordéon, guitare) à l'informatique, en passant par tous types de danses, la photographie, l'équitation et les arts plastiques, l'anglais ou le yoga... La Mal est un lieu de loisirs sportifs et culturels, mais également d'expositions, de création, de représentations théâtrales et d'auditions. L'association est par ailleurs très impliquée dans de nombreuses actions, parfois en partenariat avec la municipalité d'Auray et le centre culturel Athéna, entre autres. Renseignements Maison d'animation et des loisirs: 2, rue Auguste-LaHoulle, 56400Auray. Tél.02.97.24.26.79. Site: www.mal-auray.org

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