09/03/2012
Zones humides à Saint Pierre ?
Le lotissement de Kerbourgnec, décidé par la Mairie, sans tenir compte de l'inventaire ? Vive le PLU...
Chez les "écolos" les plus verts la poussée de fièvre est certainement terrrible... et seule, une inondation hivernale n'a fait que constater la présence d'eau (un marais je vous dis !) au pied des nouvelles habitations, construites pour des raisons d'économie au ras des pâquerettes...
Même sujet au Petit Rohu à propos du drainage des eaux pluviales au bas de la rue du Parco, le long du camp de camping municipal... L'émissaire dispose d'un diamètre insuffisant... résultat le Père François a fait poser un panneau "risques d'inondation" !
Sur la plage du Petit Rohu un émissaire "traine" sur plusieurs mètres... devant le danger on a posé un rocher devant la bouche !
Avez-vous vu au Rohu un agent municipal nettoyer les rues envhies par des aiguilles de pins de plusieurs génération ? Non, aujourd'hui on repeint le bureau du camp de camping...
Sur le double huit de Madame G sur la route départementale on constate la présence de "jardiniers municipaux" , comme à Kerhostin, la fidèle. Au Petit Rohu on attend depuis 5 ans des "mains vertes" pour entretenir les bords de plage en abandon total !
"Zones humides" à Saint Pierre, c'est la pagaille ! A qui la faute ?
Zones humides à Auray, l'inventaire validé
Télégramme du 6 mars 2012
Le syndicat mixte du Loc'h et du Sal vient d'achever l'inventaire des zones humides. Il aété validé par la municipalité, qui pourra s'y appuyer lors des modifications de documents d'urbanisme.
Avec l'inventaire des zones humides, réalisé par le syndicat mixte du Loc'h et du Sal, c'est un document nécessaire, notamment en termes d'urbanisme, que vient de valider la municipalité. Servant de transition entre un espace terrestre et un espace aquatique, ces zones humides, véritables zones tampon, avec leur faune et leur flore, concourent à l'équilibre écologique d'un secteur... Elles sont donc aujourd'hui particulièrement protégées. Le bassin-versant du Loch et du Sal est soumis à une forte pression urbaine, engendrant une consommation importante de l'espace. Ainsi, entre1995 et 2005, la population y a progressé de 16%. Une croissance qui a soulevé la nécessité d'une coexistence harmonieuse entre l'urbanisme et la gestion de l'eau. D'où la réalisation de l'inventaire des zones humides, dans le cadre d'une charte «Eau et urbanisme», adoptée en 2009. Les objectifs de cette étude étaient doubles: mieux connaître ces espaces afin d'améliorer leur gestion et les inscrire dans les documents d'urbanisme, afin de mieux garantir leur préservation par un zonage spécifique et un règlement adapté.
Auray, peu humide
Au final, Auray n'abrite que 3,88% de zones humides soit 26,84 hectares pour 12km de cours d'eau identifiés. Ce taux est particulièrement faible, une commune comme Plougoumelen, par exemple, en étant à plus de 20%. Une certaine rareté, qui est liée à la typologie de la commune, avec un point haut et des vallées encaissées, deux paramètres qui ne favorisent pas le développement des zones humides. Sur ces 26 ha, les boisements humides et les vasières sont les milieux prépondérants. Par ailleurs, les plans d'eau sont très peu représentés, puisqu'ils ne représentent que 8,1% des zones humides, soit 0,3% seulement de la surface totale de la commune. C'est sur cette étude, et sur la volonté affichée de préserver les milieux naturels, que se baseront les futurs documents d'urbanisme.
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