Les Secrets de Saint Pierre

Zone artisanale de Quiberon, le prix des lots est fixé
Ouest France du 7 mars 2012


Les travaux sur la sixième tranche de la zone artisanale plein ouest ont consisté en la réalisation de lots, proposés à des entreprises, en priorité locales.

La superficie totale de la zone commercialisable est de 12 120 m², et a été divisée en quatorze lots. Dix artisans ont déjà montré leur intérêt pour onze lots. Le prix a été étudié puis fixé à 70 € le m² par la commission de la zone artisanale.

Il faut y ajouter la taxe de raccordement aux égouts de 1 850 € par lot. « Quelques-uns sont encore disponibles. Dès aujourd'hui, nous allons prendre contact avec les artisans pour leur communiquer le prix définitif des lots. La commission se réunira ensuite de nouveau pour l'attribution des lots », commente Claudine Gontard, adjointe au développement économique et à l'aménagement urbain.
Mardi matin, elle était accompagnée, sur le chantier, de Louis Buisson, conseiller municipal, Jean-Claude Martin, directeur des services techniques de la Ville, et Matthieu Rondeaux, responsable du service urbanisme et foncier.

Ce chantier, commencé à l'automne, a vite avancé. Une voie, aujourd'hui bien connue des Quiberonnais et Saint-Pierrois, a été ouverte sur l'avenue du Général-de Gaulle, au niveau du rond-point du Nourlès.
Et pour l'an prochain, le centre technique municipal de 2 900 m² sera construit. Il regroupera les différents services de la Ville afin d'en optimiser la gestion.
Un bâtiment neuf comprendra des bureaux, des ateliers de menuiserie, plomberie, un garage. Le

Tourisme d'affaires, la ville de Vannes a ses chances
Télégramme du 6 mars 2012

Le projet de salle de congrès à Chorus peut faire décoller le tourisme d'affaires àVannes. Laville deviendrait alorsl'égale deSaint-Malo surlacôte nord.

Le projet de salle des congrès au parc Chorus va donner des ailes au tourisme d'affaires à Vannes. La cité des Vénètes, à deux heures trente de Paris en 2015, pourrait alors égaler, voire détrôner, Saint-Malo, la Cité des corsaires, place forte des congrès sur la côte nord de la Bretagne. Comment ? Cela semble évident: dotée d'un tel équipement, Vannes pourrait alors faire valoir ses inestimables atouts: la vieille ville, la proximité du golfe, son climat plus clément, sa capacité hôtelière qui s'est renforcée depuis quelques années et enfin sa position stratégique: à mi-chemin entre Brest et Angers. Inutile de convaincre Nathalie Poncer, conseillère municipale déléguée au tourisme et présidente de l'office de tourisme de Vannes Golfe du Morbihan. Elle a une foi inébranlable en la capacité de la ville de Vannes à se positionner sur le créneau dutourisme d'affaires: «La ville peut être un endroit de charme, de finesse et bien équipé où l'onpeut vivre des émotions en équipe».

1.000 places et modulables
Comment l'élue imagine-t-elle cette salle de congrès? Une jauge de 1.000 places, des m² pour installer des stands, et surtout modulable pour se transformer en un clin d'oeil en une salle de gala. «Une salle de gala pour clore un congrès, c'est incontournable. À l'heure actuelle, les soirées de gala ont lieu au Pac, au domaine de Porho à Saint-Nolff, à Chorus, voire sur les bateaux de croisière mais dont la capacité d'accueil est limitée», dit-elle.

Impact économique durant toute l'année
Ainsi dotée, la ville de Vannes pourrait pleinement tenir sa place dans le réseau Congrès cités qui regroupe douze villes de taille moyenne: «Ce réseau favorise l'échange de fichiers et de savoir-faire entre ces villes à taille humaine», dit Bruno Bodard, directeur de l'office de to
urisme.
Si le développement du tourisme d'affaires est à ce point important, c'est aussi parce qu'il a un impact économique non négligeable. Il fait travailler les hébergeurs, les restaurateurs, les bars, les transports, et les commerces. Une activité au double effet: elle se déploie hors juillet-août tout en bénéficiant indirectement à la période estivale. Car les études montrent qu'un tiers des congressistes, séduits par la région, y reviennent en vacances avec leurs familles.

Vannes congrès : dix à quinze manifestations par an
Vannes congrès est le maillon incontournable dans la coordination des congrès. Ce service spécifique de l'office de tourisme est assuré depuis 1993 par Marie Yvenou.
Vannes congrès gère dix à quinze manifestations par an, des congrès et colloques qui réunissent de 100 à 1.000 personnes. Ce service de l'office de tourisme, dédié au tourisme d'affaires, est confié à Marie Yvenou, aux commandes depuis 1993. Son rôle est central: de la commercialisation à l'accueil des événements en passant par la logistique. «Lorsque j'ai une demande pour un congrès, je dois trouver la salle, les hôtels, la restauration, organiser les transports en navettes, trouver des idées de sorties», dit-elle. Pour faire court, elle décharge les organisateurs des soucis liés à l'organisation pratique de leur manifestation et leur permet de se concentrer sur le contenu même du congrès. Une mission qu'elle accomplit avec une parfaite neutralité en faisant travailler tous les socioprofessionnels (taxis, autocaristes, croisiéristes, magasins de souvenirs, traiteurs) et commerces de la ville.

À l'agenda 2012
Pour 2012, l'agenda de Vannes congrès commence à se garnir. Les 29 et 30avril, Vannes accueillera le réseau des cadres salariés Generali (220 personnes). À la Pentecôte au mois de mai, ce sont les auto-écoles qui tiendront congrès au Pac avec 650participants. Du 15 au 17juin, ce sera le Club 41 (les chefs d'entreprise de plus de 40ans). Ils tiendront leur congrès national au Pac et à Chorus avec 1.500 participants. Après l'été, les 27 et 28septembre, place au congrès de l'Association des placements familiaux, avec 600 à 700 personnes au Pac. De taille plus modeste, le colloque d'une promotion d'anciens de Coëtquidan se tiendra les 6 et 7octobre, en présence de 80 personnes. Marie Yvenou sait gérer la diversité. Chaque congrès est pour elle une nouvelle aventure. La plus surprenante? Sans hésiter le congrès des jeunes chefs d'entreprise et professions libérales de moins de 40 ans en 2007 avec 1.700 participants: «Chorus avait été aménagé en plage d'Ibiza. Pour entrer, il fallait traverser la carlingue d'un avion»!

Le secteur en chiffres
215. C'est le nombre de manifestations reçues à Vannes pendant l'année 2010-2011. Parmi celles-ci, on comptait treize congrès importants avec plus de 400 participants et 64 manifestations de moindre ampleur, de niveau départemental ou régional. L'année 2012 se présente bien avec treize congrès déjà programmés. 170. C'est la dépense moyenne en euros et par jour d'un congressiste. Sachant qu'un congrès, selon sa taille, peut compter de 50 à 1.200 participants. On estime que 35% de la dépense est liée à l'hébergement, 20% à la restauration et 24% aux dépenses personnelles. En 2005, cette dépense était de 146 €. 1.161. C'est la capacité hôtelière (nombre de chambres) à Vannes. Deux établissements en quatre étoiles soit 70 chambres; sept établissements en trois étoiles soit 427 chambres; dix établissements en deux étoiles soit 327chambres et six établissements en économique, soit 337 chambres. Sur ces 1.161 chambres, 300 sont à proximité immédiate du Palais des arts. 150. C'est le temps en minutes (soit 2h30) qu'il faudra pour venir de Paris jusqu'à Vannes en TGV dès 2015 lorsque la cité des Vénètes serareliée à la capitale par la ligne à grande vitesse. Un gain de temps qui joue en faveur des ambitions vannetaises dans le domaine du tourisme d'affaires. 1.000. C'est la capacité idéale de la salle des congrès en projet dans le cadre de la construction du troisième hall au parc Chorus.

BSM à Lorient, le Celtic 3 sortira bientôt de terre
Télégramme du 7 février 2012

Celtic Submarine, une série en jaune et bois à succès. Après les nº 1 et le nº 2, les Lorientais auront bientôt le nº 3. Troisième tranche de l'immobilier à succès que les entreprises s'arrachent comme des petits pains.

La peinture sèche à peine sur les deux premières tranches, que la troisième (et dernière?) est déjà dans les tuyaux. Conséquence logique d'une saga à succès. La saga de trois retraités et préretraités qui se mobilisent autour d'un «projet structurant, qui se remarque et soit dynamisant» pour des entreprises, dans lesquelles ils avaient des intérêts.Bernard Le Meur, ex-directeur de la clinique du Ter, Jean-Yves Langlois, dirigeant retiré des affaires de son entreprise Nautix et LouisLe Bourlout, qui continue à faire de l'accompagnement d'entreprises à travers son cabinet conseil, continue sur leur lancée de l'équipe qui gagne. Les trois promoteurs, qui se définissent eux-mêmes comme amateurs occasionnels des deux premières tranches du Celtic Submarine inauguré en avril, lancent dès que possible, la troisième tranche du bâtiment jaune et bois de la base des sous-marins. «On n'est pas des promoteurs immobiliers», confesse BernardLe Meur. «Mais ça ne paraissait pas concevable de laisser une friche juste à côté du Celtic Submarine. On voulait terminer cette zone, dans l'esprit des deux premiers bâtiments». La friche, c'est le terrain de 5.000m², situé juste à côté des bâtiments actuels et qui appartient à Cap l'Orient. «Nousavons reçu le feu vert de Cap l'Orient, dans une lettre d'intention. Unemodification du Plan local d'urbanisme est nécessaire pour permettre au Celtic Submarine 3 de sortir de terre, ajoute Bernard Le Meur».

Entre 250 et 300 emplois en plus
La troisième tranche de la saga s'étendra sur 4.000à 5.000m². Les promoteurs du projet ont déjà une liste d'entreprises qui souhaitent s'y installer. Toutescentrées sur une activité en lien avec la mer. «Descommerces liés à la mer, au rez-de-chaussée, une société d'architecture navale de Brest, qui viendrait s'installer à Lorient, une autre de laRochelle qui suivrait le même chemin. Des entreprises lorientaises qui veulent s'étendre ou changer de locaux. On surfe sur la vague du succès de Lorient, en matière de nautisme», commente Jean-Yves Langlois. Une dizaine de sociétés, entre 250et 300 emplois, viendraient compléter les 343 emplois installés dans les deux premières tranches.

Une crèche d'entreprises
Mais l'originalité de ce projet est d'intégrer une crèche d'entreprises dans ce nouveau bâtiment. Une crèche de 30 lits, qui s'étendrait sur 400m², destinée à accueillir les enfants des salariés des entreprises environnantes. «Dans un rayon de 100m, nous avons 1.000 emplois», s'enflamme Bernard Le Meur. La crèche s'installerait plutôt dans les étages. Avec une zone de jeux, sur le toit en terrasse. Comme pour les deux premières tranches, les plans du Celtic Submarine 3 ont été confiés à Marc Andréatta. Coût du projet: 8M€, dont 20M€ d'autofinancement.

Modification du Plan local d'urbanisme
Seul bémol. La modification du Plan local d'Urbanisme nécessaire pour la réalisation du bâtiment. «Le projet de modification est en cours d'instruction», fait-on savoir au cabinet du maire de Lorient. Si tout se déroule comme prévu, le conseil municipal devrait voter la modification, à l'issue de l'enquête publique, au deuxième trimestre 2012. Dans ce cas, les travaux pourraient commencer en septembre2012, pour une livraison fin 2013.