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08/01/2012

Maëlys, Malo et Maël ?

Rats de ville ou rats de campagne ? La lutte inégale...

A l'heure des voeux et donc des bilans on s'aperçoit que la vie "dans les campagnes" n'est pas celle "des villes" !

Vannes, ville de Préfecture, dispose d'un buget de 100 millions d'euros (Saint Pierre = 3 millions...), d'investissements de 20 millions (Saint Pierre = 1 million) et d'une population de 55.000 habitants (Saint Pierre = 2.200 habitants).

L'attraction de la ville est motivée par le travail (60%), par la retraite (20%). On n'explique pas les 20% restant ? Signe des temps : les prénoms "bretons" ne sont plus donnés aux jeunes bébés, on leur préfère Lucas et Emma... Les naissances ont lieu à l'hopital ou en clinique, les "décohabitations" et le vieillissement de la population sont des phénomènes en expansion...

Les projets de Vannes sont bien entendu à la mesure de ces chiffres, mais l'abondance financière est-elle facteur "de bonne gestion" ? Le palichon "Robo" est-il à la hauteur du succulent "Goulard" ? N'est-on pas en train d'assister à la décadence involontaire des ambitions politiques au profit d'un courant gestionnaire de bonne facture...

2014 remettra certainement les pendules à l'heure ! heureusement, car l'équipe de "transition" manque de projets !


Voeux du maire de Vannes, premier exercice pour David Robo
Télégramme du 8 janvier 2012

Hier matin, la salle du conseil municipal était comble pour les voeux du maire. Et sans doute encore un peu plus que d'habitude pour le premier exercice du genre de David Robo.

Ému et stressé, David Robo a préféré rompre avec l'habitude de savante improvisation de François Goulard. Le maire de Vannes, sous l'oeil attentif de ses adjoints et son prédécesseur, au premier rang, a préféré lire ses premiers voeux officiels, très solennels. Entamé avec les mots «crise» et «actions», son discours a aussi eu une dimension financière. «La ville de Vannes, avec un budget de près de 100 millions d'euros, est avec d'autres institutions, un acteur important de l'économie locale». «Dans un contexte économique très incertain, les choix budgétaires de la ville sont importants pour l'ensemble des acteurs du bassin d'emplois vannetais, troisième bassin d'emploi breton».

Fiscalité inchangée
«Ainsi, alors même que nombre de collectivités réduisent leurs investissements, notre ville continuera à avoir un niveau d'investissement important, environ 20 millions d'euros», a précisé David Robo, annonçant que, pour la 12e année consécutive, la ville n'augmenterait pas le taux de ses impôts locaux. 2012 sera une année éminemment politique avec la présidentielle et les législatives. Et c'est sur cette touche que David Robo a conclu son intervention après un tour d'horizons des chantiers de l'année: «Dans cette année charnière pour notre pays, j'appelle nos concitoyens à soutenir des hommes qui savent, ont su et sauront défendre qui notre pays, qui notre ville».

Recensement 2011, la ville de Vannes en décrue
Télégramme du 30 décembre 2011

Vannes a dépassé le cap des 55.000 habitants. Mais le rythme de croissance de la ville s'est ralenti. Dans le bassin vannetais, c'est la hausse pratiquement partout. La palme est à La Trinité-Surzur. Enrevanche, Larmor-Baden est sur la mauvaise pente.

Selon le dernier recensement qui entre en vigueur au 1erjanvier, Vannes a 52.683 habitants en population municipale et 55.348 habitants en population totale (ou légale), c'est-à-dire en tenant compte des résidants qui n'y vivent pas de manière fixe comme les militaires, les religieux. Le rythme de progression annuelle sur les dix dernières années est de 0,2%. On est loin de l'évolution fulgurante des années 1980 (+1%) et des années 1990 (+1,4%). En dix ans, la population municipale a grandi d'un peu moins de 1.000 habitants. Explication de cette décrue: un solde naturel (naissances/décès) en baisse de moitié et un solde migratoire (arrivées/départs) qui a également fortement diminué. Ce qui ne signifie pas que la ville soit moins attractive. La force d'attraction s'exerce au niveau de l'agglomération où les communes de la première et deuxième couronnes sont en progression plus importante. «En Bretagne, nous sommes la ville moyenne qui ne perd pas de population», commente le maire, David Robo. Lorient et Saint-Malo sont en baisse, Saint-Brieuc et Quimper ne bougent plus. «Nous avons des chiffres encourageants avec des naissances et des décès stables, l'arrivée d'étudiants et de nouveaux habitants, ajoute David Robo. Sur ces nouveaux arrivants, 60% viennent pour un emploi et 20% pour leur retraite. Ça tord le cou au schéma classique qui veut que Vannes est une ville de seniors. Certes, la progression s'est ralentie mais l'agglomération a grossi». Pour David Robo, Vannes va continuer à voir sa population progresser. «Nous avons lancé l'opération Anru pour le renouvellement urbain de Ménimur et le projet Nord Gare où 800 logements sont prévus à terme», souligne-t-il.

Besoins de logements
La ville ne manquera pas de place pour recevoir de nouveaux résidants. Elle a des réserves foncières et de gros potentiels en habitat sur des espaces à reconstruire, comme les anciennes cliniques, rue Texier-La Houlle et la faculté de Droit, rue de la Loi. Le départ de la CPAM va laisser aussi une tour vide. A démolir ou à réaménager? Et plus loin sur le boulevard de la Paix, le déménagement de la Cité administrative vers l'ancien arsenal et la destruction de ce bâtiment libérera de la place. «Vannes doit construire entre 300 et 400 logements par an pour pouvoir maintenir sa population», indique Georges André, premier adjoint, vice-président au logement à Vannes-Agglo. «Le nombre de personnes par logement, actuellement de 1,67, ne cesse de diminuer sous l'effet de phénomènes sociaux que sont la décohabitation des ménages et le vieillissement», explique-t-il. La nécessité de réduire les déplacements, la plus grande qualité des logements collectifs et les objectifs de densification vont aussi apporter de nouveaux habitants en ville. «Le choix pour un logement se fera en fonction des lieux d'activités et de loisirs», prédit Georges André.

Démographie à Vannes, Lucas et Emma, prénoms rois de l'année

Télégramme du 3 janvier 2012

3.433 bébés sont nés à Vannes en 2011. Lucas et Emma ont été les prénoms les plus donnés l'année dernière. Les mariages sont en baisse. Les divorces aussi.

3.433 naissances en 2011. Le bilan démographique établi par les services de l'état-civil de la mairie fait état de 3.433 naissances en 2011. C'est moins qu'en 2010 (3.509), plus qu'en 2009 (3.428). On est encore loin du chiffre de 2008 avec 3.678 naissances.

Les garçons d'une courte tête. L'année dernière, les garçons ont représenté 51,19% des naissances (1.757) contre 48,81% pour les filles (1.676). En 2010, le partage était le suivant: 1.787 garçons pour 1.722filles. De préférence à l'hôpital. 68,12% des futures mamans viennent accoucher au centre hospitalier contre 31,88% à la clinique Océane, indiquent les statistiques de l'état-civil. Cette année, aucun bébé n'est né à la maison, comme ce fut le cas, une seule fois, en 2010.

15,2% de Vannetais. Une très grande majorité de parents sont domiciliés hors de Vannes (84,79%) contre 15,21% seulement à Vannes. Lucas chez les garçons. Le podium des prénoms de garçons est le suivant: Lucas arrive en tête (36 enfants) suivis de Léo (29), Enzo et Hugo (27). Emma chez les filles. Chez les filles, Emma est plébiscitée (37), devant Manon (29) et Camille (28). Les classiques. Dans la longue, très longue, liste des prénoms 2011 apparaissent quelques grands classiques, rares et intemporels: Darius, Enguerrand chez les garçons, Eulalie et Quitterie chez les filles. Plus original... Ceux-là sortent des sentiers battus... Il y a Richefort et Cheyenne, mais aussi Écrin et Lovely. La thématique des fruits. Elle séduit encore et encore. Sont nés en 2011 une Prune et une Pome, une Cerise et six Clémentine. Sport. Le tennis (à moins que ce ne soit la chanson?) était aussi dans les têtes des nouveaux parents, avec 21 petits Noah. D'autres préfèrent sans doute le football, puisque 24 Nolan ont été baptisés comme l'attaquant brestois Nolan Roux. Show-biz. Ginie-Line a été attribuée une fois. Un prénom qui fait peut-être référence à la chanteuse Ginie Line qui a brillé et brille encore dans de grandes comédies musicales: rôle de Nefertari dans «Les Dix Commandements» et actuellement rôle de Satine dans «Dracula» de Kamel Ouali. Et les Bretons?

Trois prénoms bretons passent la barre des quinze: Maëlys a été donné à 22 petites filles, Malo à 19 petits garçons et le classique Maël à 18reprises.

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