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05/01/2012

Lever avant l'aube ?

La valeur "travail" est en train de disparaître avec la génération de la Guerre 39-45...

L'automobile a tué progressivement depuis les années 60 (ouverture du premier Carrefour à Sainte Geneviève des Bois) les petits commerces et ceux, qui exercaient cette profession sous un régime artisanal : épicerie, boucherie et charcuterie, maraîchers... L'internet, celui du portage des journaux à domicile !

Ces professions ont enrichi leurs membres, au point que ces notables deviennent souvent Maire, Conseiller Général, plus rarement Député ou Sénateur.
Le lever matinal est la règle et cette bonne habitude ne se perd pas, quand ils passent en politique...

Michel Le Scouarnec dévoile dans ses propos l'importance des "repas" pris en commun : moment effectivement de convivialité (fortement apprécié lorsque l'on se lève tôt !), fort utilisé en France entre "la poire et le fromage"...

Notre époque devrait découvrir bientôt lors des législatives du mois de juin 2012 des hommes différents, avec une expérience moins locale que celle de cette génération, mais un bagage plus complet... Puissent-ils se lever eux aussi avant l'aube ?


Chez Kervadec à Saint Pierre, une histoire defamille depuis 1903
Télégramme du 5 janvier 2012
Depuis plus d'un siècle, les Saint-Pierrois vont faire leurs courses «chez Kervadec». L'ancien maire de la commune (et conseiller général) y poursuit fièrement l'oeuvre de ses ascendants.

L'épicerie Kervadec, rue du Général-De Gaulle, à Saint-Pierre-Quiberon, est certainement le commerce familial le plus ancien de la commune. Les générations se sont succédé et la boutique aévolué depuis le début du siècle dernier. C'est, en effet, en 1903 que Joaquim Kervadec, originaire de Languidic, s'était installé là comme boucher. Depuis, les Saint-Pierrois n'ont jamais cessé de faire leurs courses «chez Kervadec».

En voiture à cheval jusqu'au dépôt
Ce nom est bien connu sur la commune, encore plus depuis que Jean-Michel en a été le maire, de 1980 à 2001. C'est son grand-père qui a acheté l'immeuble, où se trouve encore l'établissement. «La boutique faisait alors 30m², explique Jean-Michel Kervadec. Il avait également créé un dépôt à Port-Haliguen. Il s'y rendait plusieurs fois par semaine. Il en avait un autre à Ploemel, où il allait en voiture à cheval, tous les dimanches matin». En 1934, avec Jean-Marie Kervadec, le fils de Joaquim, l'enseigne est agrandie pour écrire «boucherie-charcuterie».

La belle époque des petits commerces
«Il y avait beaucoup de petits commerces sur la commune, comme le magasin de tissu de Meslie, le petit bar à côté, la boulangerie Plunian, la poissonnerie de Lucette Le Maire, l'épicerie à la place de l'Hôtel de la Poste, ou le magasin L'Économique à Kéraude, se souvient Jean-Michel Kervadec. Il y a eu aussi la boucherie Jégat et, bien sûr, celle de Bruzac. C'est en 1974 que j'ai repris l'affaire après ma mère, Marie-Louise, qui avait déjà ouvert un rayon épicerie sur 35m²».

Une surface de vente qui a bien grandi
Depuis, l'affaire familiale s'est toujours inscrite dans un groupe national. Les clients ont donc fait leurs courses, tour à tour, chez éGé, Codec et bien d'autres... Mais pour de nombreux fidèles, c'est toujours resté «chez Kervadec». De gros travaux sont réalisés en 1976, grâce à l'acquisition de la maison mitoyenne. La famille déménage vers l'étage. La surface de vente passe à 250m². Quelque temps après, elle gagne encore 30m² supplémentaires.

Des employés présents depuis 27 ans !
Prenant le statut de SARL (société anonyme à responsabilité limitée) en 1984, l'entreprise est restée une histoire de famille. «Ma femme Annette et moi sommes encore là, mais c'est ma fille Corinne qui est maintenant la responsable du magasin, conclut Jean-Michel Kervadec. Après, on verra bien. Quant aux employés, ils font aussi un peu partie de la famille puisque tous sont là depuis au moins 27ans».

Michel Le Scouarnec, sénateur-maire, un job très prenant
Télégramme du 4 janvier 2012

Le maire d'Auray, Michel LeScouarnec, élu sénateur le 25eptembre 2011, raconte ses premiers pas au Palais du Luxembourg.

«Ça a démarré tout de suite sur les chapeaux de roue! J'ai à peine eu le temps de réaliser. Élu le dimanche, j'étais au Sénat le mardi. C'était l'effervescence. Il y avait plein de nouveaux élus, comme moi. Ça m'a rappelé ma rentrée scolaire en primaire!»

Une ville dans la ville
«Le Palais du Luxembourg est immense, avec de nombreux étages et des entresols. C'est une vraie fourmilière, avec plus de 1.700 salariés. Difficile de ne pas s'y perdre les premiers jours. Outre l'hémicycle, les salles de commission et les bureaux, le Palais du Luxembourg accueille un restaurant sur plusieurs étages, un service de transport gratuit (train, bus et taxis), un médecin, un coiffeur, un kiosque de presse, une banque postale et même une cave à vin!»

Premier mois difficile
«Les trois premières semaines ont été particulièrement éprouvantes. La vie du palais était bousculée par le passage à gauche. Je n'avais pas encore de bureau et je n'avais pas encore choisi d'assistants, alors que pendant ce temps-là, les premiers courriers arrivent. Rapidement, les félicitations laissent place aux demandes des syndicats, des associations et des particuliers.»

Semaine type
«Je me lève à 5h le mardi, pour être à la réunion de groupe de 11h30. Si je veux être présent pour les questions orales au gouvernement, à 9h, je dois partir d'Auray la veille au soir. À14h30, je siège au sein de ma commission, celle des Affaires culturelles, avec deux autres élus communistes. À 17h, séance plénière dans l'hémicycle. Les débats peuvent durer jusqu'à 1h, voire 3h pendant le vote du budget. Le mercredi, c'est travail en commission le matin et l'après-midi, ou passage en séance plénière.»

Calendrier particulier en 2012
«Le calendrier parlementaire est calé sur le calendrier scolaire, avec des vacances en juillet-août et une pause pendant les fêtes. Mais cette année sera un peu perturbée par les élections. On termine fin février. Il n'y aura pas de session de printemps, mais peut-être une en juillet si l'Assemblée nationale passe àgauche. Pour nous, le travail serait alors plus motivant, car actuellement, tout ce que l'on propose est systématiquement retoqué.»

L'importance des repas
«Cela peut paraître anecdotique, mais les repas pris le midi et souvent le soir au palais sont très importants pour la cohésion du groupe. Le mien (Communistes, Républicains et Citoyens) compte 21 élus. On ne se connaît pas au départ et c'est l'occasion d'échanger sur nos soucis d'élus locaux.»

Des indemnités reversées en partie
Le nouveau sénateur-maire reverse une partie de ses indemnités au Parti communiste, mais aussi sous forme de dons aux associations.
Les indemnités de sénateur de Michel Le Scouarnec s'élèvent à 5.400 € par mois. Sur cette somme, il a choisi de reverser 2.500€ à sa famille politique. «C'est une vieille tradition du Parti communiste français. Elle est aujourd'hui plus ou moins respectée selon les élus. J'aurais pu donner plus, mais je préfère en garder pour les associations», justifie l'élu.

«Redistribuer l'argent public»
Le 21décembre, il a ainsi distribué sept chèques, pour un montant global de 2.000€, à sept associations caritatives: Secours populaire, Setam, Restos du coeur, Secours catholique, Comité catholique contre la faim, LaCroix-Rouge et le CCAS. «Je le referai régulièrement, car il s'agit pour moi de redistribuer l'argent public aux acteurs de terrain, pour des personnes qui en ont vraiment besoin», assure-t-il.

Deux assistants parlementaires
Depuis son élection, le sénateur perçoit aussi 6.000 € mensuels d'«indemnités de représentation et de fonctionnement». Ils servent notamment à financer les frais de repas et de déplacement de ses assistants parlementaires, dont les salaires sont directement versés par le Sénat. Ils sont actuellement deux, employés à temps partiel: Cécile Poulélalouen, basée à Auray, et Cédric Corbillat, basé à Paris.

Une permanence au Jeu de Paume
À payer, aussi, le loyer et l'aménagement d'une permanence à Auray. Michel Le Scouarnec aurait trouvé un local, au parc du Jeu de Paume. À Paris, il bénéficie de l'un des bureaux du Sénat, situé rue Napoléon, à quinze minutes du Palais du Luxembourg. Il s'agit d'un deux-pièces, avec une couchette et une salle de bain.
• M.P.

Le Télégramme, Philippe et Gilles livrent 270 journaux à Quiberon
Télégramme du 3 janvier 2012

Lundi matin, la ville est calme, silencieuse. Pourtant tous les matins, ils sont deux sur le pont, peu connu. Quelques fois seul un contact téléphonique permet d'avoir un lien. Pourtant ils sont toujours prêts à rendre service, et leur journée commence alors que beaucoup dorment encore. Ce matin, il est 4 h, comme tous les jours. Il fait nuit, la température extérieure est de 6 degrés. Gilles Niorth et Philippe Vigerie ont rendez-vous route de Port Haliguen pour l'arrivée du quotidien Le Télégramme. «Quiberon, c'est le dernier point de livraison, pour les transporteurs. Aussi il faut faire vite, faire preuve de rigueur, être organisé et évidemment être matinal». Gilles et Philippe prennent en charge le journal, soit 270 exemplaires à eux deux. Gilles part en voiture pour son circuit de 40 kilomètres entre Quiberon et Saint-Pierre. Pour Philippe, rien que sur Quiberon ça lui fait 42 kilomètres à parcourir en scooter. Il faut livrer le journal le plus rapidement possible. «Pour moi, le deux-roues est plus pratique. En auto, il faut descendre et remonter, alors que moi j'ai juste à rouler et à déposer dans la boîte à lettre». Pour les premiers servis, le journal est dans la boîte à lettre vers 4h45, pour les derniers avant 7h. «Chacun connaît son itinéraire et les clients à livrer. Beaucoup nous connaissent bien, et s'il peut nous arriver un oubli sur notre circuit, un petit coup de fil du lecteur et celui-ci reçoit son quotidien dans les minutes qui suivent».


Instruments à vent à Saint Patern, la passion réfléchie d'Yves Le Brun
Télégramme du 29 décembre 2011

Place Cabello, une drôle de fourmi attire l'oeil des passants. Une étrange enseigne pour un atelier de réparation d'instruments à vent. Peut-être parce que pour Yves Le Brun, «small is beautiful».

Yves Le Brun a mis du temps pour se trouver. Fils d'éleveur à Saint-Allouestre, il a vite compris qu'il n'était pas fait pour les travaux de la ferme, mais pas vraiment non plus pour un BTS électrotechnique... «J'ai toujours aimé ce qui est minutieux, je suis patient, mais je ne m'imaginais pas horloger». Lui qui adorait Brel, Brassens ou Nougaro quand il était enfant, se met à la clarinette à 19 ans. «Plutôt dans le répertoire traditionnel breton».

De l'atelier à la scène
Alors pourquoi ne pas allier musique et minutie ? «A 27 ans, j'étais trop âgé pour l'apprentissage à l'institut technologique européen des métiers de la musique. Alors j'ai fait la formation en dix mois intensifs puis je me suis installé à Saint-Patern.» Depuis dix ans, Yves Le Brun voit passer des musiciens de toute la Bretagne. «Les instruments sont de fabrication industrielle, mais les réparations d'usure se font à la main». Sur ses établis, les tampons de cuir côtoient de fines feuilles de liège, du papier à cigarette («ma jauge au 100e de millimètre»), une lame de rasoir, un néon et des tournevis. «C'est gratifiant de voir sur scène un instrument sur lequel on a travaillé», explique-t-il. Et encore plus quand c'est le sax ténor d'un musicien de Lenny Kravitz... et qu'on se retrouve dans les coulisses des Vieilles Charrues. «J'étais stressé: il n'avait pas voulu essayer l'instrument avant de monter sur scène!». Évidemment, Yves Le Brun garde un faible pour la réparation des clarinettes, mais il soigne aussi les flûtes, les hautbois, les hélicons... Bref, la famille des instruments à vent, les cuivres et les bois «dont fait partie le saxophone», précise-t-il.

Physique
«Aujourd'hui, je ne suis plus sur un petit nuage. C'est parfois un métier routinier et assez dur physiquement par les postures et les efforts: il faut taper pour décabosser un saxophone! J'ai besoin du retour des gens pour me rendre compte de ma chance, de rencontrer une personnalité ou un instrument hors du commun...». Derrière lui, un trombone oublié 50 ans dans un grenier a retrouvé tout son éclat. «L'intérieur est plaqué or et l'extérieur argent, avec de fines gravures». Un vrai bijou comme une flûte à la sonorité extraordinaire qu'il a restaurée récemment.

Partage
Il ne délaisse pas pour autant ses plus jeunes clients. «Les gamins ont besoin d'instruments super bien réglés». Et il aime les voir évoluer, grandir. Pour quatorze mois, le Vannetais partage son atelier avec une apprentie. «Économiquement ce n'est pas le meilleur moment, mais j'avais envie de partager mon savoir, de mettre des mots sur mes gestes. Ça permet de prendre du recul». Et de mieux savourer les minutes de jeu qu'il s'accorde sur les instruments qu'il a bichonnés de longues heures.

André et Hélène Mahéo à Vannes, ultime marché des maraîchers
Télégramme du 29 décembre 2011

C'étaient les derniers maraîchers installés sur la commune. Hier, André et Hélène Mahéo ont rendu leur tablier. Leurs voisins d'Arcal ont fait en sorte que l'événement ne passe pas inaperçu.

Ils pensaient vivre leur dernière journée de travail incognito, au milieu de leurs collègues maraîchers installés sur la place du Poids-Public. Puis, à la fin du marché, leur offrir un verre dans le bistrot du coin. C'était sans compter avec la capacité d'initiative de leurs voisins d'Arcal. Hier, à 11h30, la joyeuse délégation est venue troubler la quiétude des maraîchers, panneaux à la main, «Bonne retraite» et «Merci». «C'est une page qui se tourne, pour nous aussi, souligne André Colléaux, le chef de bande. Nous tous Arcaliens, on se retrouvait chez eux chaque veille de marché, le mardi ou le vendredi, pour faire nos courses. C'était comme une réunion de quartier». Et, ajoute le «maire» local: «Ce sont des gens qui nous ont accueillis à bras ouverts lorsqu'on s'est installés dans le quartier il y a une vingtaine d'années. Ils sont le lien essentiel entre les anciens et les nouveaux habitants d'Arcal».

«Une petite entreprise familiale»
Âgés de 60 et 55 ans, André et Hélène ont «bien mérité leur retraite». Les quatre hectares de production, sur des terres à Vannes et Séné, sont désormais mis en jachère. Durant trois générations, la famille Mahéo y a exploité «des patates, des carottes, des poireaux, des navets, des choux, des oignons, et l'été, des melons et des tomates». Les deux fils et la fille n'ont pas souhaité poursuivre l'activité. «Ça fait quelque chose, une page se tourne, juge Guillaume, l'un des enfants. J'ai toujours connu des cultures sur ces terres. C'était une petite entreprise familiale, avec l'aide d'un ouvrier et un coup de main des enfants à l'occasion». Finis, les réveils dès potron-minet pour se rendre au marché de l'intra-muros, le seul que faisait le couple Mahéo. Toujours le même emplacement, au pied de la pharmacie. Hier midi, quelques commerçants sont venus leur rendre hommage en offrant à Hélène un bouquet de fleurs.

«Pour faire ce métier, il faut l'aimer»
Maraîcher, un métier difficile, où il faut se lever tôt pour aller cultiver les légumes ou les vendre sur le marché. Et ce, en dépit des conditions météo, qu'il fasse chaud, ou très froid. «Pour faire ce métier, estime Hélène Mahéo, il faut l'aimer. Moi, j'aimais bien la vente sur le marché: c'était agréable, surtout à la belle saison. On avait une clientèle fidèle». Une clientèle à qui il lui a fallu dire au revoir hier matin. «C'est là qu'on se rend compte qu'on en connaissait depuis longtemps».
• Emmanuel Nen

Thierry Cailloce à Pluvigner, Traiteur intraitable
Télégramme du 29 décembre 2011

Question charcuterie, Thierry Cailloce en connaît un rayon. Sur la braise, en cette période de fêtes, ce traiteur, installé depuis peu à Pluvigner, ne transige pas avec la tradition.
Thierry Cailloce et son épouse Isabelle sont des artisans charcutiers atypiques dans le sens où ils ne cherchent pas à travailler toujours plus.

Réduire la toile
Pendant seize ans, ils ont exercé leur métier à Belz sans ménager leur peine avant de s'installer, il y a à peine quinze jours à Pluvigner où ils ont repris une affaire plus petite. «Nous étions connus pour organiser de A à Z des grands banquets. Des mariages, des communions, des anniversaires... Cela supposait beaucoup de manutention et énormément de stress pour toujours être irréprochables. Mais il arrive un âge où on a envie de souffler», explique le charcutier.

L'amour du travail bien fait
Ce virage professionnel pris par le couple ne signifie pas pour autant un relâchement voire un désintérêt vis-à-vis de son amour pour le travail bien fait, chez lui, dans sa boutique et son laboratoire. «À mes yeux, c'est important de réaliser tout soi-même. J'aime recevoir mes carcasses, et ensuite transformer la viandetout en respectant la tradition. Je n'imagine pas une seule seconde me lancer dans des préparations sans avoir sous la main des produits de qualité», insiste-t-il. Avec le temps, Thierry et Isabelle Cailloce ont su évoluer, à la fois pour satisfaire la clientèle et contrer la grande distribution prompte à copier ce qui se fait de mieux chez le voisin, qu'il ait du talent ou pas. «C'est rageant de voir dans une vitrine un produit que vous avez conçu. Mais il faut faire avec».

Des valeurs sûres
Au chapitre des innovations, la plus marquante, ces dernières années est la confection de menus. «Les gens veulent célébrer les réveillons de Noël et du Nouvel an, mais ils ont de moins en moins le temps de les préparer», remarque l'artisan charcutier. «Et ils sont de plus en plus tard à les commanderet à venir les chercher. En général, à la fin de la journée, lorsque le boulot est terminé», renchérit, avec le sourire, son épouse. Une chose est certaine, crise ou pas crise, les mets qui font le succès d'un bon repas restent les plus demandés: foie gras, coquille Saint-Jacques, saumon, biche, canard, chapon, lotte... «Quelles que soient les circonstances, les gens veulent se retrouver et passer un bon moment. Et nous sommes là pour les y aider», conclut Thierry Cailloce.

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