30/11/2011
Procédures d'alerte ?
La Commune de Saint Pierre Quiberon a-t-elle mise en oeuvre toutes les techniques actuellement disponibles pour alerter la population menacée ?
Tout le monde connaît les signaux sonores en cas de danger nucléaire, bien qu'une simple sirène soit vraiment inopérante pour couvrir le territoire de la Commune...
Météo-France et les chaînes de télévision sont désormais prêtes à diffuser les alertes concernant le risque de submersion "par les vagues". La note ci-jointe devrait bien entendu être diffusée par la Mairie, qui est bordée par deux rivages...
Mais est-ce suffisant à l'heure du mobile, du smartphone, de l'Internet ? Dispose-t-on ici d'un dispositif automatique permettant de diffuser un message à tous les habitants, qui sont reliés à une messagerie ? Idem avec les SMS et MMS ? Idem avec un message téléphonique ?
On peut en douter, quand on découvre que les listes électorales ne sont même pas "croisées" avec l'annuaire téléphonique !
La population de Saint Pierre Quiberon doit être "mieux informée" ! Ici plus qu"ailleurs l'alerte est un service citoyen !
Vagues-Submersion, une brochure à faire connaître
cliquer ici http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/11018_Vigilance_risques_meteo_Brochure_VVS_Maires_21-09-11_DEF_vagues.pdf
Commentaires
Nul doute que lors de la mise en service de la centrale nucléaire de Penthièvre, un tel dispositif sera mis en place par vos soins.
( C'est précisément parce que cette partie de la presqu'île risque d'être un jour partiellement submergée que vous proposez d'y construire la dite centrale.Cf Fukushima )
De même, pour votre autoroute, il faudra mettre en place un dispositif d'alerte, en cas de verglas, de pluie, de vent, de tempête de sable, etc....
Il faudra aussi que la commune se dote de plusieurs chasse-neige, de dégivreurs d'avions et pourquoi pas de machines chasser les insectes, à repousser les vagues et les algues, et comme le suggérait il y a peu un lecteur de ce feuilleton, une machine à dessaler la mer.
Ainsi, les fesses bien posées derrière nos écrans, notre liseuse sur les genoux ou accrochés à nos smartphones, la peur au ventre, nous attendrons sagement les messages d'alerte.
A propos, combien coûterait le dispositif que vous proposez ? Comment serait-il financé ? Avec quel crédit ? Qui serait en d'assurer sa maintenance et de l'actionner ?
Un blog est un lieu d'échanges disiez-vous il y a peu ! Alors, les questions sont destinées à recevoir des réponses. A votre clavier !
NB : votre vision des croisements de fichiers me pose aussi question !
Écrit par : jcber | 30/11/2011
Nul doute que lors de la mise en service de la centrale nucléaire de Penthièvre, un tel dispositif sera mis en place par vos soins.
( C'est précisément parce que cette partie de la presqu'île risque d'être un jour partiellement submergée que vous proposez d'y construire la dite centrale.Cf Fukushima )
De même, pour votre autoroute, il faudra mettre en place un dispositif d'alerte, en cas de verglas, de pluie, de vent, de tempête de sable, etc....
Il faudra aussi que la commune se dote de plusieurs chasse-neige, de dégivreurs d'avions et pourquoi pas de machines chasser les insectes, à repousser les vagues et les algues, et comme le suggérait il y a peu un lecteur de ce feuilleton, une machine à dessaler la mer.
Ainsi, les fesses bien posées derrière nos écrans, notre liseuse sur les genoux ou accrochés à nos smartphones, la peur au ventre, nous attendrons sagement les messages d'alerte.
A propos, combien coûterait le dispositif que vous proposez ? Comment serait-il financé ? Avec quel crédit ? Qui serait en d'assurer sa maintenance et de l'actionner ?
Un blog est un lieu d'échanges disiez-vous il y a peu ! Alors, les questions sont destinées à recevoir des réponses. A votre clavier !
NB : votre vision des croisements de fichiers me pose aussi question !
Écrit par : jcber | 30/11/2011
Vous avez raison, voila une bonne idée ! je dirais même que les 2 municipalités de la presqu'île sont des grands criminels et qu'ils devraient mettre des sirenes en place avec des sons différents pour chaque risque et des exercices obligatoires dans chaque école ainsi que pour les habitants. Pour les habitants ils peuvent serapprocher des associations pour prganiser les exercices dans chaque quartier.
Il faudrait créer des groupes avec des sous-chefs, des chefs et des superchefs et créer une liste du kit de survie que nous devrions tous avoir à a maison
Écrit par : Sainte Françoise | 30/11/2011
Il y a belle lurette que la CNIL a reglementé et encadré de telles pratiques de croisement de fichiers.
Une telle démarche devrait avoir son aval préalable ce qui n'est pas garanti dans la mesure où il est question ici de "matcher" un fichier administratif et un fichier privé (puisque le temps des P&T est révolu). D'ailleurs, dans les fichiers France Télécom / Orange existe une double notion d'adresse (facturation et installation) qui serait à prendre en compte au moment du croisement.
Se poserait, une fois l'autorisation obtenue la définition du fichier "maitre" à savoir celui qui imposerait, de par les techniques de match codes, ses informations à l'autre.
J'imagine que l'idée serait de considérer le fichier "télécom" comme maitre car à priorir plus à jour. Ainsi un fichier commercial viendrait à imposer ses données à un fichier administratif. Une grande première !
Une solution bien plus simple existe qui éviterait une usine à gaz voire une centrale nucléaire en la matière.
Il suffit simplement aux communes qui en éprouvent la nécessité d'acheter le fichier des abonnés télécom rattachés à leurs codes postaux. Environ 500 € / 600 € TTC le mille ce qui pour Saint-Pierre Quiberon représente un investissement minime. D'investir dans un logiciel d'envoi de messages en masse (type Sarbacane) pour une poignée d'euros supplémentaire et de charger le tout, soft et adresses sur un PC moyen de gamme.
En cas d'alerte, il n'y a plus qu'a écrire le message et envoyer SMS et / ou emails... Pour 7000 à 8500 € l'affaire est pliée !
Simple pour les zones non dégroupées comme Saint-Pierre Quiberon. Guère plus complexe en zones dégroupées mais il faut dans ce cas acheter les fichiers de tous les opérateurs.
Écrit par : Ici Radio Kerhostin | 30/11/2011
Merci, votre solution technique est effectivement facile à mettre en oeuvre. Il reste à organiser l'aspect "alerte", qui lui doit fonctionner 7 sur 7 et 24 sur 24...
Écrit par : jeanbart | 30/11/2011
@irk
très bonne solution pour ceux qui ont portables et/ou ordis et qui acceptent d'être sur le fichier public accessible aux publicitaires
Écrit par : Sainte Françoise | 30/11/2011
Et quand il n'y a plus de courant, que les telephones sont neutralisés? on fait comment? Pigeons voyageurs!
Vous n'êtes pas réalistes!!!...
Écrit par : Dudule | 30/11/2011
@ Mister Dudule.
Il n'est pas "irréaliste" de penser que les conditions météo sont connues suffisement à l'avance et que donc quand l'alerte est diffusée, les conditions de fonctionnement des réseaux concernés sont encore correctes.
@ Sainte Françoise :
rien n'interdit à la municipalité d'inviter, par exemple via une rubrique de son site internet et/ou le bulletin municipal, les "listés rouge" ou "oranges" à se faire connaitre... A l'idéal par inscription on line sur le site, à défaut par une petite visite en mairie...
Écrit par : Ici Radio Kerhostin | 30/11/2011
Les alertes devraient plutot etre du ressort de la prefecture ou même de la region car seule une vraie catastrophe abesoin d'un tel dispositif
Pour le reste radio n'tEle suffisent et les sirenes
Écrit par : jean14 | 01/12/2011
Cinq ou six sirènes judicieusement disposées dans la Presqu'île, principalement près des lieux vulnérables à la submersion, suffiraient à avertir la population d'un danger majeur imminent, avec éventuellement un code pour indiquer l'importance du danger, surtout lorsqu'il survient de nuit. Par exemple, trois signaux de 5 secondes pour un appel à la vigilance immédiate et cinq signaux de 15 secondes pour un ordre d'évacuation des zones vulnérables.
On m'objectera, peut-être, que les sourds n'entendront pas ces signaux sonores. Je répondrai que les aveugles ne pourront pas voir d'éventuels messages écrit. En fait, il se pose là un problème extrêmement sérieux, qui est celui de la prise en charge individualisée de toutes les personnes ayant un handicap (ne serait-ce que les personnes à mobilité réduite, en cas d'évacuation indispensable). De mon point de vue, ce sont à ces personnes de prendre l'initiative de se faire recenser en mairie et non pas à la mairie de prendre l'initiative de les recenser dans des fichiers. La police, gendarmerie et autres pompiers seraient ainsi à même d'intervenir pour les informer et éventuellement pour les secourir.
L'établissement de fichiers, comme il est proposé ci-dessus, ne serait de toute façon pas autorisé par la CNIL. Et heureusement, car la CNIL veille au respect de nos droits fondamentaux, notamment de ceux qui concernent la confidentialité des informations qui se rapportent nommément à des individus ! De plus, ne voyez-vous pas le travail colossal et incessant qu'il faudrait fournir pour mettre constamment à jour ces listes ? Ceux qui proposent cela seraient certainement les premiers à stigmatiser le coût de ces employés municipaux payés à mettre sans cesse à jour des listes qui ne servent à rien. Car elles ne serviraient effectivement à rien.
Croyez-vous que tout le monde a un téléphone fixe ou même un portable constamment en état de réception ? Quant aux ordinateurs et autres instruments d'informatiques, la majorité des personnes âgées n'en possède pas ! Et peu de gens consultent de nuit leurs mails, SMS, ou autres MMS…
Bref, quand il y a à portée de main des solutions simples, efficaces et peu coûteuses, pourquoi se priverait-on d'en inventer de complexes, coûteuses et inefficaces ? Par amour irrépressible de la technologie informatique ?
Écrit par : p.pier | 01/12/2011
Désolé, mais l'invention des réseaux sociaux, où l'inscription est individuelle et volontaire permet justement de constituer des fichiers "à jour" et dont les informations sont réutilisables par des API spécifiques. Avec la publicité il s'agit même du businesse de base de ces organisations. La répétition du message sur plusieurs canaux n'est ni inutile, ni stupide...
Écrit par : jeanbart | 01/12/2011
jeanbart a raison; jeanbart a toujours raison.
Écrit par : JPD | 01/12/2011
oui c'est vrai Halleluyah !
Écrit par : Sainte Françoise | 01/12/2011
@Jeanbart,
On est bien d'accord, les listes établies sur la base d'inscriptions individuelles et volontaires sont tout à fait légales. Ce qui n'est pas légal c'est la transmission des données individuelles contenues dans ces listes, pour quelque autre usage que ce soit, lorsque l'intéressé n'a pas donné son accord.
En fait, les petits malins, qui transmettent généralement ces données à des fins commerciales, utilisent le subterfuge qui consiste à considérer que l'intéressé autorise de tels transferts, s'il ne s'y est pas expressément opposé (en cochant par exemple une case précise sur le document d'inscription). C'est un abus qui finira tôt ou tard par être sanctionné.
Personnellement, je ne fais partie d'aucun réseau social. Je ne communique mon adresse électronique principale qu'à mes amis. Mon téléphone fixe est sur liste rouge. Enfin, j'indique toujours, lorsque je m'inscris quelque part, que j'interdis que mon nom et les données qui s'y rapportent soient communiqués à d'autres organismes, en dehors des quelques croisements de fichiers administratifs autorisés par la loi.
J'en conclus que, sur de telles bases, je ne serais pas pris en compte par votre système informatique !
P.S. Pour ceux qui ne comprendraient pas en quoi les informations personnelles se doivent d'être protégées, je vais donner un exemple. S'il y a un couple de personnes âgées qui demande à être pris en charge de façon individualisée parce que l'une d'entre elle a un début de maladie d'Alzheimer et l'autre la maladie de Parkinson (les pauvres !), il est évident qu'un médecin aura à se prononcer sur la pertinence de leur demande mais en aucun cas les informations individuelles recueillies ne pourront passer du passer du fichier médical privé au fichier municipal public (sauf si les intéressés en ont fait la demande expresse).
Écrit par : p.pier | 01/12/2011
Les commentaires sont fermés.