15/10/2011
Lorient atteint par la saisonnalité ?
Les ambitions et la grandeur ne peuvent prospérer sans des études et sondages préalables !
La "Cité de la voile" est-elle une fausse bonne idée ? Les chiffres de fréquentation du fleuron de la base sous-marine en 2010 le prouvent !
Et le ralliement autour de l'icône "Tabarly" pas forcément un bon choix...
Un premier élément choque dans le paysage : l'esthétique du batiment construit pour abriter la Cté de la Voile. Autant les immeubles construits en retrait (dont celui de Jean-Pierre Dick) sont discrets, autant celui de la Cité est peu intégré au paysage... Il est trop grand et ne donne pas envie d'y entrer !
La "Voile" d'aujourd'hui, c'est la course au large et toutes les écuries, qui participent avec des bateaux fantastiques. Il y a tout près une matière "à exploiter" et à "mettre en scène"...
Enfin n'oublions pas que les gros bataillons de visiteurs ne sont sur la Base sous-marine que pendant la période 15 juillet, 15 août...
Base des sous-marins, le navire amiral tangue
Télégramme du 15 octobre 2011
La fréquentation touristique de la Cité de la voile est en baisse depuis deux ans. Elle est passée sous le seuil des 100.000 entrées en 2010. Jeudi, lors du conseil municipal, des voix se sont élevées pour réclamer un changement de cap.
L'offre de la Cité de la voile est-elle encore adaptée aux attentes des touristes dans le pays de Lorient ? La question peut sembler incongrue ou relever de la provocation pour le navire amiral de la base des sous-marins, inauguré en grandes pompes en mai 2008. Pourtant trois ans plus tard, la fréquentation s'essouffle. Et certains élus s'interrogent sur le cap choisi.
75.000 visiteurs en 2010
«Il faut être réaliste, on est face à un échec financier. Il faut réfléchir à un autre projet océanographique. La Cité de la voile doit être un phare pour le développement touristique», assène Fabrice Loher, le leader de l'opposition municipale qui voudrait confier la gestion à «un professionnel». Dès son ouverture, le bâtiment est armé pour 100.000 visites annuelels. Un objectif allègrement franchi (125.000 entrées) la première année. Mais le vent de la nouveauté et l'effet de curiosité sont passés. Le soufflé est retombé. Et les 75.000 entrées enregistrées en 2010 interpellent au-delà de l'opposition. Pour certains, la Cité de la voile n'est encore qu'une belle coquille vide. «Nous avons toujours cru dans ce projet. Mais il fallait investir, programmer à la hauteur du lieu. Il fallait introduire de la culture, celle qui mobilise, qui fait le buzz. On l'a joué petit bras», regrette Stéphane Bigata, l'élu Vert.
Revoir la muséographie
Face à la grogne de certains élus et aux vents contraires, Norbert Métairie entend maintenir le cap. Selon le maire, ce passage difficile était prévisible. «On le constate partout en France, ce type d'équipement est confronté à une baisse de la fréquentation au bout de trois ans», affirme-t-il en précisant qu'Océanopolis à Brest avait trouvé son rythme de croisière au bout de huit ans. «La Cité de la voile est un élément moteur de la BSM. Elle a largement contribué à la réussite de la reconversion du site. D'ailleurs, la fréquentation touristique du site est en hausse si l'on ajoute les 40.000 visiteurs du sous-marin La Flore», plaide-t-on au cabinet du maire tout en reconnaissant la nécessité de revoir le contenu. «Il faut travailler sur une nouvelle muséographie pour renforcer son attractivité. Et cela ne coûtera pas un euro de plus à la collectivité».
«La Sellor sait gérer des parkings à bateaux»
Il est vrai que Cap l'Orient verse chaque année 1M€ de subvention pour couvrir le déficit de fonctionnement, calculé sur la base des 100.000 visites annuelles. Et le départ annoncé de La Thalassa devrait permettre à la Selllor de redéployer en partie les moyens dégagés dans la Cité de la voile. Pour l'heure, le gestionnaire semble vouloir réduire la toile en arrêtant les expositions temporaires pour mieux s'orienter vers une activité plus rentable de centre d'affaires. Les Verts dénoncent cette gestion comptable. «La Cité de la voile n'a pas eu sa chance. À notre avis, c'est parce que la Sellor a très mal éclairé les choix des collectivités». La société d'économie mixte qui gère les ports de plaisance et les équipements touristiques du pays de Lorient est aussi dans le collimateur de l'UDB. «Le métier de la Sellor est de gérer des parkings à bateaux mais pas des structures culturelles. Cela se voit dans les chiffres», dénonce Yann Syz.
• Patrick Hernot
Commentaires
Puisque vous vous permettez d'être hors sujet par rapport au but de ce site : les secretes de St Pierre, je vais l'être aussi :
vous utilisez souvent des termes anglais, alors je vous envoie un lien qui devrait vous amuser :
Les italiens ont une expression : traduttore, traditore, qui veut dire traducteur=traitre.
comparez les différentes traductions anglaises du poême de Baudelaire, l'homme et la mer
http://fleursdumal.org/poem/113
Écrit par : Fran | 15/10/2011
En 2008,j"ai visiter,la citée de la voile ,j'ai trouvé ça super,avec une sortie en mer du coté des remparts de Port-louis,en famille à cinqs personnes,ceux n'est pas donner à tous le monde ,questions prix,avec la crise,normal que les visiteurs soient en baisse,en plus la 1ére année ,les gens sont curieux d"aller voir,moi je trouve le batiment trés bien.Quand aux grands multicoques dont tu parle,ça coute une fortune ,sponsorisé,par des banques,à grands couts de millions d'euros,pour une poignées de navigateurs qui tentes de battre des records de vitesses dans des traversées qui ne servent absolument à rien,et que nos sauveteurs doivent aller secourir quand ses derniers font nauffrages ,et c'est nous contribuables qui en payons les pots cassés.
Kenavo
Écrit par : jeansyscan | 15/10/2011
"sponsorisé,par des banques,à grands couts de millions d'euros"
donc sponsorisés par nous, car les banques nous tondent la laine sur le dos
Écrit par : Fran | 16/10/2011
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