07/09/2011
Hydrogène sulfuré ? Toxique ?
Les "écolos" en Presqu'ile, de dangereux amateurs ?
Après son interdiction des chevaux à l'été 2010 Madame G annonce en réunion solennelle en septembre 2011 que la "voie verte" les accueillera sur "une largeur de 50 cm" !
Après avoir défendu "la laisse de mer" et ses puanteurs estivales, il est fort probable que "sa conversion au bon sens" la pousse à rédiger "un arrêté municipal", qui devrait l'obliger à manger son chapeau...
De toute façon, il est tout à fait anormal et dommageable, qu'au Petit Rohu la plage ne soit pas nettoyée, alors qu'à Saint Julien Quiberon passe tous les matins avec une cribleuse ! Comme pour la balayeuse mécanique, faut-il demander au Père François d'en louer une ?
Algues vertes, un nouveau rapport accablant
Ouest France du 7 septembre 2011
Des taux de composés soufrés, relevés en baie d'Hillion, pouvant provoquer la mort quasi immédiate d'un homme et une responsabilité «hautement probable» des algues vertes dans la mort des 36sangliers en juillet: le nouveau rapport de l'Ineris, rendu public hier, est accablant.
Il y a un mois tout juste, le secrétaire général de la préfecture des Côtes-d'Armor, Philippe de Gestas-Lespéroux, annonçait que l'hydrogène sulfuré (H2S), gaz hautement toxique produit par les algues en décomposition, était, selon toute vraisemblance, à l'origine de la mort, en juillet, de 36 sangliers, dans le lit du Gouessant, à Morieux(22). Hier, le rapport rendu public par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques(Ineris), placé sous la tutelle du ministère de l'Écologie, va encore plus loin : non seulement, il juge, lui aussi, «hautement probable» que la mort des sangliers soit due au gaz dégagé par les algues vertes en décomposition mais, en plus, il ajoute des analyses d'air révélant des concentrations record d'hydrogène sulfuré(H2S). «Les niveaux de concentration mesurés dans les poumons ou le sang des animaux morts et les symptômes observés concourent à retenir l'hypothèse d'une intoxication par l'H2S comme hautement probable», souligne, ainsi, l'Ineris dans son nouveau rapport. Un rapport qui fait, d'ailleurs, suite à une étude du même institut, en 2009, après la mort d'un cheval à Saint-Michel-en-Grève (22), et sur laquelle s'était appuyée François Fillon pour annoncer son plan d'action contre la prolifération des algues vertes en Bretagne.
Danger mortel
Mais le nouveau rapport d'Ineris révèle aussi que des analyses d'air effectuées par ses soins en plusieurs points de la baie d'Hillion ont fait apparaître des «dégagements importants de composés soufrés», allant jusqu'à 3.000mg/m³ de H2S à la source, quand la vase ou les algues étaient foulées. Soit un taux pouvant provoquer la mort quasi immédiate d'un homme. Ce taux «pourrait conduire à un accident mortel dans un scénario extrême de chute et de perçage de la croûte de surface (des algues, ndlr) qui ne peut pas être écarté», note l'institut. Des analyses de l'air ambiant ont, par ailleurs, fait apparaître localement des mesures de H2S «supérieures au bruit de fond local, lui-même relativement élevé au regard des valeurs habituellement documentées», mais sans danger pour les populations avoisinantes, selon l'institut. «Sous réserve de la poursuite du ramassage des algues dans les lieux accessibles et de l'interdiction de l'accès aux zones peu accessibles (...), les risques pour les populations ne semblent pas préoccupants, si ce n'est en termes de nuisances olfactives», estiment les chercheurs.
Plainte pour mise en danger de la vie d'autrui
L'association écologiste Eau et Rivières de Bretagne a salué, dans la soirée, les conclusions de l'institut, jugeant que «l'expertise de l'Ineris clôt le débat», non sans ironiser sur les atermoiements de la préfecture des Côtes-d'Armor dans ce dossier. «L'urgence est à présent de protéger les populations du risque, notamment sur les sites qui ne font pas l'objet de ramassage des algues et d'engager au plus vite des programmes ambitieux de reconquête de l'eau», estime Eau et Rivières de Bretagne, dans un communiqué. De leur côté, les associations Sauvegarde du Penthièvre et Sauvegarde du Trégor ont annoncé le dépôt d'une «plainte pour mise en danger de la vie d'autrui» dans l'estuaire du Gouessant.
Commentaires
Et que dire de l'épandages de vases dans la baie de Quiberon ? Ce qui contribue à empoisonnerla mer et à favoriser le developpement d'indésirables. Vos ecolos , on ne les entend pas beaucoup chez vous! Ils sont absents du debat sur les vases et la malpropreté des eaux. pourqoi donc?
Écrit par : Dadu | 07/09/2011
Eh zenbar......quand tu seras maire.....y aura plus que la plage du Rohu nettoyée???????????
Eh dadu arrête de fayoter ou sinon.........zenbar va te prendre sur sa liste de losers en 2014....................
Écrit par : Séraphin Lampion | 07/09/2011
Alors là, dadu vous avez mal lu ce blog. Monsieur Hennel ici même a trouvé ridicule que l'on se préoccupe du clappage des boue qui est une catastrophe et qui devrait avoir lieu beaucoup plus loin en mer, même si ces boues ne sont pas toxiques.
Mais peut -être n'avez vous pas remarqué que ce monsieur ne se préoccupe que de ce qui le gêne personnellement : il a un bateau à Port Haliguen et voudrait que le port soit nettoyé.
il a raison sur ce point, mais lui, accèpte que ce nettoyage se fasse n'importe comment. la sagémor n'a pas fait son boulot et doit payer pour cela.
Écrit par : fran | 07/09/2011
Bien sur qu'il faut vider la vase de ce port. mon mari a du mal à entrer et à sortir car notre bateau touche la vase. nous avions ete averti quand on l'a remonté chez vous du Midi.
Pourquoi donc ne pas mettre ces vases dans le marecage qu'il y a entre quiberon et saint pierre ca pourrait etre interessant pour mettre en valeur des terrains inondés? dans lendrioit ou il y a des chevaux vers la plage.
Et puius ces algues qui salissent les plages et qui sentent mauvais, pourquoi aussi ne pas les enlever toute l'année? Elles ne servent à rien sur les plages. A Quiberon on les enlève bien pourquoi pas ici?
Écrit par : Dadu | 07/09/2011
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