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05/08/2011

Algues vertes, Baie de Quiberon menaçée ?

Les "raccourcis" journalistiques sont dangereux !

Quand un attentat n'est pas explicable, il s'agit "d'Al Qaïda" ! Algues vertes en Bretagne, les éleveurs de Porc !

Comment fournir la moitié de la viande de porc consommée en France sur le seul territoire exigu de la Bretagne ? A des prix très compétitifs et avec des standards de qualité corrects...

Notre monde moderne est celui de la "concentration" : des productions, de la consommation "en collectif", des vacances au bord de l'eau. Le défi n'est pas seulement celui de la productivité, mais celui des conséquences de cette concentration sur un environnement de dimension limitée. Des "investissements "sur-dimmensionnés (station d'épuration, transports d'eau potable, constructions) ne règlent pas tous les problèmes...

Mieux répartir serait peut-être la solution ?


Algues vertes, les paysans «en ont assez!»
Ouest france du 5 août 2011
Les principaux représentants agricoles des Côtes-d'Armor ont pris la parole, hier, pour exprimer leur désarroi. Ils estiment prématurées les accusations visant leur profession dans l'affaire des sangliers morts dans la baie d'Hillion.

«On en a assez de se faire taper dessus par des présidents d'associations qui ne représentent qu'eux-mêmes!»... Dans le concert médiatique qui s'élève autour du dossier des 36 sangliers retrouvés morts à l'embouchure du Gouessant, entre Hillion et Morieux, les agriculteurs ne veulent pas être en reste. Hier, au pied de la chapelle Saint-Maurice, qui surplombe le lieu de ces macabres découvertes, leurs principaux représentants des Côtes-d'Armor donnaient une conférence de presse pour dire: «Stop aux discours "intégristes"!». Ils invitent leurs accusateurs, le public et les médias à «davantage de prudence et de raison».

Des analyses à «valider»

«En l'état actuel des choses, rien ne permet de mettre la mort de ces animaux sur le compte des algues vertes», estime OlivierAllain, président de la chambre d'agriculture. «Les résultats des analyses effectuées sur les prélèvements du milieu et sur les corps doivent être complétés, vérifiés et validés avant que les agriculteurs soient une fois de plus accusés de tous les maux», martèle-t-il. À ses côtés, Didier Lucas, président de la FDSEA 22, et ThierryHouël, président des Jeunes agriculteurs 22, approuvent.

Et l'empoisonnement?


Les agriculteurs rappellent que l'H2S (hydrogène sulfuré), pointé du doigt comme responsable de cette inquiétante hécatombe, est produit par différentes matières organiques en décomposition, et pas seulement par les algues vertes. Ils estiment que la thèse de l'asphyxie par ce gaz, mis au jour sous la croûte supérieure d'algues vertes par les sangliers, qui sont des animaux fouisseurs, est injustement mise en avant «par rapport à la thèse beaucoup plus plausible de l'empoisonnement». «Pourquoi est-ce la première fois que l'on observe une telle mortalité? Pourquoi les sangliers, réputés pourtant très robustes, sont-ils les seuls animaux à subir une telle hécatombe?», s'interrogent-ils.

Filière en péril

«Stigmatiser les 10.000 agriculteurs du département, c'est mettre en danger les deux piliers de l'économie costarmoricaine: la filière agro-alimentaire(50.000emplois), et le tourisme», avancent les intéressés. Quant à leurs efforts pour réduire les effluents nitratés à l'origine de la prolifération des alguesvertes: «Il y a des progrès importants mais qui ne se font pas sentir du jour au lendemain.C'est un travail de fond qui est mené depuis des années. L'agriculture intensive a mis trente ans à se développer, elle ne va disparaître d'un claquement de doigts. Par exemple, le nombre de truies ne cesse de diminuer dans le département», assure Thierry Houël. «De mon temps, il y avait treizeélevages de porcs à Morieux, il n'y en a plus que trois, et pas des plus gros», indique MichelRault, agriculteur à la retraite. Peut-être faudrait-il accélérer un peu le mouvement? «On peut arrêter l'agriculture et laisser les terres en friches!», rétorquent les syndicalistes.
• Roselyne Veissid

Commentaires

Je suis entiérrement d'accord avec"JB",il y a trop d'élevage de porcs en Bretagne,les surfaces d'épandages ne sont pas assez grande.La moitiée de la production porcine est en Bretagne,alors il faut revoir la copie,et en élevé ailleurs.En arrétant tout épandage de lisier a partir d'aujourd"hui,il faudrait 30 ans pour que les taux de nitrates reviénnent normaux.Sarkosy à donné raison aux producteurs,normal,ils votent tous a droite et à 9 mois des élections il ne va pas se les mettre a dos,ses vacances il devrait les passées en Bretagne a coté des plages recouvertes de Lisier,sa lui remettrait les idées en place.Et pour "Carla'un bon bain d'algues vertes ,c"est comme une cure a la thalasso!

Écrit par : jeansyscan | 05/08/2011

Jeanjy, notre hôte a pris l'article sur l'élevage parcequ'il li fallait prendre un article, mais lui ne fait
Il a l'air de découvrir le problème des algues vertes et n'apporte aucune solution, , tout en nous offrant un titre alarmiste alors qu'il n'y a aucun élevage dans le coin.
Il y a peu de temps , il râlait contre certaines faiblesse de notre réseau d'eaux usées et maintenant il trouve les infrastructures surdimensionnées !!!!

Sa conclusion elle-même est plutôt vague. De quelle répartition parle-il , lui qui est venu s'aglutiner aux campeurs au bord de l'eau et qui a ajouté un bateau à tous ceux qui polluent Port Haliguen ?
Je suppose que qu'il pense "répartir" en virant les autres, et non pas lui, bien sur.

Pour les élevages, SI les producteurs étaient obligés de méthaniser PROPREMENT leurs déchets, le résidu serait assimilable et le traitement de ces déchets deviendrait moins onéreux grâce à la vente du gaz. IL existe de par le monde des élevages propres et non polluants. Si d'autres peuvent le faire nos éleveurs peuvent le faire aussi.

Écrit par : fran zainal | 05/08/2011

En plus de la pollution d'origine agricole, Il y a pour ici les stations d'épuration qui ne marchent pas ou débordent malgré ce que racontent les élus, les eaux pluviales, les ports de plaisance et les vases de la SAGEMOR.
Le pire est sans doute l'incinérateur de Plouharnel qui gaze insidieusement les alentours ave pour conséquences cancers, leucémies etc en plus grand nombre : à quand une enquête sanitaire?

Écrit par : Ricardo | 06/08/2011

Entiérement d'accord avec"Ricardo"l,l'incinérateur de plouharnel,qui pollue tout le coin avec ses fumées toxiquesqui retombent dans les champs,aprés ont mangent des légumes et ont boient du lait contaminés.Vu le nombre de cancers qui augment sans césses,le conseiller général et maire de plouharnel devrait s'inquiéter et prendre des mesures concrétes,mais en a t'il le pouvoir?

Écrit par : jeansyscan | 06/08/2011

Que personne ne s'inquiète.

Tout ceci ne sera plus que de bons souvenirs quand la centrale nucléaire de Monsieur Hennel tournera à pleine puissance sur les ruines du Fort de Penthièvre.

Écrit par : Isa | 06/08/2011

Isa, il faut distinguer les réalités d'aujourd'hui et les projets ! Ne copiez pas le style et le contenu des commentaires de Fran, ce serait dommage !
La station d'incinération de Plouharnel ne sera remplacée qu'en 2014/2015, si les options de remplacement sont décidées aujourd'hui...
Il est donc certain, que les résidus toxiques continuent à polluer l'environnement immédiat et les cheptels des alentours... la toxicité des nucléides et rayonnement alpha et gamma est aujourd'hui bien maîtrisée !

Écrit par : jeanbart | 06/08/2011

Faites moi le crédit de croire que mes idées sont les miennes.

Je ne suis pas une tourterelle de l'année et je suis assez grande pour me forger mes propres convictions et les exprimer à ma manière.

Cette idée de centrale nucléaire et bel et bien une folie.

Écrit par : Isa | 06/08/2011

Etes vous vraiment une tourterelle ? Le bec ne me semble pas être de cette facture !

Écrit par : jeanbart | 07/08/2011

Une enquête d'impact sanitaire a été commandée par les services prefectoraux il y a quelques années. Elle n'a jamais été publiée. En effet les resultats allaient à l'encontre des élus des alentours. Le taux de dioxines était très élevé et frisait les données Sesveso. L'impact en cancers, leucémies et autres maladies bizarres était tel qu'il aurait fallu soit fermer l'usine soit évacuer les habitants.
Mêmes les aninaux étaient malades...
Les ordures sont stockées à même le sol avant évacuation, les jus lessivés par les pluies pénêtrent le sol et se retrouvent dans le Gouyandeur qui coule dans les parcs de la baie..

Écrit par : Jean Rohu | 07/08/2011

@ isa :
:-)

Écrit par : fran | 07/08/2011

La station d'incinération continue à fonctionnée,bien qu'elle ne soit plus aux normes,mais il faut bien bruler nos ordures,si elle refaite en 2014 ou 2015,nous devont continuer à en subir les conséquences,tout ça c'est la faute à la surconsommation,avec tous les embalages,dont nous sommes tous responsables,ont meurts a petit feu un peu plus tous les jours avec ses maladies"ce putain de crabe"qui ne nous laisse aucune chance!

Écrit par : jeansyscan | 07/08/2011

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