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04/08/2011

Débat environnemental ?

Pouvoirs du Préfet et pouvoirs du Maire...

Avec la catastrophe "Xynthia" les français ont bien compris qu'un Maire est trop préoccupé par le développement de sa commune et ne prend que rarement en compte l'intérêt général ! L'application de la loi "littoral" de 1986 commence à déclencher le même type de conflit, réduisant le "Maire" à un observateur muet, sans pouvoir et aux ordres de l'Etat !

A Saint Pierre le maintien des terrains de camping municipaux dans la bande des 100 mètres (Petit Rohu, Kerhostin et Penthièvre) pose la question de "l'intérêt général" et devrait susciter un débat environnemental !

Lors de la réunion de l'AREP du 3 août 2011 une habitante très ancienne de Penthièvre évoquait l'utilisation d'un barque dans les marais, qui précédaient l'installation du camping municipal à Penthièvre après les grandes marées. Ce terrain fut cédé à la Commune en échange de l'installation de l'eau potable dans une partie du lotissement de Penthièvre.

Aujourd'hui, après Xynthia, Saint Pierre et ses élus ne peuvent ignorer les risques de submersion à Penthièvre et l'abandon total des défenses côté "Baie" sur plusieurs centaines de mètres !

Faut-il attendre qu'une marée importante, conjuguée avec un vent d'Est vienne confirmer la question de "l'intérêt général" ?


Maisons menacées à Arradon, un lecteur d'Ouest France demande un débat
Ouest France du 2 août 2011

Après la série de Ouest-France publiée du 26 au 30 juillet, nous avons reçu hier la réaction d'un lecteur, Bernard André, qui soulève la problématique de la protection du paysage. Il demande que le débat environnemental soit ouvert.
Extraits :
« Je comprends fort bien, avec peine et affliction partagée, le « drame » de ces familles occupant ces maisons. Mais ne faut-il pas dissocier la question des occupants de celle de la protection du paysage à l'origine du conflit ? »
« Pour émotionnel que soit le dernier été dans les lieux, vécu par les occupants, ce « drame familial » est, ni plus ni moins, analogue à celui vécu par tout occupant exproprié pour une cause d'utilité publique (construction de ligne de chemin de fer à grande vitesse, d'une autoroute, ou d'un aéroport etc.). L'intérêt public l'emporte sur les intérêts particuliers. Et ceci d'autant plus qu'il ne s'agit ici que de résidences secondaires dans trois cas sur quatre. Ce « drame familial » n'est pas différent non plus de celui vécu par le locataire dont le propriétaire ne renouvelle pas le bail, parfois au bout de trente années. Enfin, émotionnellement, il peut aussi s'apparenter à ce que vivent des héritiers qui ne peuvent conserver la maison d'un aïeul décédé, malgré le souvenir des beaux étés [...] »
« L'intérêt public l'emporte »
« Les occupants n'ignoraient pas depuis toujours qu'ils bénéficiaient d'un statut précaire d'occupation temporaire, et quand bien même ils auraient longtemps sous-estimé cette situation, l'avis du préfet, en 1992, voici presque 20 ans, leur a ouvert les yeux... Le fait même de payer chaque année une redevance d'occupation temporaire signifiait bien à ceux-ci qu'ils ne disposaient pas en toute jouissance d'un bien qui leur fût propre, personnel et éternel [...] »
« La question paysagère est d'une toute autre nature puisqu'elle relève de l'intérêt général et, de facto, nous concerne tous. On peut s'interroger sur la notion de « paysage naturel » : par définition, un territoire occupé par l'homme donne lieu à un paysage anthropique constitué des multiples traces des activités humaines successives. C'est ce qu'on appelle, globalement, le patrimoine paysager... Le retour à « l'état originel des lieux » est une grande illusion : la démolition de la maison édifiée sur la plage à l'est de la Pointe ne rendra pas sa virginité sableuse à celle-ci... Ces maisons - bien qu'édifiées sur le domaine public - constituent assurément l'un des traits paysagers caractéristiques du Golfe. »
« Le retour à l'état originel : une illusion »
« Dès lors, plutôt que de les détruire, n'est-il pas possible de conserver ces maisons après le départ de leurs occupants privés temporaires et de les affecter à des activités publiques de type environnementales, par exemple ? Celle de la Pointe ou celle de Pen er Men trouveraient sans difficulté un usage collectif lié aux multiples activités de ces lieux... »
« Le débat environnemental n'a pas été ouvert »
Contactée, la préfecture du Morbihan n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet. La préfecture de région a apporté la même réponse. Nous avons également essayé de joindre l'architecte des Bâtiments de France ; un de ses collaborateurs nous a fait savoir qu'il ne souhaitait pas non plus communiquer.

Commentaires

Pour le problème d'Arradon, je ne le connais pas et je n'en parlerai pas.

N'essayez pas de noyer le poisson à défaut du St Pierrois.
Tout ce que vous voulez, c'est faire supprimer le camping du Rohu qui vous défrise, afin que la maison que vous avez achetée en toute connaissance de cause près de ce dît camping, prenne de la valeur !!

Quant aux inondations qui auront lieu dans les années à venir à cause la montée inexorable des mers, elles vont obliger les autorités nationales, car c'est un problème national, à des choix cruels mais nécessaires.
Cela ne servira à rien de dépenser des sommes folles pour sauver quelques maisons (désolée pour leurs propriétaires), j'en ai déjà parlé sur ce blog.
Ils seront obligés de sacrifier les zones comme Penthièvre à faible densité d'occupation, pour ESSAYER de protèger les zones plus urbanisées.

Et je ne vois pas très bien ce que l'intervention de l'habitante de Penthièvre a de particulier.
Quand j'étais enfant, j'ai souvent marché les pieds dans l'eau sur le quai au fond du port de Port Haliguen car les grandes marées montaient jusqu'au café du midi et souvent même dans le café.
Il y a des tas d'exemples de ce genre sur la presqu'île : Le Varquez était un marais avant d'être construit. La rue du petit pont d'eau comme son nom l'indique recelait un ruisseau......

Quand (et non si) le niveau de la mer montera, une partie de la presqu'île sera obligatoirement modifiée sinon sacrifiée (comme dans le reste du monde) et nos enfants et petits enfants ne pourront pas faire grand chose.

je ne pense pas qu'un Xième débat environnemental puisse changer quoi que ce soit aux futures inondations à moins qu'il ne serve à décider des zones à protèger et de celles à "abandonner" en tenant compte d'une hausse du niveau de la mer de 50cm minimum et de l'augmentation de la fréquence et de la force des tempêtes.

Certains vont penser que je suis pessimiste mais j'écoute les "prévisions" des climatologues depuis plus de 20 ans et malheureusement, ce sont celles des scientifiques pessimistes qui se sont vérifiées..... et ce qu'ils annoncent maintenant fait froid dans le dos, alors pour moi, la gueguerre des campings est vraiment dérisoire.

Écrit par : fran | 04/08/2011

Il ne s'agit pour Monsieur Hennel que de tenter d'exister au travers de polémiques ou de problèmes qu'il créée de toutes pièces.

Il est intéressant de remarquer que le cas de Penthièvre le "soucie" lui qui applaudissait des mains et des pieds au projet d'extraction de sable de Lafarge dans la petite mer de Gâvres.

Les élus et les riverains qui s'y sont opposés avec succès heureusement n'étaient à l'époque selon lui que des benêts de bretons - pour rester correcte-.

Écrit par : Isa | 04/08/2011

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