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04/07/2011

Algues vertes à Saint Pierre ?

Les bonnes questions, que l'on peut poser aujourd'hui !

Si vous faîtes le tour des plages de Saint Pierre, on relève des traces d'algues vertes ! La carte annexée à l'article ci-dessous indique la présence d'algues vertes à Erdeven et à Plouharnel...

Il est évident que sur la presqu'île on ne recense aucun élevage de porcs ! Mais connait-on aujourd'hui ceux qui existent sur le bassin versant du Loch, du Sal, de la Marle et de la Vilaine ?

Les autres sources d'apport de pollution sont déjà connues : les installations d'assainissement privées et les défauts de fonctionnement des installations d'assainissement pupliques en raison de leur âge.

La concentration de la population saisonnière est-elle bien maîtrisée ? L'autorisation de stationnement de résidences secondaires mobiles dans des terrains privés prévoit-elle des conditions sanitaires normales ?

Peut-on développer des idées écologiques, alors que le développement de certaines activités est surtout justifié par un "intérêt financier" ?


Les algues vertes débarquent sur plusieurs plages bretonnes
Les Echos du 4 juillet 2011
Depuis le début de la saison, les échouages ont très fortement augmenté, principalement dans le Finistère. Un plan de lutte de 134 millions est en cours.
• STANISLAS DU GUERNY

D'après la préfecture de Bretagne, « au 15 juin, on recense environ 20.000 mètres cubes d'algues vertes ramassées. Par rapport à juin 2010, les volumes sont pratiquement similaires dans les Côtes-d'Armor, mais ils sont six fois plus importants dans le Finistère. » L'an dernier à la même époque cette pollution littorale atteignait 13.045 mètres cubes.
L'important ensoleillement des semaines passées conjugué à une température de l'eau supérieure à la moyenne « expliquent, continue la préfecture, que les échouages sont très précoces notamment sur la baie de Douarnenez, de Concarneau et de la Lieue de Grève ».
Sur l'ensemble de l'année dernière, 60.768 mètres cubes d'algues vertes ont été ramassées par quelque 80 collectivités pour un coût estimé de 600.000 à 700.000 euros.
Cette pollution n'est évidemment pas sans conséquences sur le tourisme. Les principales plages touchées comme celles de Saint-Michel-en-Grève dans les Côtes-d'Armor sont désertées par les visiteurs depuis plusieurs années. De son côté, le comité régional du tourisme joue franc jeu. Sur son site Internet grand public, il informe de la situation des plages et décline une série de conseils auprès des touristes, leur précisant qu'on peut malgré tout se baigner près des algues vertes.
Reste qu'en août 2009 les décès suspects d'un homme et d'un cheval attribués aux gaz toxiques émis par ces végétaux nauséabonds avaient motivé la visite sur les lieux, à Saint-Michel-en-Grève, du Premier ministre, François Fillon. L'Etat, alors, initia un vaste « plan de lutte contre les algues vertes ».
La faute aux nitrates
Sachant que la principale origine de cette pollution est liée aux déchets organiques des élevages qui génèrent un excès de nitrate dans l'eau, l'objectif de ce programme « est d'arriver à une baisse de 30 à 40 % des flux de nitrates d'ici à 2015 dans les zones concernées ». Elles sont situées dans les Côtes-d'Armor et le Finistère, mais des nappes existent désormais dans le Morbihan et, plus récemment, en Loire-Atlantique. Les plages normandes commencent aussi à être atteintes par ces marées vertes.
Des plates-formes de compostage sont progressivement mises en route pour éliminer les volumes collectés et les agriculteurs travaillant à proximité des secteurs sensibles sont contraints de prendre des mesures pour réduire leurs rejets. Dans la baie de Saint-Brieuc, il est aussi prévu « de rétablir des zones naturelles avec une diminution de 20 % des surfaces agricoles », dit-on dans les services de l'Etat.
En tout, 134 millions d'euros seront mobilisés d'ici à 2014 pour ce plan -il fait suite à une longue série d'engagements financiers au cours des deux décennies écoulées -partagé entre les pouvoirs publics, les collectivités et l'Agence de l'eau Loire-Bretagne. Une partie de cette somme est dédiée à la R&D pour trouver des solutions pérennes. Ce programme financier peut-il aboutir favorablement ? Les associations écologiques n'y croient absolument pas et réclament un arsenal drastique de décisions pour éliminer totalement le nitrate dans l'eau. Elles veulent une réduction sensible du nombre des élevages de porcs dans les sites proches du littoral. Les agriculteurs ne veulent pas en entendre parler. Ils mettent en évidence les efforts qu'ils ont engagés depuis dix ans, notamment dans les Côtes-d'Armor, où la concentration de nitrates a baissé de 20 %.

Commentaires

En 1971 une de mes amies s'est mariée avec un agriculteur allemand. Dès l'époque dans leur ferme il y avait 4 grosses cuves où on mettait le lisier, le fumier etc....Chaque cuve était à un degré de maturation différent si bien que la fermentation successive des cuves alimentait (et alimente toujours) plusieurs familles en biogaz. D'autre part le résidu après méthanisation est un engrais qui ne pue pas comme le lisier et surtout est assimilable à plus de 90% par les plantes, alors que le lisier non fermenté n'est même pas assimilé à 50% d'où la pollution des eaux en nitrates.

Iloy a longtemps que les gouvernement devraient aider (et obliger)les éleveurs à s'équiper. Nous n'aurions pas tous ces problèmes d'algues vertes

Pour la presqu'île, je me souviens du "doux" (sic) temps où sur la petite plage de Port Haliguen (PH maintenant) on nageait entre les colombins car d'un côté il y avait le trou des wc du port (qu'on peut encore voir) de l'autre côté il y avait la canalisation du chateau rouge déversant sur la plage la merde de la colo et de ses 200 enfants et adultes. Sans compter les effluents de la colo du mané qui arrivaient de l'autre côté de l'ancien vivier !!!

Écrit par : fran | 04/07/2011

Les agriculteurs,éleveurs de porcs,de poulets,de vaches sont pris a la gorge par de grands groupes qui leurs demandent de produire plus,ses derniers agrandissent leurs exploitations et le nombre de téte de bétails,automatiquement les quantitées de lisier et autres augmentent,les terres étant saturées de nitrate,elles ne peuvent absober le surplus,d'ou les algues vertes,il faudrait plus de 30 ans sans aucun épandage de lisiers,pour que les cours d'eau et la mer soient débarassées de ses nitrates et de ses algues vertes,malheuresement,je ne serais pas la pour voir le résultat et c'est nos enfants,petits enfants qui devront continuer a subir ses nuisances.C'est à l'etat de prendre ses responsabilités en aidant ses producteurs a mettre leurs exploitations en conformitée;ça se fait bien dans d'autre pays,on a dépensée, des millions d'euros avec le vaccin de la grippe l'anné derniére,la guerre en lybie nous coutent une fortune tous les jours ,alors qu'on a rien a faire la bas,Sarko est parti la fleur au fusil en pensant que le conflit aurait été réglé en 8 jours,comme en Tunisie.tous ça pour faire bonne impression et regagner des voix pour les présidentielle de 2012,ce petit chef c'est trompé et en 2012,il poura prendre un congé parental pour élevé son fils,on ne veut plus de çe petit Napoléon au pouvoir.Tout mais pas lui.
Kenavo

Écrit par : jeansyscan | 05/07/2011

ty as raison jeanjy mais on n'est quand même pas obligé d'épandre plus de m
plus il y en a de produite, plus on peut faire de gaz

Écrit par : fran | 05/07/2011

Les commentaires sont fermés.