UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/07/2011

La tradition fait "rire" !

La toile de nos moulins et le cri du cochon, ça manque à Saint Pierre !

Les journalistes sont à la peine en début d'été : les écoles sont fermées et les conseils municipaux ne prennent plus de décision !

Le cri du cochon a toujours attiré les "touristes" des villes !

Ici, à Saint Pierre, on a du mal à trouver "un couineur" dans notre conseil municipal ! Certains ont l'oeil du cochon, mais pas le cri ! En faisant un petit effort de prospective, je verrais bien l'adjoint aux espaces verts se lancer dans l'aventure...ou peut-être notre "gégé" dans un 7 trèfles d'occasion !

Voici donc une proposition : organisons le prochain concours de "cri du cochon" ici à Saint Pierre en 2012 !


Erdeven, trois générations pour toiler le moulin
Télégramme du 4 juillet 2011

À 90 ans, Pierre Le Floch grimperait encore volontiers sur les ailes de son moulin pour y hisser les voiles, comme il l'a appris de son père. Mais par prudence, ses enfants et petits-enfants ont pris le relais. C'est ainsi que samedi, à Kerhillio, à Erdeven, Denis, Yves, Mathieu et Jean-Baptiste se sont attelés à la tâche en suivant les instructions du meunier. Pour la première mouture, il faudra attendre encore: «Le blé n'est pas encore trop rendu!», précisait Mathieu, en expert. (Photo Jean-Yves Collin) l

Cri du cochon, and the couineur is...
Télégramme du 4 juillet 2011
Faut admettre : ça peut surprendre au départ, ce «grouiiiikkkk» sorti des ténèbres qui déchire la nuit milizacoise pourtant apaisée. Faut admettre et s'y faire. Dix-neuf ans que ça dure et que ça fait couiner de plaisir de plus en plus de monde. Bienvenue dans un autre monde où règnent jeunes, gros et vieux cochons.
L'été breton vaut d'abord pour son bestiaire. Le touriste sait les Vieilles Charrues et ses boeufs de guitare. Le Bout du Monde et ses oiseaux des îles. Les fêtes à la sardine, à la moule, au crabe. Coquillages et crustacés, tout ça. Mais l'été breton commence tout le temps par le prince de ces auges, par le roi de la saucisse et l'empereur à pelisse rose: avant toute chose, il convient de célébrer Monsieur Cochon dans le pré de Milizac en le becquetant d'abord et en écoutant ensuite quelques bipèdes plus ou moins dans le ton grogner à la lune l'imitation la plus juste du porc en liberté. Depuis 19ans, l'affaire dure sous la chouette houlette des 150 bénévoles pas chiens et chaleureux comme peu de labradors, qui mitonnent aux petits oignons une soirée pas piquée des hannetons.

Comme des poissons dans la soue
Le rite de la célébration est immuable: d'abord se remplir la couenne d'un bout des 35bestiaux rôtis pour l'occasion dans le pré d'à côté (ce que l'on appelle sans doute l'amour vache), ensuite écouter les concerts offerts (qui permettent de découvrir quelques beaux merles comme «Les p'tits yeux» brestois) et puis enfin s'ébahir devant l'audace de ceux qui viennent grogner comme des porcs sur le devant d'une scène. Faut oser le grouik a cappella devant 3.000chèvres exigeantes pas capables d'envoyer un murmure de goret venant de naître. Faut le franchir le pas du hurlement porcin: il se travaille, il se choit, il se désosse. Soyons honnêtes, y'a des pros. Des bons. Des gars qui ont fait de la soie leur seconde peau et qui n'ont pas besoin d'un coup dans leur groin pour chanter «Tu verrat tu verrat». Yannick Crissin est leur empereur pas manchot. Le Costarmoricain de Plourin envoie du pâté et fait taire les langues de vipère. Il assure le titre du bon vieux cochon de l'année les doigts dans le groin en se permettant en bis repetita une scène hallucinante de «Vie et mort d'un porc», sous les ovations d'un public en folie. Les porcelets de Milizac Thomas Jacob et Rémy Huet, 20ans à peine à deux, sont ses dauphins et les frères Le Goff, de Milizac, d'honorables troisièmes gorets qui couinent juste et vrai.

Truie, singe et boeuf
Alors tant pis pour la première fournée de concurrents où s'étaient égarés un chimpanzé effrayé, un chien enragé et une bête inconnue type monstre du Gévaudan. Aumoins, ils auront essayé, au moins ils auront eu l'audace du sanglier. Tant pis aussi pour les trois autres finalistes comme le Brestois Nicolas Pennec qui a bien tenté le cri du verrat des villes ou encore Jon et Mel', seul couple porc monsieur-porc madame et finalement porc salut. Le bestiau des Côtes-d'Armor était trop fort et a même fini par faire le boeuf de grouik avec son cousin Benoît avec qui le couineur en chef 2011 semble être copain comme cochon.
• Steven Le Roy

Commentaires

Eh zenbar........elle est bien bonne ton idée...........mais c'est l'écrit du couillon qui faut lancer à SPQ............et la t'as tes chances......................

Écrit par : Séraphin Lampion | 04/07/2011

Les commentaires sont fermés.