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24/06/2011

Les "chiens" de l'intercommunalité !

C'était trop beau ! Les "béni oui-oui" de la grande intercommunalité sont mordus aux mollets !

Madame E ne doit pas aimer "les chiens" ! Saint Philibert, Belz et Etel ne veulent pas de ce "joujou extra" inventé par les fumeurs de tout bord !
Attendons les réactions de Quiberon, de Carnac et des autres face "aux adorateurs" de l'union à tout prix !

Chez les idolâtres on peut compter sur madame G, enserrée au Sud et au Nord par des tendances, qui ne sont pas "rose pâle" !

Le discours de la raison (on se dirait en 1789) aura-t-il raison des "sans culottes" de la bêtise ?


Intercommunalité à 24, le non a-t-il de l'avenir ?
Télégramme du 24 juin 2011

La grande intercommunalité à 24 voulue par le préfet se fera sans doute, mais pas sans grincements de dents. Il reste des opposants à la méthode ou au concept. Reste à savoir jusqu'où le «non» a de l'avenir...

Six contre, cinq abstentions, un pour. Vendredi dernier, le conseil municipal de Saint-Philibert a clairement dit non au projet de grande intercommunalité au pays d'Auray présenté par le préfet en mai. «Ce vote a avant tout une valeur symbolique. C'est juste une manière de dire que le dossier est mal ficelé», râle le maire, Didier Robic.

Opposition au moins à la méthode
Qu'ils soient favorables ou non à cette grande intercommunalité à 24 communes regroupant quatre des cinq «com'com» existantes ainsi que les quatre communes isolées (*), de nombreux maires partagent l'avis de Didier Robic. Ils avaient déjà largement exprimé leur opposition, au moins à la méthode, lors de la séance du 6juin à Crac'h. «On nous demande de voter avant le 20 août alors que les bureaux d'études ont jusqu'au mois de septembre 2011 pour effectuer un état des lieux et jusqu'en septembre 2012 pour faire des propositions», s'insurge le maire de Saint-Philibert. Son homologue de Belz, Bruno Goasmat, appuie, développant des interrogations que partagent y compris les plus farouches partisans de la fusion: «Où met-on le curseur au niveau des compétences (seuls le développement économique et l'aménagement du territoire sont obligatoires, NDLR)? Et comment gère-t- onles compétences non reprises?».

Avis de pure forme ?
Autre sujet de grief développé notamment par Didier Robic: «On nous demande notre avis, mais en définitive, c'est le préfet qui tranchera». Celui-ci a dit qu'il «n'ira pas contre l'avis émis au niveau de l'ensemble du pays». La majorité à l'échelle du territoire s'imposerait donc, ce que presque tous les élus semblent avoir intégré.

Jusqu'au tribunal administratif ?
Pas Jo Nigen, le maire d'Etel. «J'y suis complètement opposé, c'est une usine à gaz ingérable», a-t-il lâché vendredi dernier, lors du conseil. La question n'était pas à l'ordre du jour mais elle a donné lieu à un vote quasi unanime (une abstention) qui laisse peu de doute sur la future position officielle de la commune. Le refus est clair et pas ici pour des questions de méthode. «C'est le pôle d'Auray qui va tout tirer, et Etel sera oubliée. Et notre bassin de vie est ici, avec Belz, Plouhinec, Erdeven; pas à Auray», avait affirmé Jo Nigen. Bien que Ploemel se soit prononcée pour le oui, le maire d'Etel a bon espoir que le non soit majoritaire au niveau de la ria d'Etel. Et pas juste pour la frime. «On nous dit: "Ce sera comme ça". Ce n'est pas vrai. Le tribunal administratif n'est pas fait pour les chiens ! Il y a des communes qui resteront sur des petits groupements, et ce sera peut-être comme ça pour nous. Ce qu'impose la loi, c'est de ne pas être seuls, d'être au moins en intercommunalité à deux et de totaliser plus de 5.000 habitants. Avec Erdeven par exemple, c'est bon, et le tribunal ou le conseil d'État nous donnera raison».

(*) Seule la communauté de Belle-Ile (quatre communes) ne figure pas dans le périmètre établi.
•Benoit Siohan

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