Les Secrets de Saint Pierre

Le bilan inquiétant de la sécurité routière en Morbihan met en cause le "sous-investissement" en routes !

Le préfet a raison d'être inquiet, car l'alcool n'explique pas tout ! Le réseau routier morbihannais, particulièrement les routes départementales, n'est pas au niveau de la "fréquentation" en très forte hausse.

Par exemple l'axe Auray-Quiberon enregistre pratiquement un accident par mois. Un mort en juillet 2011 devant le Fort Penthièvre... rien n'a été entrepris aujourd'hui pour sécuriser un passage piéton en traversée de la départementale, alors que les services départementaux planchent depuis plus d'un an sur le passage de l'Isthme de la piste cyclable... Ridicule, la gestion des priorités !

Les passages en Centre-ville de Plouharnel et de Saint Pierre Quiberon sont une véritable aberration aujourd'hui, et ceci pour protéger les intérêts "mercantiles" du Maire-Conseiller Général. A Plouharnel on envisage de mettre un million d'euros dans un bâtiment de services au lieu de procéder au contournement de la localité. L'axe Plouharnel-Carnac est "moyennageux" et digne des carrioles d'antan...

La gestion des travaux routiers "départementaux" est électoraliste et ne procède pas d'une planification rigoureuse soumise à l'accord des communes interessées. Après la piste cyclable "calamiteuse" de Gégé le Cuistot il est emps de penser aux travaux routiers de "sécurité" !

Une association de plus ! Pour quoi faire ? La "santé" est un sujet tabou !

Dans une partie d'échec, il y a toujours un perdant ! On est en train de vivre aujourd'hui un drame en 3 actes sur la presqu'île, car entre une tradition "libérale" d'exercice du métier médical et un réflexe colbertiste vieux de plusieurs siècles la santé est un sujet, qui interesse tout le monde et qui permet de gaspiller aimablement l'argent de tous les malades...

La démarche "entrepeuneuriale", qui a saisi quelques médecins plus altruistes que d'autres, est à saluer ici. Mais est-ce le "métier" du corps médical de se préoccuper de réunir sous un même toit des professionnels, qui sont concurrents ? Comment assurer une "contrainte financière" sur les participants pour financer une opération, qui va dépasser 1.000.000 d'euros ?

Primo, la démarche rationnelle est de "localiser" les investissements à venir, comme les agences de santé sont chargées de faire ! A Quiberon, à Saint Pierre ou à Plouharnel, les bassins de clientèle ne sont pas les mêmes ! Faut-il déplacer les patients ou le corps médical ?

Secundo l'investissement sera-t-il pérenne sur les 20 prochaines années... L'informatisation des processus de surveillance et de communication modifiera considérablement l'acte médical d'aujourd'hui !

Tertio, comment s'insère le projet "presqu'îlien" dans la "toile médicale" départementale, compte tenu de la concentration à Vannes de l'Hopital public et de spécialistes autour de la clinique Océane... Faut-il "déconcentrer" alors que la tendance lourde est à la centralisation ?

Astérix n' a encore jamais joué "la blouse blanche". Le "village gaulois" tire-t-il ses dernières cartouches ?

Les "médiathèques" à la presqu'îlienne" ne sont plus dans le coup !

Les pratiques en médiathèque sont les mêmes de Quiberon à La Trinité sur Mer. Le "club lecteurs" fait partie des traditions et l'échange d'informations est pratiqué à l'ancienne lors de réunion en "Thé - gaufrettes". A Quiberon l'idée d'utiliser un site "social babelio.com" est une ouverture incontestable vers le monde extérieur et peut-être un préalable au basculement vers le "tout numérique". Mais pourquoi alors ne pas constituer un "groupe de lecteurs virtuel" sur Facebook ou Google +, dont les fonctionnalités sont beaucoup plus étendues ?

Et enfin promouvoir avant le "Département" la lecture numérique à thème avec des conditions de diffusion directe vers l'usager de la médiathèque en mode privilégié.

Terminé le stock de livres et de rayonnages à l'infini, plus de personnel, qui passe son temps à ranger et à trimbaler des tonnes de papier !

Sans compter les économies pour la Commune, qui finance sur impôt ce service destiné à une faible proportion de la population locale...

Les "liseuses" ont déjà conquis 5% de la population, celle qui lit le plus... Au lieu de "babelioter" passons aux choses sérieuses !