Les Secrets de Saint Pierre

Penthièvre, le camping se refait une beauté

Télégramme du 8 mai 2018

 

Des élus ont visité le camping municipal. L'occasion d'évoquer les nouvelles mesures mise en place pour garantir la sécurité des campeurs.

La saison a commencé au camping de Penthièvre. Un grand soulagement alors qu'en début d'année, l'avenir du camping municipal était bien incertain. Le camping étant impacté par un classement en zone de submersion, la municipalité a dû investir environ 50.000 € pour renforcer la sécurité et obtenir des services de l'État l'autorisation d'accueillir du public. Durant l'hiver, il y a eu beaucoup de travaux au camping. « Les services techniques se sont particulièrement impliqués, souligne Rogers Jofes, l'adjoint en charge des campings. De nombreux parterres ont été refaits, de l'élagage, des ralentisseurs ont été installés. Le mini-golf a été remis à neuf. Des entreprises sont intervenues pour refaire deux toitures et les chalets des commerces ont été repeints ».

Gardiennage de nuit

Suite au vol de câbles électriques durant l'hiver, la municipalité a dû financer pour 14.000 € de travaux. Le maire, Laurence Le Duvéhat, ajoute : « Le camping est dorénavant entièrement équipé de hauts-parleurs afin de donner l'alerte immédiatement en cas de problème. Nous avons un gardiennage de nuit durant toute la période d'ouverture et un véhicule a été spécialement attribué au camping. L'accent a été mis sur la formation des personnels et nous allons poursuivre avec l'organisation d'exercices d'évacuation ». Chaque bâtiment est également équipé maintenant de plans avec des consignes et les campeurs sont désormais informés grâce à un plan, s'ils se trouvent ou non dans un espace ayant été identifié comme submersible.

 

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La colère gronde chez les pros du tourisme

Ouest France du 14 juin 2018

 

Hier, ils étaient sept, sur les 23 représentants du comité, à s’être réunis pour dénoncer un « blocage total » entre eux

et l’Office intercommunal du tourisme (OIT).

 

Ils estiment ne pas être entendus au sein de l’Office intercommunal de tourisme. Ils ont

donc décidé de créer un réseau où professionnels et représentants pourront échanger.

Pourquoi ? Comment ?

Quel est le problème ?

Les professionnels du tourisme du comité stratégique en ont marre et le disent haut et fort. « Nous ne sommes qu’une boîte d’enregistrement ». « Nous ne servons à rien, aucun de nos avis n’a été pris en considération par les élus. » « Nous ne pouvons redescendre aucune information aux professionnels du tourisme du territoire. »

Hier, ils étaient sept, sur les 23 représentants du comité, réunis pour dénoncer un « blocage total » entre eux et l’Office intercommunal du tourisme (OIT) : Bénédicte Le Brun, de BLB Tourisme ; Gwenaëlle François, de Belz Immobilier ; Françoise Guezello, pour Gîtes de France ; Jean-Baptiste Goulard, délégué général de Paysages de Mégalithes ; Jean-Claude Lucas, du Camping la Croez Villieu ; Alexandre Justom, président des commerçants de Carnac ; et Yves Le Moing, de la fédération des commerçants d’Auray. « Mais nous pouvons parler au nom de tout le comité stratégique », assure Jean-Baptiste Goulard.

Ce comité stratégique c’est quoi ?

Depuis 2017, la compétence tourisme revient à la communauté de communes Auray Quiberon terre atlantique (Aqta). Elle a donc créé l’office de tourisme intercommunal, son bras armé touristique en quelque sorte. Pour gérer cet office - qui représente tout de même 22 communes - une société publique locale (SPL) a été créée. Dans cette société, on retrouve une majorité d’élus et… un représentant professionnel. Il s’agit de François Beaulier, patron du Carnac Lodge Hôtel. Il est censé être le porte-parole d’un comité de 23 professionnels du territoire (camping, hôtel, commerce, gîtes, etc.), eux-mêmes élus par les pros du pays alréen.

Comment cela fonctionne ?

En clair : si les pros du territoire ont des idées, des reproches…, ils voient avec leur représentant au sein du comité stratégique, qui fait remonter ça au sein de l’OTI, via François Beaulier. De même, lorsque l’intercommunalité souhaite appliquer certaines politiques et actions touristiques, elle le fait valider par l’office de tourisme. Le projet est soumis au préalable aux professionnels du comité stratégique. Mais c’est tout le problème, le mécanisme semble enrayé.

Ont-ils des exemples concrets ?

Le premier d’entre eux : le choix de François Beaulier pour les représenter. « Il a été désigné début 2017 par l’OIT. Une élection interne devait avoir lieu au bout de quelques mois. Mais elle n’a jamais eu lieu : nous avons appris récemment qu’il resterait notre représentant jusqu’à fin 2019. Ce n’est pas ce qui était annoncé », souligne Gwenaëlle François.

Autre exemple : celui de la marque du territoire : « Baie de Quiberon La Sublime » qui s’affiche un peu partout sur les documents touristiques du territoire. Problème : « Nous étions unanimement contre », assure Bénédicte Le Brun.

Dernier exemple : la campagne promotionnelle qui a été faite sur papier, « alors qu’aujourd’hui le marketing touristique passe par le digital. Or, ça a coûté 300 000 € », s’agace Françoise Guezello.

Pour eux le problème de fond est simple : ils ne sont pas entendus. « Et cela se ressent auprès des professionnels. Il y aurait 15 % d’adhérents en moins à l’OIT en quelques mois seulement », ajoute Bénédicte Le Brun.

Quelles solutions ?

Ils appellent les élus à débloquer la situation. « La porte reste ouverte », assure Jean-Baptiste Goulard. Ils ont aussi décidé de créer un réseau informel des professionnels du territoire : Tourisme en sud Morbihan (TSM). Il s’agit d’une sorte de guichet unique pour les pros du territoire, mais aussi une vitrine des représentants qui siègent au sein de l’OIT. « Nous souhaitons être force de propositions et un vrai pôle de réflexions pour tous », annonce Françoise Guezello.

 

Stéphanie HANCQ.

Contact : tourisme.sud.morbihan@gmail.com et sur Facebook : @TourismeSudMorbihan

Tire-Bouchon, faux départ vers Quiberon

Télégramme du 7 juin 2018

C’est un faux départ pour le Tire-Bouchon. Le train touristique des estivants, reliant Auray à la presqu’île de Quiberon, aurait dû entamer sa saison, ce vendredi. Pour la première fois depuis l’ouverture de la ligne, en 1985, sa mise en route est retardée. En cause, les mouvements sociaux en cours à la SNCF, qui impactent la sécurité de la ligne.

« Sur les lignes fermées comme celle-ci, il y a plein de procédures à réaliser avant d’autoriser la circulation des trains. Il faut vérifier les rails, les passages à niveau, le circuit et surtout faire circuler un train d’essai », explique Thierry Chapelet, chargé des relations médias à la SNCF Bretagne. Ces contrôles sont normalement opérés une semaine avant le départ, chose impossible en ces temps de grèves. Le mouvement étant conduit sur les week-ends à venir, le Tire-Bouchon devrait reprendre du service le 30 juin, ou plus tôt « en fonction de l’évolution du conflit », avance Thierry Chapelet.

 

Des bus et des taxis

Pas d’inquiétude pour les voyageurs, la compagnie ferroviaire maintient ses services et ses tarifs. Pour les prendre en charge, des cars et des taxis pour les personnes à mobilité réduite en gare d’Auray, aux horaires habituels. Les personnes ayant déjà réservé leurs billets ont été averties.

 

Contact

TER Bretagne, tél. 0 800 880 562. Appel gratuit.

 

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