29/03/2018
Erosion marine et danger de submersion... les réponses de la Mairie de Saint Pierre
Camping municipal de Penthièvre, entre interdiction "Xynthia" et ouverture sous condition
La "sécurité" n'a pas de prix !
Engagée par une ouverture du camp de camping, décidée bien avant les décisions préfectorales, la Mairie doit protéger les campeurs : occuper les points hauts, qui ne sont pas aujourd'hui aménagés, espacer les emplacements au bord de l'eau, réduire la période d'ouverture, former le personnel aux opérations d'évacuation, afficher la carte des zones inondables...
Des conditions, qui semblent de bon sens et qui seront très difficiles à mettre en œuvre dans un délai aussi bref et dans une perspective économique "rentable" !
Au Petit Rohu, la réponse à l'érosion marine semble inadaptée !
Les équipes municipales rechargent en "sable" les hauts de plage, dévastés par les dernières grandes marées. Jusqu'à la prochaine...
L'absence d'entretien, le manque d'anticipation sont un grand danger pour nos bords de côte fragiles !
Penthièvre, le camping peut ouvrir le 30 mars 2018
Télégramme du 28 mars 2018
Le sous-préfet a donné son accord pour l'ouverture du camping municipal de Penthièvre.
Le camping de Penthièvre, à Saint-Pierre-Quiberon, ouvrira bien le 30 mars. Après une nouvelle visite sur site le 21 mars, les services de l'État ont confirmé par courrier que la commune avait répondu aux demandes du préfet en matière de sécurité. De nombreux aménagements sont tout de même à prévoir et une commission de sécurité passera pour s'assurer de la bonne exécution. L'avenir du camping municipal de Penthièvre était incertain depuis que la préfecture avait rappelé à l'ordre la municipalité quant aux nouvelles règles imposées depuis la Circulaire Xynthia. Le 5 février dernier, le préfet avait en effet demandé trois points pour autoriser la commune à accueillir du public, dans cet espace très impacté par un classement en zone de submersion. Le représentant de l'État avait demandé au maire de prévoir une fermeture anticipée du camping dès septembre, qu'un plan de submersion et d'évacuation soit mis en place et que les campeurs ne soient dorénavant installés que sur les parties hautes du camping.
613 000 € pour la commune en 2017
« Nous nous étions mis au travail sur ce dossier avec la ferme intention de défendre notre camping, insiste Laurence Le Duvehat. Penthièvre représente une recette de 613.000 € en 2017, c'est une importante source de revenu de la commune. Le 14 mars, j'ai donc adressé un courrier pour mettre en avant toutes les réponses que nous pouvions apporter aux demandes du préfet. Le plan d'évacuation est légitime, et nous allons réaliser des investissements en matière de sécurité. Une surveillance sera également établie pour l'ensemble de la période d'ouverture. Les distances entre les emplacements vont être agrandies. Des exercices d'évacuations vont être organisés. Nous avons également accepté de privilégier l'installation des campeurs sur les zones hautes et des aménagements seront faits en ce sens ». Avec ce feu vert donné par les services de l'État, par un courrier du sous-préfet, c'est donc le soulagement pour la municipalité. Pour le moment, aucune date de fermeture imposée n'a été communiquée. La commune maintient donc le 30 septembre. Au prochain conseil municipal, les élus seront appelés à voter pour budgéter les travaux nécessaires aux aménagements demandés.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/penthievre-le-camping-peut-ouvrir-28-03-2018-11904558.php#r3FcZ0TyXwFVOxDZ.99
Le camping de Penthièvre ouvre le 31 mars 2018
Ouest France du 29 mars 2018
Le rendez-vous
Suite à la circulaire Xynthia et au plan de zone submersible qui influaient sur l’éventuelle ouverture du Camping de Penthièvre dénoncés par la préfecture, les démarches entreprises par la commune ont finalement abouti. Son fonctionnement est autorisé et son ouverture est annoncée pour le 31 mars.
Les conditions requises
La préfecture demandait, dès février, le placement sur les points hauts des occupants, une mise en place de message d’alerte à la population et une fermeture avancée mi-septembre.
« Il était important de satisfaire aux exigences. L’attractivité de la ville et les recettes reversées au budget principal (environ 400 000 €) sont essentielles à la vie de la commune », déclare Laurence Le Duvéhat, maire. Le 22 mars, les engagements de la commune ont reçu une réponse positive
Les engagements
« Nous avons mis en place une surveillance 24 heures/24, précise la maire, le remplissage sur les points hauts d’abord, l’espacement entre les caravanes, la réduction de la période d’ouverture, la formation du personnel et l’organisation d’exercices d’évacuation. » Une carte des zones submersibles sera affichée à l’accueil. Un alinéa figurera également dans le plan communal de sauvegarde qui sera signé en préfecture fin avril.
Investir pour l’avenir
L’avenir du camping nécessitera néanmoins des investissements afin de satisfaire au mieux aux exigences des vacanciers. « Tout ce qui concerne la sécurité (sirène et hauts-parleurs), des infrastructures sanitaires et électriques sur les points hauts, par exemple, exigeront un investissement de plus de 100 000 € », ajoute Laurence Le Duvéhat.
Travaux au Petit Rohu
Un coup de pelleteuse...du sable à la disposition de la mer !
Commentaires
pour compenser l'erosion, Pourquoi ne pas déverser au rohu quelques chargements de sédiments de port Haliguen, La compagnie des porcs ne sais pas quoi faire des sediments retirés, Au point qu'il est question , faute de ne pas savoir que faire des vases, de ne pas retablir les profondeurs du port comme cela avait été annoncé par les promoteurs du projet.
Écrit par : De Kermahé | 07/04/2018
De Kermahé que d'années de perdues mais quel espoir en lisant l'article « Dragage des ports DANS LA BOUE JUSQU'AU COU » du « Mensuel du Morbihan »! Article qui demande toutefois une deuxième enquête : « Où est passé l'argent des « clients » depuis 1967 ? »
Inquiétude toutefois, le premier article entraînera-t-il la mort du « Mensuel du Morbihan » comme ce fut le cas de : « Les infos du Pays d'Auray » en 1997-1998 qui trop téméraire titrait « Comptes des ports de plaisance : J.M.K épinglé » et qui racheté par un grand de la presse régionale disparu du jour au lendemain?
Ou verrions-nous enfin le bout du tunnel et découvririons-nous la liberté de la presse que les citoyens sont en droit d'attendre d'un pays encore un peu démocratique ?
Très bien votre idée de prendre des vases pour lutter contre l'érosion. Un retour à l'envoyeur en quelque sorte avec de la pollution en plus. Pollution due à l'inconséquence d'une sphère politique dont nous ne voulons plus.
Scandale politico-financier en vue ? Attendons plein d'espoir le volet 2 de ce premier article décoiffant.
Précision : le premier article aurait peut-être du parler des 33 millions de m3 de vases accumulées à l'embouchure de la Vilaine. Qu'en faire ?
Pendant ce temps, peut-être avant l'orage, les services de l'Etat nous sortent chaque semaine de nouvelles cartes sanitaires (depuis début 2018) où l'on nous parle du réseau de surveillance phytoplanctonique dans le Morbihan . La couleur grise des zones non classée étant de loin moins agressive que le rouge entourant la presqu'île, les îles et le trait de côte du côté de Lorient.
http://www.morbihan.gouv.fr/content/download/33695/252877/file/carte%20sanitaire%20au%2006%2004%202018.pdf
De Kermahé vous aurez peut-être des vases. Les Quiberonnais en principe n'en auront pas. C'est du moins ce que leur a promis leur maire. Chacun sait maintenant et dès mai 2014 ce que cela veut dire.
Les veaux vont-ils enfin décoincer?
Écrit par : Ronves | 08/04/2018
Scandale politico-financier, pensez-vous? L'homme derrière tout ça a finalement de la chance d'avoir été rejeté par les "grands électeurs" puis par les citoyens lors de 2 tentatives nationales.
Le poisson est trop petit pour intéresser la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Politique (HATVP). Seule une plainte collective ou anticor aurait des chances d'aboutir au pénal.
Écrit par : Bercie | 09/04/2018
Les commentaires sont fermés.