18/11/2017
Tire-bouchon ? 31% du réseau ne voit passer qu'un pour cent des trains !
L'ARAFER pointe les déséquilibres du système ferroviaire français
Son dernier rapport souligne l'agonie définitive du rail face à l'utilisation de la voiture. La part du rail dans le transport global est de 9,2%, celle de la voiture de 79% !
Le "tire-bouchon" fait partie de la "sélection naturelle", résultant des choix de la population et non de celui des responsables de la Région, qui injectent chaque année de l'argent public pour maintenir une activité de transport moribonde. La situation est aujourd'hui suffisamment grave pour déboucher sur une décision courageuse : voie unique "dégradée" à vitesse limitée, matériel à propulsion diesel, utilisation saisonnière, rentabilité économique négative...
La mutation attendue n'est certainement pas celle, proposée par les comités "Théodule", qui préconisent une renaissance du rail "quotidien" de type tram-train. En général le chiffrage de l'investissement nouveau n'est même pas mis en rapport avec les recettes espérées... et pour cause ! Ces experts n'ont jamais pris le "car" (TIM ou autre), qui en dehors du transport scolaire ne ramasse que deux à cinq personnes sur le trajet !
AQTA étant en recherche de pistes cyclables, la reconversion du ballast en "piste verte" serait une bonne contribution au "verdissement" des transports doux dans l'Intercommunalité ! et le passage de l'Isthme serait ainsi réalisé dans les meilleurs délais.
Avec quelques aménagements (suppression des passages à niveau), le réseau routier nécessite un "recalibrage" sérieux, incluant les contournements de Plouharnel et de Saint Pierre Quiberon, une mutation vers une deux fois deux voies et la suppression des rond-points à l'anglaise. Le département de la Vendée démontre aujourd'hui que la transformation du réseau routier déclenche à terme une "ré industrialisation" de ses campagnes.
73% des revenus de la SNCF pour l'activité TER proviennent des concours publics !
L'Arafer pointe les déséquilibres du système ferroviaire
Les Echos du 16 novembre 2017
Lionel Steinmann
La contribution des régions au fonctionnement des TER variait en 2016 de 65 % en Alsace à 90 % dans le Limousin, en passant par 78 % en Aquitaine (ci-dessus). - SIPA
L'autorité de régulation du secteur a publié jeudi un bilan, inédit dans son niveau de détail, qui confirme l'urgence d'une réforme du système.
La France dispose d'un vaste réseau de voies ferrées, mais dont près d'un tiers ne voit quasiment plus passer de trains de voyageurs, et qui cède chaque année depuis 2011 du terrain face à la route. Tels sont les principaux enseignements du premier bilan du transport ferroviaire de passagers en France, publié ce jeudi par l'Arafer, l'autorité de régulation du secteur.
Le document, truffé de chiffres inédits, tombe à pic au moment où le gouvernement a annoncé sa volonté de refonder le système ferroviaire. Il dépeint un réseau à bout de souffle (l'âge moyen des voies est de 31 ans), dont l'intensité d'utilisation est très inégale.
1 % des trains sur 31 % du réseau
Avec près de 29.000 kilomètres de lignes exploitées en 2015, la France dispose certes du deuxième réseau européen par la taille, après l'Allemagne. Mais 80 % des circulations en 2016 se sont concentrées sur 8.000 kilomètres de lignes, et « 31 % du réseau ne voit passer que 1 % des circulations de trains de voyageurs », pointe l'Arafer. De quoi alimenter les interrogations sur le maintien de ces lignes très peu fréquentées, même si le transport de fret, qui ne rentre pas dans le champ de l'étude, ne doit pas être omis dans l'analyse.
Autre constat préoccupant : après avoir progressé pendant quinze ans, portée par l'essor du TGV et le renouveau de TER (trains régionaux), la part de marché du ferroviaire dans le transport intérieur de voyageurs en France est en recul depuis 2011. Elle s'est établie à 9,2 % en 2016, très loin des 79 % de la voiture (covoiturage compris). Le train ne bénéficie pas du développement global de la mobilité ces dernières années, alors que c'est le cas en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie ou encore en Espagne.
11.200 trains en circulation chaque jour
« En 2016, près de 1,2 milliard de voyageurs (soit environ 3,2 millions de voyageurs par jour) ont pris le train, très majoritairement les trains du quotidien (TER et Transilien) qui, à eux seuls, représentent près de 90 % des passagers transportés », rapporte l'Arafer. Mais le taux de remplissage des 11.200 trains qui circulent quotidiennement est très variable : 67 % en moyenne pour les TGV, mais seulement 25 % dans les TER. Et pour ces derniers, les disparités sont également très fortes selon les régions, avec un taux d'occupation moyen des trains de 31 % en Midi-Pyrénées, 16 % seulement en Bourgogne et de 15 % dans le Limousin.
C'est d'ailleurs dans l'analyse détaillée des services TER que le panorama dressé par l'Arafer recèle le plus d'informations nouvelles. Le document détaille région par région les caractéristiques du réseau, l'offre de transport, ou encore les retards (Provence-Alpe-Côte d'Azur étant la moins performante dans ce domaine avec 16 % de trains accusant un retard de plus de 6 minutes au terminus).
Le poids déterminant des subventions est également souligné : 73 % des revenus de la SNCF pour l'activité TER proviennent de concours publics, et 27 % seulement de recettes de billetterie. La part acquittée par les voyageurs est de 30 % en Ile-de-France, mais de 10 % seulement dans le Limousin. En 2016, la région a ainsi payé 86 centimes pour chaque kilomètre effectué par chaque passager.
À noter
Selon l'Arafer, les « facilités de circulation », c'est-à-dire les billets gratuits accordés aux cheminots et à leurs familles, représentent 5 % du trafic TGV total.
Lionel Steinmann
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/030885309022-larafer-pointe-les-desequilibres-du-systeme-ferroviaire-2130786.php#jLFoX9iykMRqLPeM.99
Commentaires
J'ai eu une idée tres ecologique... Pour la CPM qui consruit un grand bassin à port haliguen;
Pourquoi ne pas echouer là un sous marin nucleaire declassé russe ou francais ; ca permettrait d'alimenter quiberon en electricité; La CPM se substuerait à EDf. Et en plus comme ce serait du patrimoine, on pourrait visiter l'engin moyennant une redevance..; Ce serait une telle curiosité que tout le monde viendrait voir la derniere connerie de la CPM!... aqta serait content, Hilliet vendrait sa soupe et ses sardines. Leray serait fier d'ecouter les poules chanter. Pierre ferait du velo pour faire le tour.
Tout le monde serait content: de l'eau chaude dans le port, du courant electrique pas cher et du tourisme industriel... et ca occuperait herisset et ses sbires...
t'avais pas pensé à ca , JBH?
Écrit par : l'ecolo rigolo | 25/11/2017
Bien vu écolo et on trouvera bien un sous-marin nucléaire cabossé et donc déclassé. Nous aurons même un guide pour les visites commentées.
On peut aller plus loin en disant qu'au moins 2 nouveaux terre-pleins avec chacun 6 écoutilles et une éclusette représenteront le pétrolier responsable des malheurs du submersible.
Pétrolier chargé de vases polluées et impompables qui ne verront jamais les digues.
Beau décor pour un film catastrophe!
La statue du pêcheur au pied du phare sera remplacée par un triptyque représentant "Quiberon" penchée, les mains sur les genoux, regardant sans doute une vedette de 13 mètres échouée sur la nouvelle digue et ne se rendant même pas compte qu'elle se fait sodomiser par son édile.
Lequel édile sera lui-même lui-même sodomiser par le PDG de la CPM
ou de son jumeau patron du département.
Triptyque rappelant ainsi les chenilles processionnaires très répandues sur le territoire quiberonnais et semble-t-il très difficiles à éradiquer.
Chaque soir, un spectacle son et lumière aura lieu. On le nommera le "puits" du fou. Puits sans fond où ont disparu à jamais 40 ans de redevances réglées les usagers
Écrit par : castéro | 26/11/2017
OK Castéro pour le triptyque, le spectacle du puits du fou et les 2 citernes de pétrolier extrêmement parlants.
Non pour le sous-marin nucléaire.
Lorsque votre port sera terminé avec le vieux port mis en eau sans avoir été dragué mais équipé de pontons (comme à Vannes)vous aurez là une structure aussi bien équipée qu'un hôtel 5 étoiles. Après la disparition de 4 hôtels rien que sur Quiberon, le PDG de la CPM et votre maire apporteront des rentes aux pauvres plaisanciers et peut être aussi des taxes de séjour.
Puisqu'il faut vivre avec son temps voici ce qui se passera:
Les ports confrontés à l'essor d'Airbnb
Les ports de plaisance sont touchés de plein fouet par les nouveaux usages du nautisme. Parmi eux,Airbnb s'installe sur les bassins. La Fédération Française des Ports de Plaisance (FFPP) a sollicité ses adhérents pour connaître l'ampleur du phénomène. Pour la FFPP « une grosse partie de l'offre Airbnb ne se cache plus »
« que cela se développe, je ne suis pas contre mais quand ça devient un acte commercial, ça pose des questions observe le président de la FFPP Serge Pallarès. Juridiquement, nous n'avons pas un pouvoir de police dans les ports. Par ailleurs, la loi interdit aux plaisanciers la sous-location de leur emplacement »
Autre point d'interrogation, « l'occupant du bateau peut être amené à se déplacer à tout moment et doit posséder un permis dans le cas d'un bateau à moteur. Si les voiliers ne nécessitent pas de permis, ils sont plus difficiles à manœuvrer au port »
Demande d'encadrement :
« On peut comprendre qu'un propriétaire veuille mettre du beurre dans les épinards » ajoute Serge ¨Pallarès. De plus comme le souligne un gestionnaire de port de plaisance de la côte atlantique, « cette pratique fait partie des nouveaux usages qui peuvent contribuer à convertir de nouveaux pratiquants au nautisme » »En revanche, Airbnb change la donne au niveau de la consommation des fluides (eau, électricité, etc...). Mais les ports de plaisance ne peuvent pas ignorer cette dynamique d'ubérisation. « il ne faut pas refuser cette évolution résume Serge Pallarès, mais il nous faut des outils pour pouvoir encadrer ce phénomène »
Le Marin du 30 novembre 2017 Jean-Marie LE PROVOST
En cherchant bien il existe 2 autre structures identiques à celle ci-dessus.
Le nouveau Port Maria imaginé par la municipalité et la Région entraînera la fermeture du dernier hôtel du quartier ouest.
Il faudra être petite souris au salon de la plaisance lorsque le PDG de la CPM rencontrera son ennemi intime en politique et aujourd'hui travaillant pour un groupe hôtelier célèbre sur Quiberon.
Puisqu'il doit y avoir un concours d'architecte il serait intéressant d'étudier de nouvelles structures sur les quais.
Au fait où passeront les eaux noires et les eaux grises? Sûrement pas à l'égout!
Écrit par : taulier | 01/12/2017
ecolo rigolo, ne suggerez pas une connerie pareille à nos elus, ils pourraient la faire!
ils n'en sont plus à une aberration près! pauvres types...
Écrit par : olibarte | 26/11/2017
Apparement la censure fonctionne bien ici. J'avais il y a deux jours laissé un commentaire suggérant à l'animateur de ce blog, qui veux couvrir la presqu'île de goudron pour voir tourner en rond des automobilistes qui ne laisseront sur place que des nuisances, de se reconvertir en gérant de manège d'auto-tamponneuses. Ce commentaire a disparu. On verra si celui-ci a plus de chance.
J'espère que les dieux, les diables, et surtout les électeurs nous épargneront l'arrivée de Mr Henel et de son agressivité à la tête d'une commune qu'il pourrait définitivement transformer en banlieue couverte de hangars et de routes. En attendant il ne semble déjà pas tolérer la contradiction.
Écrit par : Pierre bis | 27/11/2017
Je suis ici un électeur comme les autres avec toutes les possibilités. Parler des problèmes de communication sur la presqu'ile ne me semble pas "hors sujet". Et loin de moi de couvrir la commune de goudron, qui en manque sérieusement sur certaines routes !
Écrit par : jeanbart | 27/11/2017
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