28/08/2017
La "collision" (de type atomique) et le cumul des mandats ?
Laurence Le Duvéhat s'affiche avec LREM (le sens du vent ?), Philippe Le Ray perd son étiquette LR...
En politique les options sont rarement continues. En tout cas la candidature, elle, ne repose ni sur la compétence, ni sur des résultats effectifs...
Pour preuve ces deux dernières déclarations (de guerre) le même jour sur les deux médias de la presse locale ! Apparemment les enjeux seraient plus "financiers" que politiques...
Laurence Le Duvéhat, Maire novice et imprévisible (même en conseil !), n'a jamais eu de ligne politique, sauf son opposition à la liste socialiste de Saint Pierre, pour gagner l'élection après deux mandats décevants. Son équipe, fondée essentiellement sur les "garden-parties" du Homard déchainé", rassemble des éléments divers, autant à gauche qu'à droite. Plusieurs défections de Droite font pencher aujourd'hui les décisions vers la gauche, son ennemi d'hier !
Philippe Le Ray, dételé aux dernières législatives pour ses projets gargantuesques et son manque de partage dans les décisions intercommunales, vient de l'agriculture, ses indépendants, paysans. Virage ensuite près des Républicains (la propagande électorale coûte un "bras"), puis choix de Bruno Le Maire (une "cata" lors de la primaire) et finalement un compromis "proche de la Majorité présidentielle" pour grimper une nouvelle fois à l'Assemblée. Lâché par tous, il n'obtient même pas l'onction LR !
Les "grands électeurs" sont moins sensibles que l'électeur de base aux promesses des candidats...mais mieux informés de leurs avatars choisissent le "plus régulier" !
Le "non-cumul" des mandats pourrait tenter les opposants au "Président d'AQTA", alors que le deuxième rang de Madame Le Duvéhat ne permet pas encore de penser à une fin de mandat à Saint Pierre !
Quel que soit le résultat, les effets de la joute électorale ne seront pas sans impact sur le fonctionnement de l'Intercommunalité !
La "tambouille électorale" ne peut que dégouter l'électeur de base, qui pense plus aux résultats concrets dans sa commune qu'aux titres ronflants de la Chambre Haute !
Sénatoriales 2017, Laurence Le Duvéhat, 2ème sur la liste LREM, contre Philippe Le Ray
Télégramme du 28 août 2017
Laurence Le Duvéhat, maire de Saint-Pierre-Quiberon, vice-présidente d'Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) en charge de l'habitat, figure en deuxième position sur la liste La République en marche (LREM) pour les élections sénatoriales du 24 septembre, dans le Morbihan.
Médecin de profession, élue maire sans étiquette en 2014, elle se dit « intéressée par LREM qui décloisonne les partis. Je me sens de nature centriste ». Laurence Le Duvéhat a parrainé Yannick Jadot pour la présidentielle.
Aux législatives, elle a soutenu le président d'Aqta, Philippe Le Ray, dont elle était fidèle : « Vu les débats, je n'étais pas convaincue par Jimmy Pahun », explique-t-elle. L'outsider Pahun a quand même remporté la circonscription.
La voilà désormais opposée à Philippe Le Ray, tête de liste divers droite. Laurence Le Duvéhat avait un temps été pressentie comme tête de liste mais les instances nationales de LREM ont finalement accordé la première place à Yves Josse, maire de Beignon. « On a une liste très complémentaire (un ex-UDI, une sans étiquette et un ex-PS, NDLR). Tout le monde me dit que c'est mission impossible. Mais je me bats pour gagner. On sait que ce sera difficile pour LREM auprès des grands électeurs », analyse la candidate. Au Sénat, elle voudrait porter les thèmes du suicide au travail et de l'accession à la propriété foncière pour les jeunes. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/senatoriales-laurence-le-duvehat-2e-sur-la-liste-lrem-contre-le-ray-28-08-2017-11641969.php#yox6HssmkYZIAJxx.99
Après l’Assemblée, Philippe Le Ray vise le Sénat
Ouest France du 28 août 2017
Le Grand Prix de Plouay c’est aussi la rentrée politique du Morbihan. Les nombreux élus présents hier en témoignent. Parmi eux, l’ancien député, lève le voile sur sa candidature aux sénatoriales.
Entretien
Philippe Le Ray.
Vous avez perdu votre fauteuil de député en juin dernier. Avez-vous digéré cette défaite ?
Je préfère parler d’un accident politique. Jimmy Pahun a été élu avec 10 000 voix de moins que moi en 2012. Et par rapport à l’échec global de la droite et de la gauche, finir à 49 % n’est pas un énorme revers.
L’erreur n’a-t-elle pas été de croire que la circonscription d’Auray était acquise ?
Dans les dernières semaines j’ai senti cette envie de donner une large majorité à Emmanuel Macron. Il y a aussi tout un électorat de droite et du centre qui ne s’est pas déplacé. Mais j’assume avoir perdu une circonscription qui était normalement imperdable. Pour autant, il n’y a aucune raison que je veuille me mettre en retrait pendant cinq ans. Certes, j’ai sous-estimé ce qu’il pouvait se passer, mais on grandit de ses échecs.
D’où votre envie d’être candidats aux sénatoriales ?
J’ai été surpris de voir le nombre de personnes qui m’ont contacté après les législatives, des élus qui s’étaient détournés et ont fait leur mea culpa. J’ai l’impression d’arriver à une vraie maturité politique. Certains m’ont demandé de persévérer. Les sénatoriales arrivant, je n’ai pas hésité très longtemps à me dire qu’il fallait que j’y aille.
Muriel Jourdaa et Jacques le Nay sont de la même sensibilité politique que vous et déjà candidats. Ne craignez-vous pas de passer pour un revanchard ou celui qui divise la droite ?
J’ai pris le temps de faire le tour du Morbihan avant de constituer une liste, d’écouter les gens. J’ai voulu créer l’union en réunissant des élus, dont Jacques le Nay et Muriel Jourdaa pour voir comment ils voyaient les choses et si on pouvait trouver un terrain d’entente. Cela n’a pas été possible mais nos réunions se sont très bien passées. J’ai donc décidé de constituer ma liste et je l’ai fait facilement. Ce n’est pas un come-back, j’étais député il y a encore quelques mois. Je ne vais pas m’excuser de me représenter aujourd’hui.
Mais votre candidature n’est pas celle soutenue par les Républicains. Vous n’avez finalement jamais vraiment fait partie de cette famille politique ?
J’ai rejoint les Républicains en 2013, un an après avoir sorti l’un des leurs aux législatives de 2012. Quelquesuns n’ont jamais vraiment accepté ma venue. Et puis je suis proche de Bruno Le Maire et de certains autres membres de l’actuel gouvernement… Mais je ne renie rien, je suis clairement de droite.
Est-ce moins gênant d’être sénateur sans parti ?
Beaucoup le sont mais font partie d’un groupe. Moi je siégerai dans celui de l’union du centre droit. J’ai les relais nationaux nécessaires pour agir efficacement et je me sens capable de créer une dynamique dans le département où je vois avec beaucoup de désolation les tensions, le clivage politique qui s’installe. Nous gagnerions à travailler davantage ensemble.
Quels sont les sujets que vous définiriez comme prioritaires ?
Je suis à la fois un élu de la terre mais j’ai aussi une vraie expérience du littoral. C’est un sujet majeur. On n’imagine pas le niveau de mécontentement et le clivage entre ceux du nord du département et ceux du sud. Le Morbihan est clairement coupé en deux.
Ce clivage est à l’image de la fracture globale en France entre les métropoles et les communes rurales…
Tout le tissu rural doit être solidaire et organisé pour peser. L’un des gros sujets qui va arriver dans la campagne concerne la connectivité des territoires et le très haut débit. On va créer une bombe à retardement entre les communes qui feront partie du plan départemental et celles qui devront attendre 2023 pour avoir le très haut débit. Je dis souvent aux maires qu’avant de faire un lotissement ou de construire une école, qu’ils s’assurent d’avoir la connectivité qui ira avec sans quoi les familles ne viendront pas.
Tout cela nécessite des moyens que les communes n’ont pas toujours et auront peut-être de moins en moins…
Le gouvernement actuel fait une erreur vitale de sacrifier les communes. N’oublions pas que la commune reste le cœur de notre démocratie. Ce sont les maires qui font du lien, du travail de proximité. Si demain on casse ce lien direct ce sera catastrophique.
Vous semblez combatif. Vous n’avez pas peur d’une autre défaite ?
J’ai beaucoup d’enthousiasme et d’envie. J’ai 49 ans, j’ai l’expérience, une bonne connaissance du département et les réseaux nationaux qu’il faut. Alors j’y vais, je fonce.
Recueilli par Christel MARTEEL.
Commentaires
"Laurence Le Duvéhat, Maire novice et imprévisible (même en conseil !), n'a jamais eu de ligne politique, sauf son opposition à la liste socialiste de Saint Pierre,"
Tu oses écrire cela, toi dont c'est exactement la ligne - que je ne qualifierai pas de politique- depuis que tu es à Saint-Pierre.
Un peu de pudeur, si tu sais ce que c'est!
Écrit par : JPD | 28/08/2017
Ce n'est pas le sujet de l'article ! Il faut le lire en entier, mon cher jean-Pierre !
Écrit par : jeanbart | 28/08/2017
C'est toujours la même chose, pour peu que l'on exprime ce que l'on pense et pour peu que celà chatouille Môsieur Hennel, il faut se taire.
Drôle de conception de la liberté d'expression !
Écrit par : Waynezedude | 28/08/2017
Je n'ai pas attendu de lire ton blog pour savoir que Madame Le maire se poratit candidate pour les sénatoriales car je suis un lève-tôt (ce n'est pas une qualité ni un défaut, c'est une caractéristique. Je le précise pour t'éviter une remarque plus ou moins fielleuse sur le sujet!)
Je faisais allusion - en le citant en partie- à ton commentaire de l'article d'Ouest-France lequel commentaire est consacré essentiellement à Madame Le Duvéhat.
Écrit par : JPD | 28/08/2017
A ces deux candidatures concernant la communauté de commune il faut rajouter celle de l'adjoint de Carnac. Pour deux d'entre eux au moins (je n'ai pas d'avis sur Mme Le Duvehat) pensent ils au bien commun ou à leur carrière?
M. Le Ray on connait : sorti par la porte il revient par la fenêtre. Ses états de service on connait également: une communauté de commune sans projet global et cohérent, une absence de démocratie participative (aucun compte rendu de mandat devant les habitants de la communauté), une masse salariale qui explose, des subventions qui explosent également. Et je ne parle pas des 26 M€ pour la gare d'Auray: deux fois plus qu'à Morlaix ou St Brieuc!( pas d'escalator, un étage de 100 M2 dont personne ne peut dire à quoi il servira et le bâtiment de la gare actuelle dont on ne connait pas l'avenir): quand on voit cette gabegie on se dit que Macron a peut être raison : les communes ont de la marge.
le candidat de Carnac, agent immobilier dans la vie, il fera au Sénat de l'immobilier avant tout ".. redonner aux communes, conformément à la loi de décentralisation votée en 1983 et dans un cadre global, la compétence en matière d'aménagement du territoire, revoir la loi Alur (densité, logements sociaux...) et préciser les modalités d'application de la loi Littoral...." (le telegrammme du 10 août 2017).
Triste politique!!
Citoyen réveillez vous et ouvrez les yeux.
Écrit par : amoureux déçu de la politique | 28/08/2017
amoureux déçu, le Mistigri Le Ray ne retombera pas sur ses pattes.
Le désamour de ses électeurs- droite conservatrice pour qui la famille est sacrée- qui n'ont pas du tout apprécié sa prestation à l'assemblée nationale le lui ont fait payer cash. Ou il ne se sont pas déplacés ou ils ont voté contre lui.
Les grands électeurs aux sénatoriales (si on peut encore appeler ça grands électeurs) lui feront payer sa gestion d'AQTA: piston, népotisme, gare d'Auray etc... Joël LABBE mérite notre respect tout comme Michel Le Scouarnec qui malheureusement ne se représente pas. LABBE sera donc réélu et madame Le Maguéresse -attachée parlementaire de la remarquable Odette Herviaux- qui a refusé intelligemment l'investiture en marche sera élue elle aussi.
Le Ray devra attendre les cantonales: G.Pierre sera trop vieux et trop connu.
Goulard du même âge sera balayé. Voilà un poste à prendre pour Le Ray: président du CG. Poste moins surveillé financiérement que Député ou Sénateur totalement libre vis à vis de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Politique qui a bien d'autres chats à fouetter.
Dernier recours en 2022 pour la députation car si Pahun reste aux abonnés absents la voie sera ouverte mais d'autres se tiennent déjà prêts.
Il lui restera le métier de paysan et toutes les affres de la profession. Nul n'est prophète dans son pays!
Écrit par : tous pourris | 31/08/2017
les deputés viennent de se voter l'exoneration du paiement de la csg pour les parlementaires.... csg que les retraités vont payer plein pot!
voila ce que sont les elus! des rats...
Écrit par : CSG | 30/08/2017
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