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14/08/2017

Loi "littoral", loi "Alur" et nouveaux PLU ne règlent pas l'avenir des campeurs sur terrain privé !

A Erdeven, une décision administrative met le feu aux poudres !

Erdeven, Monique Le Garff en camping.jpg

En France, sur les zones littorales, en Morbihan, plus particulièrement, les campeurs sur terrain privé défendent leur droit de propriété, ainsi que leur usage "en bon père de famille".

Dans la région de La Rochelle, les décisions administratives d'expulsion ne sont pas exécutées et plusieurs associations luttent pour la défense du "droit à camper" !

En Morbihan Pénestin et Sarzeau tentent avec beaucoup de difficultés de regrouper les campeurs sur des terrains communaux. Les campeurs refusent en grande partie de signer le contrat d'échange. Le contentieux administratif se poursuit.

A Saint Pierre Quiberon le nouveau PLU déclasse une zone naturelle en zone à urbaniser, pour y installer un lotissement de "chalets", à charge pour les propriétaires de financer les travaux, que la commune ne peut supporter (assainissement collectif, voirie, réseaux) ! Résultat, un nouveau camp de camping dans un secteur déjà saturé, ainsi qu'une extension d'un camp de camping privé... pour une activité saisonnière...et la relance de la spéculation foncière dans des espaces proches du rivage !

A Quiberon le "statu quo ante" est préservé et le camping sur terrain privé se poursuit.

Les élus ne semblent pas avoir la même vision de l'avenir, ni même un calendrier identique.  Des décisions maladroites risquent de mobiliser les "campeurs", qui ont pour eux l'ancienneté, le travail remarquable effectué sur les parcelles et l'attachement très fort au terroir !

Le "temps" d'un mandat n'est pas celui de la "propriété" !


Caravaniers d'Erdeven, imbroglios autour du Plan local d'urbanisme

Télégramme du 14 août 2017

 Erdeven, Monique Le Garff en camping.jpg

« On ne lâche rien, on veut juste continuer à venir l'été et faire vivre la commune », se défend Monique Le Garff, qui vient en vacances depuis 32 ans sur la commune, ici avec sa fille, Stéphanie Raimbaud, sur leur parcelle à Kerouriec.

Samedi midi, plusieurs dizaines de propriétaires de terrains de loisirs ont protesté, à l'intérieur de la mairie d'Erdeven. Après avoir auditionné les collectifs et associations, le maire a été pris à partie. Retour sur un mouvement d'inquiétude.

Pour Dominique Riguidel, le maire d'Erdeven, « il ne s'est pas passé grand-chose ». Il a pourtant été pris à partie par deux jeunes qui ont tenté de rentrer dans son bureau, samedi vers 12 h 30. L'intervention d'employés municipaux a été nécessaire pour les calmer.

Inquiétude et confusion

En cause, la colère de plusieurs familles de propriétaires de terrains de loisirs, qui craignent de ne plus pouvoir venir faire du caravaning sur leurs terrains, suite à l'adoption du Plan local d'urbanisme (PLU) en mars 2017. Samedi à 10 h, des dizaines de personnes étaient dans le hall de la mairie, à l'appel du collectif Kerouriec et des associations de caravaniers, ainsi que des riverains de la Caserne. Les collectifs ont été longuement reçus par le maire, « plus à l'écoute que lors de la réunion précédente », selon Stéphanie Raimbaud, porte-parole du collectif Kerouriec qui rassemble 200 adhérents. Malgré quinze séances de consultation avant l'adoption du PLU, l'incompréhension domine. Les caravaniers comprennent mal les restrictions d'usage de leurs terrains, dues à l'application stricte de la loi Littoral et la loi Alur.

Auparavant, les permis de construire ou d'installer un mobile-home s'obtenaient par arrangement oral avec la mairie. « Le dernier document d'urbanisme datait de 1982, et les zones de loisirs n'avaient pas d'existence légale », rappelle le premier magistrat de la commune. Les récentes mobilisations sur le classement et la labellisation des dunes d'Erdeven ont visiblement créé de la confusion dans les esprits. Le camping municipal, qui jouxte les zones naturelles, ainsi que le « deux poids deux mesures entre nous et les gens du voyage » crée du mécontentement parmi les caravaniers.

Des cas ubuesques

Le maire s'est engagé oralement à tolérer la présence de caravanes, cinq mois par an, durant son mandat, mais se refuse à prendre tout engagement écrit. « On est obligés de le croire sur parole », déplore Stéphanie Raimbaud. Sa mère possède un terrain reclassé en zone naturelle « car isolé en zone humide ». Le jour où le bureau d'études est passé, la caravane n'était pas à Erdeven. Les experts ont conclu que le terrain n'était pas aménagé, malgré la présence d'un cabanon. Elle a depuis installé un mobile-home. Sa propriété est entourée de parcelles où le caravaning est autorisé, et une étude du sol montre que le terrain peut accueillir une fosse septique. Elle a jusqu'à septembre pour évacuer la parcelle ZR0190. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/caravaniers-d-erdeven-imbroglios-autour-du-plan-local-d-urbanisme-14-08-2017-11628934.php#MOhyvSVSBUZRap1K.99

 

Commentaires

c est la FIN..........................

Écrit par : parfait | 15/08/2017

patience! dans deux ans ce seront les précampagnes municipales... dans trois ils auront été foutus dehors

Écrit par : de Kermahé | 20/08/2017

Les commentaires sont fermés.