05/06/2017
La "tranquilité", un concept oublié de nos urbanistes et de nos élus locaux !
Saint Julien, vieux village modèle pour la réalisation du Briellec 3, tremble devant la localisation de conteneurs enterrés !
Le système de collecte des déchets ménagers connaît des "allers-retours" techniques depuis la guerre. Les Eco-stations, où l'apport est volontaire, sont chassées par la poubelle standard à roulettes, enlevée par des camions collecteurs. Aujourd'hui, le conteneur "enterré" redevient une solution plus économique, mais sa localisation en zone urbaine pose à nouveau la question de l'impact de cet équipement sur le voisinage : odeurs, circulation automobile liée, désinfection de l'installation...
Etre près de chaque habitant concerné, être loin pour ne pas le gêner !
Mêmes préoccupations pour la localisation d'une déchetterie, qui collecte aussi les déchets ménagers, la localisation "d'un parking" et d'un "mât" Télécom.
La multiplication des investissements d'infrastructure met en cause le concept de "propriété privée" et d'une gestion de "bon père de famille" ! A Saint Cado, les élus ont franchi "la ligne rouge" de la bande des 100 mètres (1986), tout en l'appliquant aux postulants d'une autorisation de construire... une décision, que la Cour administrative de Nantes refuse de sanctionner aujourd'hui ! Drôle de jurisprudence "en vue" !
Tranquilité, tranquilité...pourtant un élément essentiel de la vie en société !
Saint-Julien, la colère des habitants
Télégramme du 2 juin 2017
Les habitants du village sont exaspérés. Pour cause, un chantier laissé en l'état depuis février, et des espaces verts en friche. En février, découvrant le début de travaux d'installation de containers, sur le parking du Poul Douar, situé à proximité immédiate de maisons d'habitations, les riverains du village de Saint-Julien manifestaient leurs colères en bloquant le chantier (Le Télégramme du 27 février). Le lendemain plusieurs élus se rendaient sur place, pour tenter de régler le litige les opposant aux résidents et trouver une solution. Depuis, le chantier est resté en l'état, panneaux et balisages sont au sol, laissant place aux mauvaises herbes, les habitants sont furieux. « Le terrain est en friche, les haies qui entouraient le parking ont été arrachées, les fleurs ont disparu, quelle honte, et quelle image donne-t-on aux touristes ! », s'exclame un membre de l'association de riverains.
Le parking pris d'assaut par les touristes
Le week-end dernier, le parking était pris d'assaut par les touristes, certains laissant leurs véhicules sur le monticule. « C'est vrai, en voyant cela en friche, pourquoi s'embêter, et laisser pendant cinq jours son véhicule sur place ». « Si le projet est abandonné, il faut remettre le tout en état, quand ils sont venus tailler les haies pour l'embellissement de la place, il y avait des fleurs. Il faut mettre de jolies fleurs qui ont disparu du paysage, et pourquoi on ne tond pas, il y a un problème avec Saint-Julien ? Ils pourraient aussi mettre du gravillon », conclut un autre riverain. è
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/saint-julien-la-colere-des-habitants-02-06-2017-11538294.php#FkyPqjpKstZmIvZ5.99
Roland Le Guennec, les référents ont été reçus
Télégramme du 2 juin 2017
Interrogé sur le mécontentement des habitants de Saint-Julien, Roland Le Guennec, premier adjoint, répond : « Sur le principe de la containérisation enterrée, nous leur avons demandé de nous trouver des emplacements pour mettre en place les conteneurs. À ce jour, aucune proposition ne nous a été adressée. Nous avons envoyé un courrier le 4 mai, et au-delà de la mise en sécurité, une large réflexion et plusieurs propositions sur l'aménagement routier et la partie coupée, seront proposées et devront être approuvées par les riverains. Sur le problème évoqué par les résidents, la Ville est entrée, pour la deuxième année, dans la phase zéro pesticide et produits phytosanitaires. Des opérations de tonte sont prévues et planifiées, pour Saint-Julien, comme pour tous les autres villages. Je tiens à préciser que les référents de quartiers ont été reçus la semaine dernière à la maison des associations, et ont eu toute la possibilité de pouvoir s'exprimer ».
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/r-le-guennec-les-referents-ont-ete-recus-02-06-2017-11538293.php#ttC84OuEMizARD4g.99
Saint-Cado, faudra-t-il fermer l'aire ?
Télégramme du 31 mai 2017
Achevée début 2015, l'aire de stationnement paysager de Saint-Cado voit l'annulation de son permis d'aménager, confirmé en appel suite au recours formé par la SCI Maryse. L'annulation du permis d'aménager de l'aire de stationnement paysager de Saint-Cado a été confirmée en appel par la cour administrative de Nantes. Problème : l'aire est déjà construite et opérationnelle. Dans son arrêt rendu lundi, la cour ne condamne la commune à verser 1.500 € à la SCI Maryse, voisine demanderesse, mais elle écarte sa requête en injonction de PV pour infraction au droit de l'urbanisme, résultant de cette réalisation.
« L'équipe municipale assume totalement »
Concrètement, la SCI représentée par Claude Brami ne retire de cet arrêt que les 1.500 € que la commune devra lui verser au titre des frais de justice. Car « l'aire existe et elle est appréciée des habitants de Saint-Cado, des habitants de Belz et des visiteurs », observe le maire, Bruno Goasmat qui ajoute : « Tout en respectant la décision de justice, je constate que l'intérêt d'un particulier passe avant l'intérêt général ». Et de continuer : « L'équipe municipale majoritaire assume totalement la décision de réaliser cette aire, qui était nécessaire pour solutionner le problème des stationnements à Saint-Cado. Nous allons réfléchir ensemble à l'éventualité d'un pourvoi en Conseil d'Etat ».
Sur le fond, pour confirmer la décision prise par le tribunal administratif en novembre 2015, la cour se fonde sur la loi Littoral. Elle observe que le terrain visé, une « prairie pauvre » d'une superficie totale de 7.572 m², est situé « en quasi-totalité dans la bande littorale des 100 mètres et en zone Nds du Plu (Plan local d'urbanisme), qui délimite notamment les espaces remarquables du littoral », et que l'encadrement d'habitations sur trois de ses côtés ne suffit pas à le caractériser comme un « espace urbanisé ».
L'aire reste ouverte
D'où l'annulation du permis d'aménager. Pour autant, rappelle le maire, ce projet avait reçu tous les feux verts nécessaires (architecte des Bâtiments de France, services de l'Etat via la DREAL et le Préfet, etc.) à l'issue d'un processus incluant une étude d'impact. En l'état actuel, l'aire reste ouverte ; elle ne fait l'objet d'aucune injonction de fermeture ni de restitution à l'état antérieur. Cette dernière éventualité avait d'ailleurs été écartée par le tribunal administratif en 2015 : il considérait que le projet tel que réalisé faisait « obstacle à un retour du site à l'état naturel ». Mais, compte tenu du climat d'opposition frontale rythmé par de multiples actions en justice entre la SCI et la municipalité, d'autres procédures ne sont pas à exclure. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/belz/saint-cado-faudra-t-il-fermer-l-aire-31-05-2017-11535406.php#r4Hw5M9op7uxrpJX.99
Les opérateurs télécoms n’ont jamais autant investi qu’en 2016
Les Echos du 19 mai 2017
Une antenne 4G. - Shutterstock
Selon l’Arcep, les opérateurs ont investi 8,9 milliards d’euros en 2016, un record.Malgré tout la France est en retard dans le déploiement de la fibre et de la 4G par rapport au reste de l’Europe.
C'est le montant le plus élevé de toute l'histoire du baromètre de l'Arcep, qui calcule les investissements annuels des opérateurs télécom. En 2016, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont investi 8,9 milliards d'euros au total, contre 7,8 milliards l'année d'avant, alors même que leurs revenus sont restés quasi stables.
Ces investissements sont surtout tirés par l'effort des quatre opérateurs, en premier lieu, Orange puis SFR, dans le déploiement sur tout le territoire de la fibre optique, cette technologie qui a vocation à supplanter l'ADSL. Et ils sont aussi dûs aux forts investissements consentis par SFR pour rattraper son retard dans la 4G. Les développements des opérateurs en dehors de leur coeur de métier comme la banque pour Orange ou les contenus audiovisuels pour SFR, par exemple, ne sont pas pris en compte.
La France, en retard en Europe
Présentant ces chiffres vendredi, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, s'est réjoui du « réveil des investissements » dans le marché des « telcos », lui qui les avait appelés, il y a un an, à « casser leur tirelire. » Et même s'il faut se méfier des chiffres car les opérateurs comptabilisent parfois dans leurs investissements des éléments que l'Arcep considère comme contestables, comme le lancement d'une nouvelle box ou la location d'un réseau à un autre opérateur.
Sébastien Soriano se dit cependant toujours préoccupé par la position de la France en Europe en matière de connectivité. Elle occupe la 24ème place sur la couverture moyenne des opérateurs en 4G et la 26ème sur le déploiement de la fibre. « Si la France était quinzième, par exemple, cela voudrait dire que 8 millions de personnes en plus auraient la 4G et 10 millions de logements supplémentaires seraient raccordés à la fibre », pointe-t-il.
La consolidation en question
Si la France est en retard, c'est aussi parce qu'elle a choisi de déployer la fibre jusqu'à l'abonné (FTTH), contrairement à ses concurrents européens qui ont privilégié d'autres technologies fibre, moins performantes mais plus rapides à installer. Aujourd'hui, on compte 5,4 millions d'abonnés au très haut débit fixe en France, dont 2,2 millions en FTTH. « Il y a une machine qui se met en marche, a souri Sébastien Soriano, mais ce n'est pas le moment de se reposer sur nos lauriers, on veut qu'il y ait une tendance de fond. »
Les opérateurs télécoms répètent souvent qu'à trois sur le marché au lieu de quatre, leur capacité à investir serait plus élevée. « C'est vrai, répond le président de l'Arcep, mais la réalité industrielle montre que moins il y a d'acteurs dans un secteur, moins il y a d'incitation à investir dans les réseaux. » Ce dernier ne souhaite pas une réduction du nombre d'acteurs, vieux serpent de mer des télécoms. Orange et Bouygues Telecom ont tenté de se marier à cinq reprises, en vain.
À noter
C'est au gouvernement de trancher le conflit qui oppose Orange à SFR dans la répartition des zones moyennement denses à couvrir en fibre (« Les Echos » du 16 mai). « Les engagements de déploiement ont été pris par les opérateurs auprès du gouvernement, dit Sébastien Soriano. Le régulateur n'a pas la faculté de contrôler le respect de ceux-ci, donc il faudra un dialogue avec le gouvernement à ce sujet. »
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030344889087-les-operateurs-telecoms-nont-jamais-autant-investi-quen-2016-2088286.php#VLTBEz1uRZ8EZZ4Y.99
Les opérateurs télécoms n’ont jamais autant investi qu’en 2016
Les Echos du 19 mai 2017
Une antenne 4G. - Shutterstock
Selon l’Arcep, les opérateurs ont investi 8,9 milliards d’euros en 2016, un record.Malgré tout la France est en retard dans le déploiement de la fibre et de la 4G par rapport au reste de l’Europe.
C'est le montant le plus élevé de toute l'histoire du baromètre de l'Arcep, qui calcule les investissements annuels des opérateurs télécom. En 2016, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont investi 8,9 milliards d'euros au total, contre 7,8 milliards l'année d'avant, alors même que leurs revenus sont restés quasi stables.
Ces investissements sont surtout tirés par l'effort des quatre opérateurs, en premier lieu, Orange puis SFR, dans le déploiement sur tout le territoire de la fibre optique, cette technologie qui a vocation à supplanter l'ADSL. Et ils sont aussi dûs aux forts investissements consentis par SFR pour rattraper son retard dans la 4G. Les développements des opérateurs en dehors de leur coeur de métier comme la banque pour Orange ou les contenus audiovisuels pour SFR, par exemple, ne sont pas pris en compte.
La France, en retard en Europe
Présentant ces chiffres vendredi, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, s'est réjoui du « réveil des investissements » dans le marché des « telcos », lui qui les avait appelés, il y a un an, à « casser leur tirelire. » Et même s'il faut se méfier des chiffres car les opérateurs comptabilisent parfois dans leurs investissements des éléments que l'Arcep considère comme contestables, comme le lancement d'une nouvelle box ou la location d'un réseau à un autre opérateur.
Sébastien Soriano se dit cependant toujours préoccupé par la position de la France en Europe en matière de connectivité. Elle occupe la 24ème place sur la couverture moyenne des opérateurs en 4G et la 26ème sur le déploiement de la fibre. « Si la France était quinzième, par exemple, cela voudrait dire que 8 millions de personnes en plus auraient la 4G et 10 millions de logements supplémentaires seraient raccordés à la fibre », pointe-t-il.
La consolidation en question
Si la France est en retard, c'est aussi parce qu'elle a choisi de déployer la fibre jusqu'à l'abonné (FTTH), contrairement à ses concurrents européens qui ont privilégié d'autres technologies fibre, moins performantes mais plus rapides à installer. Aujourd'hui, on compte 5,4 millions d'abonnés au très haut débit fixe en France, dont 2,2 millions en FTTH. « Il y a une machine qui se met en marche, a souri Sébastien Soriano, mais ce n'est pas le moment de se reposer sur nos lauriers, on veut qu'il y ait une tendance de fond. »
Les opérateurs télécoms répètent souvent qu'à trois sur le marché au lieu de quatre, leur capacité à investir serait plus élevée. « C'est vrai, répond le président de l'Arcep, mais la réalité industrielle montre que moins il y a d'acteurs dans un secteur, moins il y a d'incitation à investir dans les réseaux. » Ce dernier ne souhaite pas une réduction du nombre d'acteurs, vieux serpent de mer des télécoms. Orange et Bouygues Telecom ont tenté de se marier à cinq reprises, en vain.
À noter
C'est au gouvernement de trancher le conflit qui oppose Orange à SFR dans la répartition des zones moyennement denses à couvrir en fibre (« Les Echos » du 16 mai). « Les engagements de déploiement ont été pris par les opérateurs auprès du gouvernement, dit Sébastien Soriano. Le régulateur n'a pas la faculté de contrôler le respect de ceux-ci, donc il faudra un dialogue avec le gouvernement à ce sujet. »
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030344889087-les-operateurs-telecoms-nont-jamais-autant-investi-quen-2016-2088286.php#VLTBEz1uRZ8EZZ4Y.99
Commentaires
Morbihan, Terre de paradoxes
Pendant que le maire de Plouhinec avec l'aide de Gérard Pierre défend bec et ongles le projet du grand site dunaire
http://www.ouest-france.fr/bretagne/etel-56410/adrien-le-formal-reelu-pour-6-ans-au-grand-site-dunaire-2590810
le maire de Belz se met en pleine contradiction avec la loi littoral avec son aire de stationnement de Saint Cado.
G. Pierre n'est-il pas le président du port de Port Haliguen?
Que pense-t-il dans ce cas de l'opération Terre-Plein à Port-Haliguen?
Devons-nous encore parler d'intérêt général? Intérêt général qui a bon dos et qui dans le cas de Quiberon devrait être appelé: Intérêt du Conseil Général.
Écrit par : observer | 06/06/2017
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