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08/05/2017

La réforme de la Taxe d'habitation "Macron", une mauvaise affaire pour les communes !

A Saint Pierre Quiberon, les barrières "anti-émeutes" séparent les tables de dépouillement des électeurs !

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Après un cafouillage lors du premier tour (le résultat définitif est différent de celui diffusé en premier et lu par l'adjoint à l'urbanisme !), des barrières sont disposées lors du dépouillement du deuxième tour, ne permettant plus aux électeurs de ne voir que deux tables sur quatre ! Dans la tradition, un deuxième cafouillage est corrigé "in extremis" sur les résultats du bureau 2 !

Si le résultat est proche du "national", 524 électeurs s'abstiennent et 239 votent nuls, ce qui est fort mauvais pour le "Front républicain". Il est probable qu'ici le basculement des voix de François Fillon (574 voix au premier tour) semble plus important que celles de Benoit Hamon et de Jean Luc Mélenchon.

La règle des "80/20", qui devrait s'appliquer à la future taxe d'habitation représente une charge de 10 milliards d'euros, qui serait financée par une baisse identique des dépenses des collectivités locales sur la période. Inaugurée après les dégâts de la baisse des dotations de compensation, elle déconnecte "définitivement" la gestion d'une collectivité de ses efforts personnels et transforme le "niveau communal" en collectivité "assistée" pour quelques années...

Pour un particulier, l'investissement dans l'immobilier devient également un "mauvais choix" (double peine dans l'ISF) par rapport à d'autres formes d'investissement de l'épargne personnelle. Un grand virage, qui risque de mettre en péril cette branche économique, qui prospère encore en Bretagne et ailleurs !

Des baisses d'impôts sont "attendues" par tous ! Leurs effets sont loin de respecter le principe "d'égalité" !


Présidentielles 2017 à Saint Pierre Quiberon :

1er tour :

Abstention 459 voix

Nuls 58 voix

__________________

Fillon 574 voix

Macron 407 voix

Le Pen 347 voix

Mélenchon 259 voix

Hamon 99 voix

Dupont Aignan 72 voix

2ème tour :

Abstention 524 voix

Nuls 239 voix

___________________

Macron 1051 voix

Le Pen 504 voix

Taxe d’habitation, des clarifications sur la proposition de Macron

Le Figaro du 1er mars 2017

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La volonté du candidat d’En Marche! d’exonérer 80% des Français de la taxe d’habitation a suscité l’inquiétude des maires. Selon le secrétaire général du mouvement, cette mesure ne grèvera pas les finances locales.

Richard Ferrand, député PS du Finistère et secrétaire général du mouvement En Marche!, a clarifié mardi la proposition d’Emmanuel Macron d’exonérer 80% des Français de la taxe d’habitation. Le candidat à la présidentielle a promis de «soulager» 80% des Français de la taxe d’habitation, une mesure qui inquiète les maires de France qui la jugent «attentatoire aux libertés locales».

Taxe d’habitation: Macron veut exonérer 80% des Français

Le député PS du Finistère se veut rassurant: cette mesure «ne grèvera en rien le budget des collectivités territoriales» tandis que «l’autonomie fiscale des collectivités locales sera également totalement préservée». À la place, «l’État paiera la taxe d’habitation en lieu et place des ménages», précise M. Ferrand qui chiffre cette prise en charge à hauteur de «10 milliards d’euros» par an.

Tour de passe-passe

Un tour de passe-passe, puisqu’il souligne dans la foulée que, dans un souci de réduction des déficits publics, «nous demanderons» aux collectivités locales «de s’engager sur une baisse durable des dépenses locales à hauteur de 10 milliards d’euros». En échange, ces dernières obtiendraient «plus de souplesse pour gérer leur budget et maîtriser leurs dépenses», un accompagnement pour «la gestion de leurs ressources humaines» et une enveloppe de «10 milliards d’investissements sur l’ensemble du quinquennat pour aider chaque territoire à relever les défis qui leur sont propres».

Pas sûr que cet exercice de comptabilité soit suffisant pour rassurer les maires de France qui rappellent que ces 10 milliards d’euros correspondent à «36% de l’ensemble de leurs ressources propres», un montant bien trop élevé à leur goût. Et surtout, comme le précise l’Association des maires de France dans un communiqué, «l’État, depuis longtemps, ne compense plus réellement les conséquences de ses propres décisions».

Entre abstention et votes blancs, un Français sur trois n’a pas choisi

Télégramme du 7 mai 2017

A 23 h, l’abstention était de 24,52 %, un chiffre plus élevé qu’au premier tour (22,63 %) et le plus haut enregistré depuis la présidentielle de 1969 (31,4 %). | Ouest-France / Yves-Marie Quemener

Entre l’abstention et les votes blancs et nuls, un Français sur trois a refusé de choisir dimanche entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, un niveau record depuis 1969.

Selon les résultats du ministère de l’Intérieur à 23 h portant sur plus de 80 % des électeurs, l’abstention est de 24,52 %, un chiffre plus élevé qu’au premier tour (22,63 %) et le plus haut enregistré depuis la présidentielle de 1969 (31,4 %).

Outre cette abstention élevée, le ministère dénombre un nombre record de bulletins blancs et nuls qui approcherait les 12 % des votants ou 9 % des inscrits.

« Cela ferait au total un Français sur trois qui aurait choisi de ne pas choisir entre les deux candidats. C’est vraiment beaucoup pour une présidentielle », constate Anne Jadot, maître de conférences en science politique à l’université de Lorraine.

Une première depuis 1969

C’est la première fois depuis 1969 que le taux de participation au second tour est inférieur à celui du premier tour.En 1969, l’élection avait opposé au second tour le gaulliste Georges Pompidou au centriste Alain Poher. La gauche ayant été éliminée au premier tour, le taux d’abstention avait alors bondi de 22,4 % à 31,1 % avec également un nombre élevé de bulletins blancs ou nuls.

« La présence de l’extrême droite au second tour n’a pas provoqué de surmobilisation par rapport au premier tour contrairement à ce qui s’était passé en 2002. Il n’y a pas eu d’effet de choc car sa présence était attendue », souligne Mme Jadot.

En 2002, l’abstention avait atteint un niveau record de 28,4 % au premier tour. Mais la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour avait ensuite mobilisé massivement les électeurs hostiles au candidat du Front national, provoquant une chute de l’abstention à 20,3 %.

A contrario de la tendance nationale, l’abstention a cependant reculé dans les départements et collectivités d’outre-mer, selon les résultats du ministère de l’Intérieur.

« Abstention civique »

Autre phénomène, le niveau record de bulletins blancs ou nuls, évalués par les différents instituts à près de 12 % des votants (contre 6,4 % en 1969, précédent record) et 9 % des inscrits. Il n’atteignait que 2 % des inscrits au premier tour.

S’il est habituel que ce niveau progresse entre les deux tours, cette fois-ci il a plus que quadruplé dans un contexte inédit d’élimination des deux grands partis de gouvernement dès le premier tour.

« Le vote blanc est revendiqué comme de l’abstention civique, cela manifeste un attachement à l’exercice du droit de vote tout en renvoyant dos à dos les candidats », estime Mme Jadot.

Selon un sondage Ipsos-Stéria sur les motivations du vote, 51 % de ceux qui ont voté blanc ont refusé de choisir entre deux candidats qu’ils « rejettent totalement ». Pour 39 % d’entre eux, ce vote ne manifeste pas un rejet mais « aucun ne correspond à leurs idées ». Enfin pour 10 %, un vote ne servait à rien, la victoire d’Emmanuel Macron étant certaine.

Selon un sondage Opinion Way auprès de 7 752 personnes étant allées voter, 27 % des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan ont voté blanc ou nul, tout comme 25 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon, 21 % de ceux de François Fillon et 9 % de ceux de Benoît Hamon.

« Même s’il y a eu beaucoup de discussions passionnées, notamment à gauche sur les réseaux sociaux, le discours culpabilisateur à l’égard des électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui comptaient s’abstenir ou voter blanc a peu fonctionné », juge Mme Jadot.

Sans surprise, selon un autre sondage BVA-Salesforce, les abstentionnistes sont plus nombreux chez les jeunes (38 % des 18-24 ans et 31 % des 25-34 ans), les employés (29 %) et les personnes dont le revenu du foyer est inférieur à 1 500 EUR mensuels (39 %).

 

 

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