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23/04/2017

Fracture numérique ! Entre Monaco et Saint Pierre Quiberon, le match est inégal !

Les "utilisations" du numérique gagnent les "recherches d'emploi", les "locations immobilières" et bientôt "la banque gratuite" !

Téléphonie mobile.jpg

La progression des applications "majeures", de la facilité d'usage, des pratiques de la jeunesse (SMS, mails mobiles, réseaux sociaux) pompent le débit de nos réseaux presqu'îliens...

A Saint Pierre, les vacances scolaires, par la multiplication des mobiles "importés", anéantissent complètement tout espoir de communiquer normalement. Comme pour la rue Thérèse Delpirou, les améliorations du réseau mobile sont renvoyées aux calendes grecques...

Redonner à l'individu toute sa place dans un réseau ! c'est nettement plus de libertés et d'efficacité !


Monaco Telecom, le  labo de Xavier Niel, lance un réseau 4G ultra-rapide

Sebastien Dumoulin

Les Echos du 21 avril 2017

 Xavier Niel pousse la 4G à Monaco.jpg

Le fondateur de Free, Xavier Niel, est également investisseur majoritaire, à travers sa holding personnelle NJJ Capital, de Monaco Telecom. - AFP

Monaco Telecom a dévoilé le premier réseau 4G à 1 Gb/s et se pose en vitrine technologique

Il n'y a pas que les bolides du Grand Prix qui battent des records de vitesse à Monaco. Alors que les rues de la Principauté commencent à se couvrir de tribunes en prévision de la course, Monaco Telecom a dévoilé sa toute dernière prouesse technologique : un réseau 4G doté d'un débit de 1 Gigabit/seconde, construit avec l'équipementier chinois Huawei.

« Vous n'avez peut-être pas le pays le plus grand en superficie, mais vous avez le réseau mobile le plus rapide », souriait Martin Péronnet, le directeur général de l'opérateur monégasque, en annonçant la performance au Prince Albert II, venu en personne assister au lancement.

Cinq fois plus rapide qu'en France

Dix-huit mois après avoir été le premier acteur européen à offrir à ses 35.000 clients un débit de 450 Mb/s, Monaco Telecom s'assure ainsi de rester en pole position des opérateurs du monde entier. Avec 1Gb/s, un fichier de 2 Go est téléchargé en 17 secondes, deux fois plus rapidement qu'avant.

« Ce n'est pas tant le pic qui est important que le débit moyen. Nous atteignons 100 Mb/s partout. Nous dépassons un des objectifs de la 5G, avec de la 4G », se félicite Patrick Bouffel, le directeur technique, qui ne cesse de vérifier le débit descendant sur son smartphone où qu'il se déplace .

Ce chiffre de 100 Mb/s est à comparer avec les modestes 18 Mb/s en moyenne que l'Arcep a mesuré pour la 4G tricolore en 2016. A Monaco, la connexion mobile est similaire à une ligne fixe, y compris dans les tunnels et, d'ici la fin de l'année, dans tous les parkings et les galeries commerçantes

Des pylônes camouflés en palmiers

Monaco Telecom a toutefois bénéficié d'une configuration particulière. Propriété à 52% de NJJ Capital, la holding personnelle de Xavier Niel, et à 48 % de l'Etat monégasque, l'opérateur a une clientèle exigeante, mais prête à casser sa tirelire en conséquence. Le forfait mobile avec 40 Go de données est actuellement à 110 euros !

Monaco Telecom a ainsi pu investir 10 millions d'euros l'an dernier pour bichonner son réseau, dont l'intégralité des antennes sont reliées au centre de contrôle en fibre optique. Comble du luxe, il a même pris soin de camoufler ses pylônes, dont certains sont peints, d'autres déguisés en palmiers.

L'opérateur monégasque, qui a dû en plus surmonter les difficultés propres à la géographie du Rocher (mer, montagne, tunnels, constructions incessantes...), est ainsi devenu une vitrine technologique dans le petit monde des télécoms - ce que la Principauté se fait fort de mettre en avant comme organisateur de grands événements.

Avec 1 Gb/s, l'opérateur est même en avance sur... les smartphones. Les seuls combinés capables théoriquement de gérer un tel débit, le Xperia XZ de Sony et le Galaxy S8 de Samsung, n'arrivent que ce trimestre en boutique.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211996872659-monaco-telecom-le-labo-de-xavier-niel-lance-un-reseau-4g-ultra-rapide-2081558.php#82023JfyjSwMboMQ.99

 

La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeurs

Le Monde du 3 mars 2017

La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises. Celles-ci continuent d’accorder une place majeure aux démarches plus informelles de repérage des candidats : la mobilisation du réseau (67 % des employeurs font appel à leurs relations personnelles ou professionnelles, et 47 % puisent parmi les personnes ayant déjà travaillé dans l’entreprise) ou le recours aux candidatures spontanées (64 % des employeurs). Les canaux relevant du « marché du placement » viennent en second rang : 55 % des employeurs recherchent directement des candidatures, essentiellement par des moyens en ligne (diffusion d’offres, utilisation des réseaux sociaux, consultations de Cvthèques), et 40 % font appel à un intermédiaire du marché du travail public ou privé. Ces pratiques de recrutement varient cependant sensiblement selon la taille de l’entreprise. Les petites entreprises privilégient largement le réseau, tandis que les entreprises de plus grande taille (au-delà de 50 salariés) sollicitent aussi bien le marché que leur réseau et mobilisent plus souvent les outils en ligne. Lorsque les recruteurs décident de publier une offre d’emploi sur Internet pour trouver des candidats, c’est avant tout sur le site internet de Pôle emploi qu’ils le font (69 % des établissements).

 

L'impact économique d'Airbnb en France atteint un nouveau record

Les Echos du 6 avril 2017

En 2015, Airbnb avait annoncé un impact économique de 2,5 milliards d'euros pour l'Hexagone - Shutterstock

En 2016, il a atteint 6,5 milliards d'euros, selon le chiffrage d'Airbnb. L'Hexagone reste le deuxième marché de la plateforme américaine.

En France, son deuxième marché après les Etats-Unis, Airbnb chiffre son impact économique à 6,5 milliards d'euros en 2016. Pour parvenir à ce calcul, le site de location d'appartements a mené sa propre étude réalisée avec le cabinet Asterès.

Dans la prise en compte de cet impact figurent "à la fois les dépenses des voyageurs et les revenus des hôtes", indique la plateforme américaine, ajoutant avoir "également soutenu 30.600 emplois, contre 13.300 l'année précédente". Ainsi, il s'agit de retombées économiques directes - avec l'argent gagné par les hôtes - et indirectes, qui correspondent aux dépenses faites durant le séjour, comme les restaurants ou les commerces de bouche par exemple.

8,3 millions d'arrivées voyageurs

En 2015, Airbnb avait annoncé un impact économique de 2,5 milliards d'euros. Le site poursuit donc son ascension dans l'Hexagone où il a totalisé "8,3 millions d'arrivées voyageurs" en 2016. Soit près de 4 millions de plus que l'année précédente.

Ce succès, Airbnb le doit d'abord à ses "hôtes", au nombre de 300.000 en 2016, contre 180.000 un an auparavant. Ces derniers ont mis en ligne 400.000 annonces, là aussi deux fois plus qu'en 2015. A titre de comparaison, les hôtels français totalisent 650.000 chambres.

Un hôte gagne en moyenne 2.100 euros par an

Ainsi, Airbnb ne semble pas avoir souffert de la baisse drastique de touristes étrangers en raison des attentats et du climat sécuritaire. Paris est d'ailleurs la première ville en termes d'héerbgements proposés, devançant même New York et Londres. Ainsi, 50.000 habitants offrent 65.000 logements dans la capitale. Néanmoins, sur tous les logements proposés en France, 80% sont situés en dehors de Paris. En France en moyenne, selon l'étude, un hôte, âgé de 44 ans en moyenne, gagne un revenu complémentaire de 2.100 euros par an, ce qui correspond à 26 nuitées par an.

A l'échelle mondiale, 59% des clients d'Airbnb sont français (88% européens). Le client-type, âgé de 37 ans, dépense 167 euros par jour et son séjour ne dépasse pas 3,6 jours en moyenne.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0211950648964-limpact-economique-dairbnb-en-france-atteint-un-nouveau-record-2077971.php#LPTVzGLGuHsltluV.99

 

L'entreprise française Software Heritage va préserver le logiciel comme patrimoine immatériel

Les Echos du 8 avril 2017

Enrique Moreira

 Heritage Software, Inria et Unesco.jpg

La signature de la convention de partenariat autour de Software Heritage entre Antoine Petit, le PDG d’Inria, et la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, en présence du président de la République, François Hollande. - Camille Le Hyaric

L’Unesco et l’Institut national de la recherche en informatique ont signé un partenariat autour de la plateforme française d'archivage Software Heritage, « la bibliothèque d’Alexandrie » du logiciel.

Les logiciels sont partout : dans nos ordinateurs, nos smartphones, désormais nos montres connectées ou encore nos voitures. Pourtant, aussi omniprésents soient-ils, « on ne s'aperçoit pas vraiment du patrimoine qu'ils recèlent. Celui de la connaissance humaine qu'il faut pour les créer », assure Roberto Di Cosmo, fondateur et directeur de Software Heritage. Cette plateforme française d'archivage s'est fixée comme objectif, en juin 2016, de recenser et conserver les codes sources de tous les logiciels disponibles sur Internet.

Une initiative soutenue et financée dès son commencement par l'Institut national de la recherche en informatique (Inria) et qui a pris, cette semaine, une nouvelle dimension. L'Unesco a accepté de signer avec l'Inria un partenariat pour soutenir Software Heritage. L'organisation internationale reconnaît ainsi le logiciel libre comme patrimoine immatériel de l'humanité.

« L'Unesco a tout de suite compris la valeur de notre initiative, assure Roberto Di Cosmo. C'est un accord-cadre qui a été signé en présence de François Hollande, et qui va permettre de mener à bien ce projet de conservation et de mise à disposition des logiciels. »

À lire aussi

  • Le marché du logiciel libre pèse 4,1 milliards en France (2015)Si l'Unesco a accepté ce partenariat, c'est probablement parce que Roberto di Cosmo n'est pas venu les mains vides. Son équipe et lui, avec l'appui de l'Inria, avaient déjà récolté et archivé pas moins de « 3 milliards de codes sources uniques » et plus de « 58 millions de projets de logiciels ». « Mais notre mission, aujourd'hui, va plus loin que ça », explique le directeur de Software Heritage. Il faut maintenant à la fois continuer à récupérer et à archiver les logiciels mais aussi permettre de les comprendre, les retrouver et s'orienter sur la plateforme. L'objectif est que chacun puisse venir, comme dans une bibliothèque, récupérer les codes sources dont il a besoin pour mener à bien un projet. À lire aussi
  • C'est aussi ce qui a plu aux partenaires de Software Heritage, dont certains sont de grandes entreprises comme Microsoft, Intel ou encore la Société Générale et Huawei. Mais aussi l'université de Bologne (Italie), le gouvernement français, et l'organisation à but non lucratif Creative Commons... La plateforme fonctionne sur les principes même du logiciel libre : ouverte à tous, elle doit devenir participative.
  • Microsoft pour partenaire
  • Éducation et logiciels libres - une chance pour le numérique (LE CERCLE)Un projet, deux étapesCar, in fine, Software Heritage veut pouvoir s'adresser à quatre types de publics : les entreprises, certes, mais aussi les scientifiques, les conservateurs du patrimoine, ainsi que les professeurs et leurs élèves. Un projet qui se déroulera en deux étapes. Une bibliothèque d'Alexandrie modernePouvoir travailler directement avec ceux qui ont créé certains des logiciels les plus importants« Personne n'aurait pu prévoir, en 1995, que ces quelques lignes de code allaient devenir si importantes », s'enthousiasme Roberto di Cosmo, justifiant ainsi la nécessité d'archiver et de conserver les logiciels. Un petit logiciel qui aurait pu disparaître si le serveur sur lequel Lerdorf l'avait publié avait dû fermer ou avait été détruit, « comme une bibliothèque qui brûle ». Avec Software Heritage, ce risque ne devrait plus exister. Les codes sources de tous les logiciels seront désormais sauvegardés dans cette archive géante, forme moderne de la bibliothèque d'Alexandrie. 
  • En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211951578471-lentreprise-francaise-software-heritage-va-preserver-le-logiciel-comme-patrimoine-immateriel-2078461.php#0F0Tq2Z11H2j7T7u.99
  • « Le logiciel est une connaissance qui a pris naissance il y a à peine 50 ans, explique Roberto Di Cosmo. C'est la chance pour nous de pouvoir travailler directement avec ceux qui ont créé certains des logiciels les plus importants. » Et ce passionné de code de prendre l'exemple du PHP. À l'origine, quelques lignes de codes écrites par Rasmus Lerdorf pour conserver une trace des visiteurs sur la page de son CV, avant qu'il ne le mette à disposition de tous en 1995. Deux autres programmeurs l'améliorent encore un peu plus et PHP devient l'outil le plus important permettant de faire fonctionner des sites comme Facebook, Wikipédia, et la plupart des sites d'information...
  • La signature du partenariat avec l'Unesco a aussi été l'occasion de prendre date. En juin 2017 dans un premier temps, pour une session plénière autour du logiciel, en présence de l'Inria, de l'Unesco mais aussi des partenaires de Software Heritage. Puis une conférence internationale afin de travailler sur la question de la conservation et de la mise à disposition des logiciels, qui aura lieu à la rentrée prochaine.
  • Roberto di Cosmo estime ainsi qu'il faudra encore 3 à 4 ans pour archiver tous les logiciels déjà présents sur Internet et convaincre les plateformes qui hébergent des nouveaux codes sources de les lui transmettre. Une première partie chiffrée à 30 millions d'euros. Puis d'ici 5 à 10 ans, l'objectif sera de rendre l'ensemble « disponible, traçable et uniforme », afin que tout le monde voit ce qu'il y a dans Software Heritage et que les développeurs puissent s'en servir. Cette deuxième partie devrait coûter entre 20 et 30 millions d'euros.
  • « Mais nous avons imaginé le projet sur le modèle du World Wide Web Consortium (W3C), afin qu'aucune entreprise ne puisse avoir la main mise sur ce qui doit être archivé ou non », précise Roberto di Cosmo. Le directeur préfère ainsi avoir de nombreux partenaires qui contribuent à hauteur d'un montant maximum plutôt qu'un seul très gros qui donnerait beaucoup et aspirerait à prendre des décisions importantes.
  • Quant à la présence de grandes entreprises parmi les partenaires qui pourraient profiter d'un tel projet ? « Cela ne me dérange pas du tout », affirme Roberto di Cosmo. Auteur de plusieurs livres dénonçant le monopole de certaines entreprises sur le monde des logiciels, il reconnaît que celles-ci ont changé. « Aujourd'hui, 10.000 ingénieurs travaillent chez Microsoft uniquement à la création de logiciels libres et ouvert à tous, constate-t-il. C'est le plus gros contributeur au monde. » Il était donc important pour Software Heritage de l'avoir comme partenaire.

 

 

 

 

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