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23/02/2017

HLM à Quiberon, logements classiques à Saint Pierre Quiberon

La "course française" vers le logement social est vivement critiquée par la Cour de Comptes !

Jean-Pierre Le Duvéhat, lotissement de Kergroix.jpg

La loi SRU s'appliquant aux communes de plus de 3 500 habitants, on comprend mal les efforts de l'équipe actuelle d'entreprendre, comme l'équipe précédente des constructions sociales à Kergroix, puis probablement en Centre-ville à la place du Celtic.

Selon la Cour des Comptes, 16 millions de ménages sont propriétaires, 5,6 millions louent un logement privé et 4,4 millions louent un logement social. Aujourd'hui le logement social est financé par les loyers (21 milliards €), par l'Etat (17 milliards €) et par endettement des sociétés d'HLM (128 milliards €, soit 16 années de remboursement).

L'équilibre financier est précaire et ne tient que par la caution de l'Etat et des collectivités locales, qui engagent leurs habitants dans un mécanisme de cautionnement dangereux... et ceci pour maintenir la construction de 75 000 logements sociaux par an, qui ne correspondent ni à la demande actuelle (taille et localisation), ni forcément aux bassins d'emploi futur.

Le principal défaut, dénoncé, est la très faible mobilité des locataires, qui restent à vie dans leur logement social. La sélection des "élus" au logement social est particulièrement obscure et inégale (comités multiples, commissions administratives à but social).

Qui doit piloter ici cette politique de logements sociaux ?

Aujourd'hui, évidemment à l'intercommunalité. AQTA a mis deux ans à réaliser le PLH (programme local d'habitat) sans même distinguer les communes soumises à la loi SRU, et celles qui ne sont pas tenues. Cette programmation "indicative" vient en outre "télescoper" le Plan Départemental, ainsi que les propositions du SCOT de 2014.

L'équation est encore plus complexe, lorsque 70% des logements construits, ici, sont des résidences secondaires dans une commune de vacances...

A terme, la commune "pauvre" de Saint Pierre Quiberon perd de sa substance économique en consentant des baux emphytéotiques (ainsi que sa caution), à des bailleurs sociaux, dont la pérennité est loin d'être assurée. 

La "qualité de vie" est un élément fondamental d'attractivité d'une station balnéaire !

 


Cour des Comptes :

Le logement social face au défi de l'accès des publics modestes et défavorisés : cliquer ici

Commentaires

Je n'avais même pas imaginé qu'un logement social puisse être concédé à titre indéterminé et encore moins à vie... c'est une exception française çà !

Écrit par : France Lhoir | 24/02/2017

Situation de fait, non de droit !

Écrit par : jeanbart | 24/02/2017

Les commentaires sont fermés.