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12/02/2017

Nucléaire ou Eolien, le débat économique porte sur des "prototypes"...

Avec l'hydrolien, l'éolien flottant, l'éolien à terre, la France, sous la pression du Ministère de l'écologie, se lance, sans aucun recul sur les coûts comparés !

Groix, a quel poste arrivera le courant.jpg

Dans le nucléaire, EDF-AREVA patine sur le coût du "Méga Watt Heure", qui passerait de 50 euros actuellement à 100 euros (probablement), avec la mise en route de l'EPR de Flamanville. L'avantage de la filière est d'être exonérée de la taxe carbone et de connaître une descente des coûts lors du passage du prototype à la construction en série.

Le projet de 4 éoliennes flottantes au large de Groix est lui, vraiment au stade "prototype", avec tous les aléas probables d'une installation en mer et de son entretien dans des conditions difficiles. Le coût au MWh est inconnu et peut être au moins estimé entre 143 et 185 euros (Eolien posé !). Soit au dessus certainement du coût du nucléaire.

On peut se demander si la concertation, pour débattre avec la population, posera cette question fondamentale de la compétitivité, DCNS étant en partie financée par des fonds publics !

Le consommateur d'électricité risque dans le futur d'être le "dindon" de la farce énergétique !

 


Interview de Philippe Varin, Président d'Areva

Le Figaro du 6 février 2017

 Philippe Varin, Areva.jpg

Êtes-vous toujours confiant dans l'avenir du nucléaire? N'est-il pas de moins en moins compétitif par rapport à d'autres énergies?

La compétitivité du nucléaire installé, dont le coût est estimé à 50 euros le MWh par la Cour des comptes, est démontrée. Les Français paient leur électricité 27 % moins cher que la moyenne des Européens. Le nouveau nucléaire, celui des réacteurs EPR en construction, promet un coût attendu autour de 100 euros le MWh. Mais il faut tenir compte de deux facteurs. D'une part, EDF et Areva travaillent à un EPR «nouveau modèle» optimisé. L'objectif est d'abaisser les coûts de 30 % par rapport aux têtes de série. Ensuite, il faut intégrer le prix de la tonne de CO2, qui est aujourd'hui très bas, mais qui pourrait passer à 30 ou 40 euros. Dans la comparaison par rapport aux énergies fossiles, que ce soit le pétrole, le charbon et même le gaz, cela changerait la donne pour le nucléaire, qui n'émet pas de CO2. Je reste convaincu que le nucléaire aura une place importante dans le mix énergétique à l'avenir, aux côtés d'énergies renouvelables certes de plus en plus compétitives mais qui ne peuvent répondre en permanence à la demande.

Où branchera-t-on les éoliennes de Groix ?

Ouest France du 9 février 2017

 Groix, a quel poste arrivera le courant.jpg

Près de 30 km de câbles relieront les machines au continent pour acheminer l'électricité produite au large.

Jusqu'à 30 à 40 m de profondeur, on sait planter des éoliennes dans les fonds marins. Au-delà, on ne sait pas. La solution ? Des éoliennes flottantes, reliées au sol par des ancres. C'est le projet qui verra le jour à environ 12 km au sud de Groix, d'ici à quatre ans.

Quatre éoliennes flottantes seront installées, sous l'égide d'Eolfi, qui réunit DCNS, Vinci... Un projet estimé à près de 200 millions d'euros.

Des réunions publiques

Ces éoliennes constitueront ce qu'on appelle une ferme pilote, qui permettra aux promoteurs de tester leurs prototypes. Elles produiront 24 mégawatts, soit la consommation de 40 000 foyers.

Mais cette électricité, il faudra bien l'acheminer vers le continent ! Deux raccordements sont envisagés. L'un à Lorient, via le transformateur de Kerolay. L'autre à Plouharnel, via le poste de Kerhellegant.

Une concertation va être lancée pour en débattre avec la population. Deux réunions publiques auront lieu : à Lorient le 14 février (18 h 30, à la Cité de la Voile) et à Erdeven le 15 février (18 h 30, au complexe sportif). D'autres doivent être organisées à Groix, Belle-Ile et Quiberon. Les dates ne sont pas encore fixées.

Les maîtres d'ouvrage du projet tiendront également des permanences publiques le 20 février à Erdeven (17 h, complexe sportif), le 28 février à Lorient (17 h, à la mairie) et à Plouharnel (14 h, à la mairie). Des permanences devraient aussi avoir lieu à Saint-Pierre-Quiberon, Étel, Gâvres et Larmor-Plage.

 

 

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