23/12/2016
Energie, le coût économique doit orienter les investissements !
Le coût réel d'une nouvelle invention est systématiquement "gommé"... le futur client est déjà "bobolisé" !
Selon nos informations le coût "complet" du Kwh de la route "Colas" serait 16 fois celui d'un panneau photovoltaïque...celui de "l'arbre à vent" 8 fois, celui du panneau 4 fois celui du Kwh "nucléaire"...
Et pourtant, sous la pression des fabricants chinois, le panneau solaire coûte environ 3 fois moins cher, qu'il y a 5 ans !
Dans la chaine de production, il faut y ajouter le coût des onduleurs et des batteries, le raccordement au réseau et tenir compte du vieillissement des panneaux solaires (baisse de la production, durée de vie de l'ordre de 10 ans).
Aujourd'hui le choix économique (hors des pressions des milieux écologiques) est clair : le nucléaire en premier rang, l'éolien en second et le solaire en troisième.
A terme, et compte tenu de la monopolisation de quelques sites de production d'Uranium, le coût du nucléaire pourrait être révisé à la hausse. En France, l'existence d'un réseau électrique étoilé (58 centrales vers 99 départements) fait obstacle au déploiement intensif des énergies éoliennes et solaires.
Le "Père Noël" compte mieux que la plupart des français !
Landivisiau, l’un des piliers du pacte électrique breton
Ouest France du 17 décembre 2016
Il fête son cinquième anniversaire : en décembre 2011, l’État, la Région, RTE (Réseau de transport d’électricité), l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) signaient le Pacte électrique breton. « La Bretagne connaît une fragilité électrique croissante » ,expliquaient-ils, en identifiant trois causes principales. La situation péninsulaire de la région, éloignée des grosses centrales ; sa faible production (8 % de l’électricité consommée à l’époque, mais plus de 15 % aujourd’hui) et sa croissance démographique (environ 20 000 nouveaux habitants par an), source de besoins supplémentaires.
Un trépied
Pour tendre vers « une sécurité de l’alimentation électrique » , le pacte repose sur trois piliers, que ses rédacteurs ont pris la précaution de déclarer « indissociables et complémentaires » .1. Maîtrise de la demande en électricité afin de diviser par trois la progression de la consommation d’ici 2020. 2. Déploiement « massif » de toutes les énergies renouvelables pour multiplier par quatre la puissance électrique renouvelable installée d’ici 2020 et ainsi la porter à 3 600 MW. 3. Sécurisation de l’approvisionnement par un renforcement du réseau de transport de l’électricité, l’expérimentation des réseaux « intelligents » et la construction d’une unité de production à cycle combiné gaz « au nord-ouest de la Bretagne » (le choix se portera sur Landivisiau).
431 millions de kWh
« La Bretagne sort de sa fragilité ». Les mesures de transition énergétique ont déjà permis de réduire de 431 millions de kWh la demande électrique bretonne, « l’équivalent de la production de l’usine marémotrice de la Rance » a précisé, hier, au conseil régional, Dominique Ramard, l’élu en charge de ce dossier. Malgré la montée en puissance attendue, de l’éolien en mer, de l’hydrolien et de la cogénération gaz chez les serristes, il espère, sur le dossier de Landivisiau « une réponse positive de l’Europe dans les prochaines semaines. »
L'énergie solaire serait en train de devenir la moins coûteuse au monde
Mais sa disponibilité peut-elle assurer l'alimentation des datacenters ?
Développez.com du 20 décembre 2016
En matière d'approvisionnement énergétique, les énergies renouvelables sont en train se faire une place importante dans le fonctionnement des sociétés spécialisées en informatique. Les deux types d'énergies renouvelables les plus utilisées par ces entreprises sont l'éolienne et le solaire. Toutefois, l'éditeur en ligne Bloomberg nous informe que le soleil est en train de devenir la meilleure source d'énergie au monde à exploiter. Il convient de rappeler que Google, dans le cadre de sa volonté de remédier à sa dépendance en énergie polluante, a récemment annoncé son objectif d'atteindre 100 % d'énergies renouvelables en 2017, cela pour l'ensemble de ses datacenters et bureaux. La firme de Mountain View a soutenu, lors de son annonce, que les énergies renouvelables seront sa seule source d'approvisionnement énergétique pour toutes les opérations qu'elle va effectuer et son choix est essentiellement porté sur l'énergie éolienne et l'énergie solaire. Dans son analyse, Bloomberg nous fait savoir que durant l'année 2016, le marché mondial de l'énergie a connu une très grande mutation ; cela parce que l'énergie solaire est en train de coûter moins cher que les autres sources d'énergie. L'éditeur en ligne soutient que la Chine contribue actuellement à rendre les prix du solaire les plus bas possible en déployant massivement le solaire. Il soutient que le solaire est maintenant un véritable concurrent des autres sources d'énergie habituellement utilisées, d'autant plus qu'il arrive à damer le pion à certains comme les énergies fossiles à l'instar du gaz et du charbon. Pour mieux étayer ses arguments, Bloomberg nous informe que récemment, un contrat signé en Chili et portant sur l'achat d'énergie solaire a affiché un coût record de 29,10 dollars par mégawatt-heure, alors que les autres contrats conclus sur la base des énergies fossiles affichaient environ 64 dollars par mégawatt-heure soit le double du prix de l'énergie solaire. Zindler, un spécialiste de la politique américaine travaillant au BNEF (Bloomberg New Energy Finance), a soutenu que les investissements dans le domaine du solaire étaient quasi inexistants il y a de cela cinq ans, mais entre-temps des efforts ont été faits dans ce domaine. Michael Liebreich, président du Bloomberg New Energy Finance, affirme que durant l'année 2016 « il y aura environ 70 gigawatts d'énergie solaire qui seront nouvellement fournies, alors que celle de l'éolienne est estimée à 59 gigawatts. » Toutefois, la production d'énergie en continue à partir du solaire pourrait s'avérer difficile pour couvrir totalement les besoins en énergie de certaines sociétés et des datacenters. Cela résulte du fait que le soleil n'est pas au rendez-vous de tous les jours dans certaines localités. Pour pallier cela, la construction de centrales éoliennes s'avère être très utile, car cela permettra de produire continuellement de l'énergie. Sachant que les datacenters, pour assurer la disponibilité et la sécurité des données stockées, fonctionnent 24h/24 pendant toute l'année, le recours à l'énergie solaire ou photovoltaïque pourrait ne pas être opportun afin de garantir la continuité de leur approvisionnement en énergie. Source : Bloomberg
New Wind, la start-up créatrice de l'Arbre à vent est en redressement
Télégramme du 23 décembre 2016
Une quarantaine d'arbres avaient été commandés, mais la start-up manque de trésorerie pour lancer la production. La start-up New Wind à Trégueux (22), mise sur le devant de la scène notamment par Arnaud Montebourg qui y a investi 56.000 €, et créatrice de l'Arbre à vent, a été placée en redressement judiciaire le 14 décembre dernier, par le Tribunal de commerce de Saint-Brieuc, révèle le Journal des entreprises. Fondée par Jérôme Michaud-Larivière, New Wind partait d'un concept de mini-éoliennes en forme de feuilles, l'Aeroleaf, très sensibles et capables de produire de l'électricité sans grand vent.
Des commandes en cours
« Avec un positionnement au coeur des stratégies urbaines, l'Arbre pourra apporter du wifi, permettre d'installer des ports de recharge USB ou encore des bornes d'informations auto-alimentées », précise le fondateur.
Malgré des commandes en cours et plusieurs contrats signés, la trésorerie de l'entreprise reste insuffisante. En cause : des charges en R & D de plus en plus importantes qui ont empêché la société de financer l'étape de production. « Aujourd'hui, nous arrivons à un moment où le produit peut être industrialisé mais l'argent n'arrive pas », regrette Jérôme Michaud-Larivière. Pour l'heure, le redressement judiciaire est fixé à six mois, renouvelable. « Mais tout est en place pour que les choses se débloquent courant janvier », tient à rassurer le directeur d'entreprise, qui rappelle que les besoins immédiats de la société s'élèvent à 1,3 M€. Un investissement qui permettrait de sauvegarder les treize emplois de la start-up. Dilan Fadime Yavuz © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/new-wind-la-start-up-creatrice-de-l-arbre-a-vent-est-en-redressement-23-12-2016-11342273.php#XrS51FKQSTPBAeik.99
Énergie solaire, la Normandie ouvre une nouvelle voie
Télégramme du 23 décembre 2016
Ségolène Royal a inauguré la route composée de 2.800 m² de dalles photovoltaïques aux allures de carrelage plastifié.
La première route solaire au monde a été inaugurée hier, en Normandie, par la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal. Une technologie qu'elle espère étendre largement en France et à l'étranger, malgré des critiques sur son coût et son efficacité.
Ce prototype, en phase test, promeut le concept de routes « à énergie positive », des surfaces routières ayant la particularité de transformer le rayonnement solaire en énergie. Hier, la ministre a officiellement raccordé au réseau électrique le premier kilomètre de ce prototype constitué de cellules photovoltaïques encapsulées dans une résine et collé sur la chaussée, à Tourouvre, dans l'Orne. Les 2.000 automobilistes qui empruntent en moyenne, chaque jour, la RD5 pour sortir de la ville vont donc désormais rouler pendant un kilomètre sur 2.800 m² de dalles photovoltaïques aux allures de carrelage plastifié. Selon les initiateurs de ce projet baptisé « Wattway », co-inventé par Colas et le CEA Tech, la route solaire normande doit produire l'équivalent de l'éclairage public d'une ville de 5.000 habitants. Les cellules photovoltaïques sont, elles, fabriquées par la Scop SNA, à Tourouvre. L'ensemble des travaux est couvert par une subvention d'État de cinq millions d'euros hors taxe.
La RN 164 sélectionnée « C'est un prototype qui commence à intéresser au niveau international », a observé Ségolène Royal. Confiante dans cette technologie, la ministre a annoncé les caractéristiques de son plan qui ambitionne de réaliser 1.000 km de voies solaires d'ici à cinq ans.
Concrètement, l'État va « conduire en 2017 un plan d'expérimentation de route solaire sur le réseau routier national, première étape d'un programme de déploiement sur les quatre années à venir », a-t-elle indiqué. La RN 164, en Bretagne, a été choisie pour expérimenter le premier tronçon de route solaire sur une voie nationale. Le plan se traduira par le lancement, en janvier, d'un « appel d'offres innovation pour encourager le développement de technologies solaires innovantes ». Reste que le concept de route solaire suscite des critiques, certains experts parlant d'un gadget à la productivité faible. Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, s'interroge ainsi sur la quantité d'énergie produite en conditions réelles. « Les panneaux photovoltaïques sont en position horizontale, ce qui n'est pas l'inclinaison optimale », remarque-t-il, ajoutant que le passage de véhicules « diminue la production d'énergie ». Enfin, la durée de vie du produit, beaucoup plus sollicité qu'un panneau sur une toiture, pose aussi question, selon lui. Si la route solaire de l'Orne est une première mondiale, au nord d'Amsterdam (Pays-Bas), une piste cyclable solaire de 70 mètres est en service depuis deux ans, sur une voie où passent quelque 2.000 vélos par jour. Si le revêtement a mal résisté au premier hiver, le problème a été résolu depuis.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/france/energie-solaire-la-normandie-ouvre-une-nouvelle-voie-23-12-2016-11342281.php#Db7JO8sqqK4CAbcV.99
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