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21/12/2016

Commune, AQTA, Département ! le "retour sur investissement" ?

La "communication" efface, ici, tous les autres paramètres...

Philippe le Ray et l'eau pure.jpg

Premier prix de gestion : le Département du Morbihan, qui cède son immobilier à Kergroix,  à un prix de marché. A l'opposé, la commune de Saint Pierre, qui brade son troisième terrain à Kerbourgnec... Essayez de comprendre les raisonnements "intellectuels" de nos décideurs !

Deuxième cas : la "localisation géographique", qui permet à Plouharnel de rétablir ses comptes aux frais d'AQTA et au député sortant de jouer les Pères Noël, vers ceux, qui vont voter en juin 2017. Les différents évènements éliminent la presqu'île du jeu "intercommunautaire" et renforcent le pouvoir économique de la commune d'Auray... Adieu en 2017 aux communes de Carnac et de Quiberon, trop excentrées, au profit d'une ville-centre, entourée par les bastions amis, Crach et Pluneret !

Troisième déviance : l'influence de Vannes et son Agglo sur la gestion de "l'écloserie de Plouharnel", qui apporte son expertise et sa réussite dans la promotion des jeunes pousses ! Une fusion d'AQTA avec l'Agglo de Vannes, encouragée par les pouvoirs publics, a du sens économique... sur le plan politique "les dents blanches" sont aussi féroces d'un côté comme de l'autre...deux crocodiles dans le même marigot ?

Quatrième facteur oublié : le taux de rentabilité calculé de chaque opération, qui en dehors des aspects politiques, permet d'éliminer les mauvais projets... Ici encore, nous sommes en dessous de la ligne de flottaison !

Les premiers pas d'AQTA sont "imprécis" ! Les budgets 2017 (sincères !) devraient mettre tout le monde d'accord !


Kergroix, ce ne sera pas pour Aqta

Télégramme du 21 décembre 2016

 Kergroix, le rond-point.jpg

Le site de Kergroix, « stratégique » pour certains élus, ne reviendra pas à la communauté : le conseil départemental a décidé de vendre au plus offrant.

La décision ne devrait pas faire plaisir à tout le monde. Elle intervient alors que la commune de Carnac menace de faire sécession (Le Télégramme d'hier) du futur grand office intercommunal qui doit voir le jour en début d'année. Au moment, donc, où quelques fissures réapparaissent dans l'unité des élus communautaires... Le domaine de l'ancien hôtel de Kergroix, désiré par certains, dont les élus de Carnac mais aussi de Ploemel, pour atterrir dans le giron d'Auray-Quiberon-Terre-Atlantique, ne sera finalement pas racheté par la communauté. Ce bâtiment situé, sur la commune de Carnac (1.264 m² sur une parcelle de 11.000 m²), était inoccupé depuis 2002. Installé devant le giratoire de Kergroix, sur un axe très passant reliant Auray et Quiberon, il était la propriété du Conseil départemental. Pendant de nombreuses années, le bâtiment était voué à la démolition, afin d'écarter les voies de circulation autour du giratoire qui, lui, a bien été construit. En période de disette et de fermeture des subsides de l'État, les collectivités cherchent des moyens de maintenir la tête hors de l'eau. Le Département, comme d'autres avec lui, a fait le choix de se débarrasser de certains de ses biens en les revendant. Pour Kergroix, le conseil départemental a lancé une procédure au plus offrant.

La plus haute des offres arrivées se monte à 450.000 €.

Produits régionaux

S'appuyant sur l'enjeu stratégique de Kergroix, le maire de Carnac, Olivier Lepick, avait demandé à ce que le bâtiment soit racheté par la communauté. Les élus ont débattu de l'intérêt de ce rachat lors du dernier conseil d'Auray Quiberon Terre Atlantique, il y a un mois. Le président Philippe Le Ray avait rappelé que les Domaines, consultés, avaient chiffré le bâtiment à 50.000 €. « La communauté ne peut surenchérir à hauteur de la dernière offre », a-t-il expliqué. « Elle est neuf fois supérieure à celle des Domaines. De plus, les travaux pour le réhabiliter s'élèveraient à 2,5 M€ ». Olivier Lepick, Jean-Luc Le Tallec, (Ploemel) et d'autres élus s'étaient élevés pour ne pas laisser filer le site. Finalement, une demande avait été faite afin de bloquer la procédure auprès du Département. En vain. François Goulard, président du conseil départemental, aurait fait savoir à Philippe Le Ray que Kergroix serait cédé au représentant de l'offre la plus haute. C'est donc une enseigne commerciale, qui vendrait des produits régionaux, et dont le propriétaire est d'ailleurs lié à une grande entreprise familiale du pays d'Auray, qui devrait s'installer à Kergroix.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/kergroix-ce-ne-sera-pas-pour-aqta-21-12-2016-11340501.php#pFvuRiR0WivTsQdH.99

Écloserie de Plouharnel, elle attend les porteurs de projet

Télégramme du 21 décembre 2016

Plouharnel, AQTA inaugure l'écloserie.jpg 

Élus, partenaires et porteurs de projet ont découvert l'Écloserie, installée dans le bâtiment réhabilité de l'ancien syndicat mixte du pays d'Auray.

En février, si tout va bien, les premiers porteurs de projet innovant devraient prendre possession des bureaux de l'Écloserie de Plouharnel. Elle ouvrait ses portes vendredi aux candidats potentiels, mais aussi aux partenaires qui soutiennent ce dispositif.

250.000 € auront été injectés dans la réhabilitation des bâtiments. Une somme non négligeable, mais largement subventionnée par l'État, la Région et le programme européen Leader. Les travaux se sont achevés il y a deux semaines et le bâtiment offre désormais un espace agréable et lumineux, qui se décompose en huit bureaux (qui pourront être partagés par deux porteurs de projet) et un espace commun convivial où, à terme, les locataires (loyers de 160 à 230 € par mois HT) pourront sortir de leur bulle, pour déjeuner ensemble et confronter leur expérience. Il se trouve à dix minutes d'Auray et accessoirement à 200 mètres de la mer, ce qui ne gâche rien. Le tout a été livré vendredi et ne sera inauguré que dans quelques semaines. En attendant, l'Écloserie a été dévoilée aux élus et aux partenaires économiques qui soutiennent ce projet novateur, unique en son genre dans le pays d'Auray. « L'intérêt de ce dispositif, c'est qu'il va permettre aux entrepreneurs de se concentrer exclusivement sur leur projet. L'environnement est prévu pour cela, avec un accompagnement juridique, financier, une mise en relation avec les réseaux concernés... », explique le président d'Auray-Quiberon-Terre-Atlantique (Aqta), Philippe Le Ray. Cette partie, c'est VIPE, la plateforme de développement économique du pays de Vannes, qui s'en chargera.

Un comité de sélection mis en place

On n'en est pas là encore. Car à ce jour, aucun dossier n'a été validé. Depuis l'appel à candidature, en octobre dernier, une vingtaine de contacts ont été pris avec des porteurs de projet innovant (dans le sens innovant pour le pays d'Auray). « Les candidatures doivent se faire en ligne sur le site d'Aqta. pour l'instant un dossier a été déposé. C'est un comité de sélection, dont la composition n'a pas encore été arrêtée, qui décidera qui intégrera l'Écloserie », indique Agnès Pauvert, chargée de mission développement économique de l'agglo. Deux candidats potentiels ont fait les curieux vendredi matin (la porte-ouverte se poursuivait l'après-midi). Jonathan Laborde est venu seul, mais ils sont en fait quatre associés dans leur start-up nouvellement créée, une plateforme de financement participatif thématique dédiée aux activités nautiques. « On travaille tous chez nous et on a besoin d'un lieu pour se réunir et se développer », résume le chercheur en océanographie. La motivation de Brigitte Quéric est légèrement différente : « Cela fait deux ans que je travaille seule chez moi et je n'en peux plus. C'est important d'être à plusieurs pour partager ses compétences et confronter ses expériences. Et pouvoir bénéficier d'un accompagnement, notamment en gestion et en comptabilité, ce serait bien, parce que ce n'est vraiment pas mon truc ». Tous deux sont partants. Il leur faudra convaincre le comité de sélection avant de prendre possession des clés.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/ecloserie-elle-attend-les-porteurs-de-projet-21-12-2016-11340502.php#9bsM4dUplqvG2TC9.99

 

 

Commentaires

Pour le site de Kergroix, on voit effectivement un gros écart entre l'estimation des Domaines (auxquels les collectivités doivent faire appel pour estimer les biens qu'elles vendent) et le montant proposé par le plus offrant (450.000€ soit 9 fois plus) lors de la procédure lancé par le conseil départemental. Organisme ayant F. Goulard comme président et G. Pierre comme vice-président, lequel est aussi l'un des vice-présidents de l'AQTA et président du conseil portuaire de Port-Haliguen en Quiberon.
L'AQTA a donc perdu le site de Kergroix.
Comme l'écrit le journaliste : «  en période de disette et de fermeture des subsides de l'Etat, les collectivités cherchent des moyens de maintenir la tête hors de l'eau. Le Département, comme d'autres avec lui, a fait le choix de se débarrasser de certains de ses biens en les revendant »

On pourrait comprendre cette démarche de recherche du moindre euro.

Comment se fait-il alors que ce même monsieur Goulard ait réussi à faire voter- les communes d'Auray, Etel, Hoëdic, Quiberon et la Trinité/mer toutes ayant au minimum un port géré par la Compagnie des Ports du Morbihan ( CPM)- une énormité que dénonce monsieur Roland Le Sauce- membre de l'opposition à Auray- comme suit :



mercredi 20 avril 2016
Conseil municipal du 19 avril 2016 : mes interventions
Je suis intervenu pour dire que « la présence d’élèves non alréens dans nos écoles publiques n’est pas négligeable : c’est plus de 20 % des élèves scolarisés à Auray. Aussi que les demandes de dérogations soient examinées collégialement, c’est bien ; mais il ne faudrait pas que cette méthode de travail conduise à réduire au nom de la maîtrise des coûts le nombre des élèves scolarisés et ainsi mettre en péril l’existence des écoles publiques au profit du privé ». L’opposition a voté pour la création de cette commission.
La Municipalité a soumis au vote du Conseil Municipal la grille tarifaire 2016 de l’utilisation des équipements sportifs de la ville par les associations et autres usagers. La gratuité est accordée aux associations alréennes et des tarifs sont appliqués pour les autres. De plus il est proposé de créer un tarif spécial pour les emplacements publicitaires dans les équipements sportifs de la ville.
Je suis intervenu pour dire que « les hausses envisagées sont conséquentes : + 50 % » et demandé « d’avoir le montant des recettes escomptées par la location des équipements ». J’ai ajouté que « le conseil municipal est appelé, je cite « à approuver un tarif de vente ponctuelle d’emplacements publicitaires dans une enceinte sportive municipal dans le cadre de la fête du sport organisée par la ville d’Auray », alors que la grille tarifaire annexée au bordereau parle d’achat d’emplacement publicitaire lors d’un événement sportif organisé par la ville. Fixons nous un tarif de vente ou d’achat, pour un seul événement ou pour tout événement de cette nature ? Ce qui m’interpelle avec ce bordereau c’est que l’on parle de publicité. Le Règlement de Publicité (RLP) n’interdit pas l’affichage portant sur des manifestations organisées par la ville mais sommes-nous dans ce cadre ? C’est discutable pour ma part. De plus la taxation des publicités prévue par le RLP se fait au m² par tranche différente selon la surface totale. Il serait logique de faire de même pour la taxation et non la vente ou l’achat d’emplacement publicitaire en appliquant les mêmes tarifs. Je crains plutôt que l’on fragilise le RLP par le biais de ce bordereau, les afficheurs pourraient se considérer discriminés. Je pense d’ailleurs qu’il serait plus judicieux de traiter de cette question par le biais des dispositions relatives à l’Occupation du Domaine Public (ODP) sous la forme d’une redevance et non via une approche commerciale et publicitaire ; ce qui permet de se démarquer du RLP ». L’opposition a voté pour ce bordereau avec les réserves émises ci-dessus. (1)

Le Conseil Municipal a eu à adopter une modification des statuts de la Société Publique Locale (SPL) « Compagnie des ports du Morbihan » dont la ville d’Auray est actionnaire depuis 2015. Pour aider à son développement, le Département du Morbihan, actionnaire majoritaire, avait accordé à cette SPL en 2002 une avance de trésorerie de près de 8 millions d’Euros, remboursable en 15 ans. Aujourd’hui, il est proposé de transformer les annuités restantes à rembourser d’un montant de plus d’un million d’Euros en actions pour le Département.

Je suis intervenu pour dire que « nous nous opposons à ce bordereau, non seulement parce que nous n’avions pas voté pour l’adhésion à la Compagnie des ports du Morbihan mais aussi parce que derrière cette formalité statutaire nous y voyons un tour de passe-passe financier pour transformer une créance en aide indirecte au développement économique. Il s’agit quand même de l’argent des contribuables. Alors que les collectivités sont confrontées à des baisses drastiques de dotations de l’Etat, les Département n’y échappent pas, est-il juste de renoncer à un remboursement d’avance de trésorerie d’un montant aussi conséquent, plus d’un million d’euros. D’autant plus que la compagnie des ports du Morbihan connaît un fort développement avec un chiffre d’affaires en progression constante. Ce n’est pas moi qui le dis mais le Président du conseil départemental. Il est quand même utile de relever que des efforts avaient déjà été consentis par le Département: la dette avait été rééchelonnée en 2013, ramenant l’annuité de 450 K€ à 150 K€. En ces temps où les taux d’intérêts sont bas, la Compagnie des ports du Morbihan peut trouver les moyens de ses ambitions par l’emprunt. Je ne veux pas être complice de cette opération alors que dans le même temps le conseil départemental supprime une douzaine de centre d’entretien des routes départementales, ferme des Centres Médicaux-Sociaux, à Muzillac par exemple ». L’opposition a voté contre ce bordereau.
(1) Il existe aussi un autre outil qui peut répondre aux besoins des collectivités lors d’évènements organisés qu’elles organisent : il s’agit des conventions de mécénat
Par Roland Le Sauce

Quand on sait que monsieur François Goulard est également le PDG de cette CPM (SPL de droit privé) on se demande pourquoi il n'y a eu aucune discussion ni interrogation au conseil municipal de Quiberon.
Tous les Morbihannais, surtout ceux qui ne voient jamais la mer apprécieront. Ils sauront au moins où vont leurs impôts.
Qu'en pense de tout ça monsieur Gérard Pierre ?
Pour l'histoire, je dois rappeler que la ville de Carnac dans les années 90 – profitant des lois de décentralisation de 1984- avait largué le croc et retiré Port Andro des griffes du Syndicat Mixte des Ports et Bases Nautiques du Morbihan. Pratiquement à la même époque, Sauzon reprenait également sa liberté.
Ces 2 communes ne sont pas défigurées et nous les envions !
Heureux maires de Carnac et Sauzon

Écrit par : jclg | 21/12/2016

Merci M. JCLG de ce rappel opportun .
Tout cela et ce qu'il se passe au niveau du microcosme presqu'ilien, demontre qu'il n'y a pas de leader politique et moral dans la presqu'ile.
B. Hilliet se fait tondre et rouler dans la farine par plus habile de même que le maire de Saint Pierre. Nous sommes en train de tout perdre : les paysages, les terres, les proprietes spoliees l'une apres l'autre au profit des autres communes du departement. la gaberie est telle qu'on peut se demander jusqu'ou cela ira...
il faut ouvrir les yeux pour se rendre compte de l'etat des choses par ici...

Écrit par : Tosseg | 22/12/2016

Bonjour,
Il faudrait connaitre la véritable estimation des domaines. Si on lit bien M. Le Ray, c'est le bâtiment qui est estimé à 50 000€ et non la vente totale. Il y a du terrain

Écrit par : gerard | 23/12/2016

Précision
Dans la délibération du Conseil Général il était précisé que plusieurs acheteurs potentiels s'étaient montrés intéressés d'où un prix plancher de mise en vente de 140 000 Euros
il y a tout de même près 13000 m2 de terrain pas tous constructibles mais pour un magasin cela permet de faire le parking. de plus sur une route passante c'est un super emplacement.. AQTA n'a rien perdu puisque cette bâtisse ne lui appartenait pas..
Au final c'est une bonne opération

Écrit par : gerard | 25/12/2016

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