13/12/2016
La "pêche" aux voix commence tôt le matin !
PLR est déjà en campagne, avec une équipe de télévision, à bord d'un rafiot !
Cela tombe finalement bien, car le Lycée maritime Emile James à Etel rouspète devant les lenteurs de l'Internet local ! Le président d'AQTA ne semble pas avoir les mêmes objectifs que le Député local !
Il semble que les mirifiques plans de câblage entre Belz et Etel ont du mal à franchir les 2 830 mètres...au fond PLR arbitre la guéguerre entre les Maires d'Etel et de Belz, qui réclament, comme sur la presqu'île de Quiberon, la "fibre de Noël"...
Au fond, il vaut mieux éplucher les coquilles à Quiberon, pour préparer sa reconversion après les législatives de 2017 !
Internet trop lent à Etel, ping-pong entre Etel et Belz
Télégramme du 13 décembre 2016
Du central des Quatre-Chemins au collège, la longueur de ligne est de 2.830 m et l'affaiblissement de 42,45 dB, mais Etel n'est pas le seul secteur concerné par les lenteurs d'Internet : au Coédo en Locoal ou à Loperhet en Erdeven, par exemple, la situation est encore plus difficile.
En octobre, les enseignants du lycée Emile-James avaient manifesté leur exaspération face aux lenteurs de leur connexion Internet. Le 25 novembre, lors du conseil d'Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique) tenu à Etel, Hélène Coda-Poirey, en l'absence du maire, était montée au créneau, donnant lecture d'une lettre au président Philippe Le Ray. Rédigée à l'initiative de la municipalité, elle était cosignée par les responsables des lycées, du collège et du cinéma : « Le développement de notre commune repose sur l'installation de la fibre optique ; nous attirons votre attention sur le très mauvais plan de distribution qui exclut Etel alors que le déploiement de la fibre optique est justifié à court terme ».
Débat lors du conseil municipal
Vendredi, en conseil, le maire, Guy Hercend, est revenu sur ce souci pour accuser, indirectement, son collègue de Belz, Bruno Goasmat, vice-président d'Aqta en charge de l'économie numérique : « La fibre optique s'arrête à Belz, pourtant les fourreaux sont passés, ce n'est pas difficile de passer les câbles. La fibre optique est déployée par la Région, mais sur notre territoire par Aqta, dont le vice-président à la fibre optique est Bruno Goasmat ».
Après la lecture de la lettre précitée, il proposait le vote d'une motion, en notant que les faibles débits à Etel pénalisent aussi son développement économique et ses habitants.
« Etel n'a pas été oubliée »
Sur le secteur, ce plan de distribution de la fibre optique avait été voté à l'unanimité en conseil communautaire de la Ria ? où siégeait Guy Hercend ? en 2012 et prévoyait, d'abord, une plaque de 1.000 prises sur Belz et une montée en débit sur Erdeven et Plouharnel. « Etel n'a pas été oubliée », soulignait Bruno Goasmat, interrogé lundi. De fait, l'axe 3 du schéma prévoyait un déploiement pour les lycées, entre autres, « mais la Région ne l'a pas financé ». Pour autant, et en attendant le tout-fibre promis par la Région d'ici 2030, des solutions permettent de décupler les débits sur lignes cuivre : le SDSL, par exemple. Il s'agit d'une liaison continue, sur paire de cuivre dédiée avec débit garanti. Déjà, le lycée maritime s'est engagé vers cette solution. De là, Bruno Goasmat renvoie lycées et collège à leurs tutelles ? « C'est la Région et le Département, pas Aqta » ? pour les mises en place nécessaires avec leurs opérateurs : « Le rôle d'Aqta est de mettre en musique le schéma régional ; je ne peux pas en sortir : nous l'avons tenté sur Quiberon et ça n'a pas été possible ». © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/etel/internet-trop-lent-ping-pong-entre-etel-belz-13-12-2016-11329807.php#U1PpvkWChWRF8olr.99
Philippe Le Ray, le député découvre la pêche
Télégramme du 13 décembre 2016
Lundi matin, il est 8 h, il fait encore nuit quand les premiers bateaux partent en mer, de Port Maria, pour la pêche à la coquille dans les coureaux de Belle-Ile vers Kerdonis. Parmi l'un d'entre eux, c'est un passager peu commun qui vient de monter à bord du « New Look ».
Le député Philippe Le Ray fait partie de l'équipage et embarque avec le patron Olivier Le Floc'h. Une façon de découvrir, comme le député le souhaitait, le travail et le monde de la pêche. Pour cette sortie en mer, une équipe de télévision de Public Sénat suit la personnalité. « Ils m'ont proposé un reportage, et comme je suis des terres, j'ai répondu que ce serait bien de faire un reportage sur la mer, je la connais un peu, mais je vais découvrir le travail de ces pêcheurs ». Équipé de bottes, de cirés, et d'une VFI sur le dos, sécurité oblige, il est 13 h 40 lorsque le navire revient pour s'amarrer sur les pontons à Port Maria. « Je pense qu'il nous a porté chance, sourit Olivier, le patron de pêche.
On a fait au moins 800 kg de coquilles ! »
Mais le travail ne s'arrête pas là. Philippe Le Ray met la main à la pâte, il faut tout trier, calibrer, taper pour enlever les crépidules, une corvée pour tous les marins de retour de pêche. Après quelques coups sur les doigts, son geste devient sûr, il travaille au même rythme que les matelots. « J'avais sous-estimé le facteur mer, j'avais déjà une impression très favorable sur le métier de la pêche, mais de vivre si près et de me confondre avec l'équipage, je ne m'attendais pas à un métier si dur où chaque minute compte. À peine la drague déposée sur le pont, il faut la remettre à l'eau et pendant le trait. Le tout, en respectant la sécurité à bord, et en commençant à trier et à mettre en bac. Il faut faire vite ! ». « Je sais maintenant que la coquille Saint-Jacques ça se mérite, la prochaine fois que j'en aurais une dans mon assiette, je me dirais "ho la le parcours, et quel travail !" ». Le reportage devrait être diffusé courant janvier 2017 sur Public Sénat.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/philippe-le-ray-le-depute-decouvre-la-peche-13-12-2016-11329860.php#6GYJDvqi4cGwPSUF.99
Commentaires
Il serait temps qu'il découvre la mer à 6 mois des élections!!!!
S'il n'a pas vendu ses terres pour en faire une zone commerciale il pourra bientôt se remettre au travail agricole.
Si par malheur il était réélu il ne faudrait pas qu'il fasse comme Goulard, Pierre, Kervadec et qu'il s'attaque aux rivages pour en faire des magasins.
Mettons tout ça dehors
Écrit par : jojo | 14/12/2016
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