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05/12/2016

Initiative privée, le moteur d'une économie dynamique !

Notre "Pays d'Auray" est englué dans un système crypto-administratif...

Nautic, bateaux avec foils.jpg

Le "foil" révolutionne de près ou de loin les pratiques nautiques !

Bien entendu nos structures "coûteuses et efficientes" (ENVSN, Mission Emploi du Pays, Pôle Emploi...) ronronnent dans un confort de bien-être financier étatique. Elles passent à côté d'une  "nième" révolution dans la voile, qui est essentiellement le fruit d'individus opiniâtres et combatifs...

Et ce n'est qu'un petit exemple de cette incompréhension bien française aux théories de Schumpeter, qui n'est en rien un nouvel économiste !

La France a besoin "d'entrepreneurs" !


Les bateaux volants en plein décollage

Ouest France du 5 décembre 2016

Nautic, bateaux avec foils.jpg 

L’America’s cup et le Vendée Globe ont fait connaître les « foils ». Au Nautic, ils sont partout. Les planches, les catas, et maintenant le moteur ! Pas récente, l’invention devient plus accessible.

Le bateau à moteur dans les airs

« C’est comme sur un tapis volant » ,résume Jérémie Lagarrigue, ingénieur chez Enata. Ce n’est pas un conte de fées : les bateaux volants se développent à vitesse grand V. La dernière innovation ? Faire décoller un bateau moteur. C’est une première, présentée au salon nautique de Paris. Après le prototype, quatre modèles seront mis à l’eau cet été. Fabriqués à Dubaï par Enata. « Le spécialiste de l’aéronautique débarque dans le nautisme » , présente Jérémie Lagarrigue. Sa société Hydros avait travaillé sur l’hydroptère, une des premières machines volantes, et la coupe de l’America.

Le foil, c’est quoi ?

Les bolides des mers ont fait connaître les « foils ». Ces pièces, déployées sur les bords comme des safrans, qui permettent de soulever le bateau. Une partie des concurrents du Vendée Globe se sont aussi lancés. Et pour l’instant, les « foilers » mènent largement la danse du tour du monde à la voile !

Moins d’essence

Pourquoi sur un bateau à moteur ? « Plus stable, plus confortable , assure Jérémie Lagarrigue. On économise aussi en consommation d’essence. » Compliqué ? Pas selon son concepteur, après trois ans de mise au point. « On appuie sur un bouton et le bateau se soulève ! » Côté prix, c’est encore haut de gamme : à partir de 600 000 € le 30 pieds. « Cela a demandé beaucoup de recherche. À terme, l’objectif est de réduire les coûts. »

Facile en catamaran

Un foil moins cher, c’est possible en voile. L’an passé, cette technologie était encore réservée aux spécialistes. Cette année, le Whisper, par exemple, a fait son apparition. Un catamaran de 5 mètres à 26 000 €. « On a conçu un bateau autour d’un foil et non l’inverse , explique Thierry Wibaux, son concepteur. Léger, facile. On sort les foils comme des dérives, pas besoin de réglage, ça décolle ! Et jusqu’à deux fois la vitesse du vent. »

La version compétition

L’Easy to fly, c’est la catégorie supérieure. 26 pieds, 125 000 €. À trois dessus, sans se suspendre au trapèze. « C’est moins risqué , rappelle Laurent Simon, responsable communication de ce projet, imaginé par le skipper Jean-Pierre Dick. Car, avec les foils, beaucoup s’inquiètent de la sécurité. »

L’avenir de la voile

Et après le kite, la planche à voile s’y met. Bic sports, qui s’était associé a un fabricant breton, commercialisera le sien en 2017. La marque de voile Neil pryde aussi. « Pour moins de 1 000 €, il s’adapte à toutes les planches , présente Harald Marzolf, responsable Neil Pryde France. On l’a aussi imaginé plus facile techniquement. » Il faut tout de même se prévaloir d’un petit niveau. Voler sur l’eau n’est pas encore promis à tous, mais ça devient vraiment à la mode !

Matthieu MARIN.

Emploi, les missions locales sont invitées à se réinventer

Les Echos du 1er décembre 2016

Alain Ruello

La généralisation de la Garantie jeunes va bouleverser leur modèle économique déjà précaire.

Un modèle « original » récompensé par des résultats « honorables », mais des difficultés financières « structurelles » qui nécessitent de sérieuses évolutions, à défaut d'une refonte totale. Près de 35 ans après avoir vu le jour, les 445 missions locales ont besoin d'un sérieux lifting pour coller au mieux aux évolutions des missions de service public de l'emploi. Il est d'autant plus nécessaire, souligne un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), présenté cette semaine, que la généralisation de la Garantie jeunes au 1er janvier, dispositif prometteur mais très lourd administrativement, bouleverse un peu plus leur modèle économique.

À lire aussi

Les premiers pas positifs de la Garantie jeunes à Paris

Nées en 1982 dans la foulée du rapport « Schwartz », les missions locales se sont imposées dans le champ de l'insertion des jeunes les plus fragiles. Au point que ces structures, associatives, autonomes et de tailles très variables, en ont accueilli environ 1,5 million en 2015. Elles s'efforcent de jouer sur tous les volets : santé, formation, logement, culture, mais aussi - c'est d'ailleurs une des évolutions les plus notables du rôle de leurs conseillers - l'emploi.

D'importantes disparités

Pour quels résultats aujourd'hui ? « Honorables (...) au regard des résultats atteints par d'autres structures intervenant dans le secteur de l'insertion sociale et professionnelle », estime l'Igas. Un jeune sur deux est en emploi ou formation à l'issue d'un parcours d'accompagnement national. Soit le même taux qu'à Pôle emploi bien que les publics soient plus éloignés du travail et même si c'est à grand renfort d'emplois aidés.

Effets positifs de la Garantie jeunes sur le taux d'emploi

Chargé d'évaluer la Garantie jeunes, l'un des deux grands dispositifs du quinquennat avec les emplois d'avenir portés par les missions locales, le comité scientifique ad-hoc dresse un premier bilan positif. Le dispositif a bien touché la cible visée, les 16-25 ans ni en emploi, ni en formation, et en grande précarité sociale, malgré une mobilisation variable d'une mission à l'autre. L'allocation de 471 euros s'est révélée « primordiale » pour la plupart des bénéficiaires, et l'accompagnement collectif « particulièrement apprécié ». L'enquête statistique sur une première cohorte fait ressorti 14 mois après l'entrée dans le dispositif un taux d'emploi de 40,4 % contre 34,1 % si le dispositif n'avait pas été introduit. Et de 20,5 % contre 15,9 % pour l'emploi durable. Bémol, ces résultats doivent être confirmés par une deuxième cohorte.

Ce tableau masque toutefois d'importantes disparités d'une Mission à l'autre, ces disparités ne « paraissent pas toujours liées au contexte socio-économique ou aux moyens mis en oeuvre », poursuit le rapport. En clair, les plus performantes ne sont pas forcément celles qui sont les mieux dotées en subventions. A contrario, celles qui sont confrontées aux jeunes les plus défavorisés tirent leur épingle du jeu ! Autre souci, la gestion « peu dynamique » des ressources humaines constitue un handicap alors que nombre de conseillers vivent mal le poids croissant accordé au placement en entreprise. Les considérations salariales ont aussi été à l'origine de mouvements sociaux ça et là.

Mais c'est sur le plan des moyens financiers que le bât blesse le plus compte tenu de « l'instabilité chronique » des financements dont souffrent les missions locales. La mise en place de la Garantie jeunes a ajouté à la contrainte, les subventions associées ne couvrant pas complètement les frais d'un dispositif assez gourmand en conseillers et locaux. Au global, les missions locales ont dégagé un résultat excédentaire de 10 millions d'euros pour 655 millions de budget. Mais une structure sur quatre est dans le rouge. Et 30 % d'entre elles n'ont même pas un mois d'activité en caisse. Le retrait annoncé de certains financeurs fait porter un risque de détérioration, craint l'Igas.

Les principales préconisation de l'Igas

Mettre en place des conférences des financeurs pour clarifier les objectifs et stabiliser les moyens des missions locales (confirmé par Myriam El Khomri)

Inscrire dans la loi l'action des missions locales en matière de cohésion sociale pour assurer le financement des départements

Répartir les subventions en fonction du contexte, de l'activité et des résultats de chaque mission locale

Instaurer une évaluation continue de la valeur ajoutée de chaque mission locale en termes d'insertion professionnelle et sociale des jeunes suivis

Clarifier la gouvernance du réseau des missions locales et professionnaliser leur gestion

Alléger les formalités administratives liées à la Garantie jeunes (Myriam El Khomri a dores déjà annoncé la suppression de la commission d'attribution ou la dispense de justificatif de domicile)

Revoir la répartition de la subvention liées à la Garantie jeunes (plus pour la partie fixe, moins pour le reporting) et les critères de la partie concernant les résultats

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0211552183108-emploi-les-missions-locales-sont-invitees-a-se-reinventer-2047251.php#Y4hesSYikYtQZqAD.99

 

 

 

Commentaires

"Crypto-administratif"?
Kekcékça?

Écrit par : JPD | 05/12/2016

= Très prisé par les administrations soviétiques ou cubaines... la "liberté", quoi ?

Écrit par : jeanbart | 05/12/2016

Quel rapport avec crypto?

Écrit par : JPD | 05/12/2016

Pour pouvoir entreprendre dans le domaine maritime , ici à quiberon, encore faudrait-il avoir un accès libre et sans entraves à la mer!

ce n'est plus possible!...

Par exemple on ne peut plus avoir de chantier pour construire des bateaux et il est encore moins possible de les mettre à l'eau ni de pouvoir les armer à quai... il y a trop d'obstructions! aussi bien administratives que physique. En un mot il est impossible de construire quoi que ce soit! même pas pas une plate!

Le "maritime" à Quiberon se limite au whisky sur la terrasse d'un bistrot devant une plage ou à une (mauvaise) soupe de poisson en boite!....

Écrit par : glazeuch | 07/12/2016

Les commentaires sont fermés.