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19/10/2016

Big bang "politique" pour les législatives de juin 2017...

Les "cumulards "au placard"....

Cumul des mandats.png

Décision délicate pour notre Député-Président, car l'élection de 2017 n'est pas forcément assurée...

Ce qui est certain, c'est l'intérêt de la rémunération, nettement plus confortable à l'Assemblée que chez AQTA. Mais en cas d'échec en juin 2017, le strapontin d'AQTA peut constituer un bon parachute...

Cette réforme ne peut qu'être bénéfique, notamment au niveau d'AQTA, où une "nouvelle tête" est souhaitable dès 2017, avec une présence locale permanente et une capacité de travail entièrement dédiée !

Les "mutations" doivent être annoncées et préparées !

 

 


Cumul des mandats, 2017, l’heure des choix

Maire, président de région… Les députés et sénateurs ayant une fonction exécutive locale devront y renoncer.

LE MONDE du 18 octobre 2016

Patrick Roger

 Cumul des mandats.png

La loi organique du 16 février 2014 leur avait laissé un répit. Cette fois, sauf improbable retour en arrière, les députés et les sénateurs cumulant une autre fonction exécutive locale devront y renoncer à l’issue du prochain renouvellement de leurs assemblées respectives, en juin 2017 pour l’Assemblée nationale et en septembre pour le Sénat. Tous les parlementaires, y compris les sénateurs dont le mandat ne prendra fin qu’en 2020.

Lire aussi : Sarkozy promet de revenir sur le non-cumul des mandats… et s’attire des critiques à droite

Il ne sera désormais plus possible à un député ou à un sénateur d’exercer simultanément la fonction de maire, maire d’arrondissement, maire délégué ou adjoint au maire. L’interdiction vaut également pour les fonctions de président et vice-président de conseils régionaux, départementaux, d’intercommunalités et, plus généralement, de toute assemblée territoriale. Le parlementaire qui se retrouve en situation d’incompatibilité devra donc démissionner, dans un délai d’un mois après son élection, du mandat exécutif local qu’il détenait avant, ou, en cas de contestation, à la date à laquelle le jugement confirmant cette élection est devenu définitif.

Situation d’incompatibilité

S’il venait à l’idée d’un parlementaire en cours de mandat de briguer une autre fonction élective, il devra démissionner avant l’élection qui le mettrait en situation d’incompatibilité – car s’il postule à un autre mandat, c’est qu’il est censé vouloir l’exercer effectivement. Si, à l’issue de l’élection, il démissionnait de son nouveau mandat, il serait quand même déchu de son mandat le plus ancien, celui de parlementaire.

De même, le parlementaire exerçant plus d’un mandat local non exécutif dispose d’un délai d’un mois pour choisir celui qu’il abandonne, faute de quoi le mandat le plus ancien est perdu, même si c’est celui de parlementaire.

Comme le recense l’étude du Monde et de l’Observatoire de la vie politique et parlementaire, 235 députés et 160 sénateurs – dont 95 non renouvelables en 2017 – sont concernés par ces nouvelles règles anticumul.

A l’heure où la plupart des formations politiques sont en train de procéder à la désignation de leurs candidats aux élections législatives et sénatoriales de juin et septembre 2017, les nouvelles dispositions anticumul pèsent sur les choix que les uns et les autres vont devoir effectuer. Tous les partis, toutefois, ne se sont pas assigné la même ligne de conduite. Au PS, qui tiendra le 17 décembre une convention nationale de ratification des candidatures aux élections législatives, les fédérations ont été dûment chapitrées, par une circulaire interne du 13 juillet, sur les conséquences des règles d’incompatibilité.

Christophe Borgel, le secrétaire national du PS chargé des élections, estime qu’« entre 70 et 80 députés sortants ne vont pas se représenter » et qu’il y aura « peu de cas où des dirigeants d’exécutifs locaux iront aux élections législatives ». Il envisage toutefois quelques possibles exceptions. « On n’est pas non plus obligé de se contraindre à perdre des circonscriptions quand un sortant est peut-être le seul à pouvoir conserver une circonscription », note-t-il. Il pourrait y avoir « deux ou trois cas » de cette nature, comme celui de Michel Vergnier, député de la Creuse et maire de Guéret.

Du progrès en matière de parité

Du côté du parti Les Républicains, en revanche, ces nouvelles règles ont été purement et simplement ignorées. « Nous n’avons pris aucune disposition, nous avons choisi celui ou celle qui nous paraissait simplement être le meilleur candidat, quelle que soit sa situation, assure Christian Estrosi, le président de la commission nationale d’investiture. Sachant que nous avons à la primaire des candidats qui, sur cette question du cumul, portent des propositions différentes, certains souhaitant les abroger, d’autres les modifier, voire les amplifier, il nous paraissait difficile d’adapter les investitures au programme de l’un ou l’autre. » Seul Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir supprimer ces nouvelles règles anticumul.

Les prochaines élections législatives devraient aussi permettre de marquer un progrès en matière de parité, alors que les dernières n’avaient porté à l’Assemblée nationale que 26,5 % de femmes. Dans ce domaine, la France accuse toujours un retard considérable et les progrès, s’ils son réels, restent lents. Compte tenu du mode de financement des partis politiques, les principales formations préfèrent s’acquitter de lourdes pénalités faute d’avoir respecté la parité au niveau des candidatures aux élections législatives.

Lire aussi : Le nouveau visage des conseillers régionaux

Ainsi, en 2012, l’UMP – devenue LR – n’avait présenté que 25,5 % de candidates. Le principal parti politique de droite s’est ainsi privé d’un peu plus de 3,5 millions d’euros par an de financement depuis le début de la législature. Quant au groupe UMP de l’Assemblée nationale, il ne comptait au lendemain des élections que 14 % de femmes, ce qui montre bien qu’on leur réserve souvent des circonscriptions peu favorables. Le PS, quant à lui, ayant présenté 42,5 % de candidates – pour 36 % de femmes au groupe –, a vu ses financements annuels réduits de 1,26 million d’euros.

Le PS entend présenter en 2017 autant de candidates que de candidats et veiller à « la qualité électorale » des circonscriptions réservées à des femmes. A LR, « plus de 60 % des circonscriptions nouvelles à conquérir vont être confiées à des femmes », indique M. Estrosi. Les prochaines assemblées seront peut-être moins « cumulardes » et plus féminisées.

Neuvième mandat consécutif

Depuis quelque temps, une autre notion est venue s’inscrire dans le débat : celle de la limitation du cumul des mandats dans le temps. Plusieurs responsables politiques, à droite et à gauche, défendent cette proposition. François Hollande lui-même, intervenant le 6 octobre à l’Hôtel de Lassay lors d’un colloque sur la démocratie et les institutions, s’y est déclaré favorable.

Cette limitation des mandats dans le temps n’est pas d’actualité pour les prochains renouvellements. Pourtant, comme le montre notre étude, certains parlementaires siègent depuis près de quarante ans. A l’Assemblée nationale, ils sont 225 députés à avoir déjà effectué au moins trois mandats. Les plus anciens élus, François Asensi (Front de gauche, Seine-Saint-Denis), Alain Bocquet (PCF, Nord) et Henri Emmanuelli (PS, Landes), ont conquis leur siège en 1978 et en sont à leur neuvième mandat d’affilée. Cinq autres députés ont déjà enjambé huit législatures et dix autres en ont fait sept.

En apparence, le cumul dans le temps serait moins important au Sénat puisque les sénateurs ne sont que 51 à effectuer leur troisième mandat. Cet aperçu, cependant, doit être nuancé, pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce qu’une petite trentaine d’entre eux a déjà effectué, avant de passer au Sénat, un ou plusieurs mandats de député. En outre, jusqu’à ce que la durée de tous les mandats de sénateurs soit ramenée à six ans, en 2008, celle-ci était de neuf ans, elle a même pu être de dix ans lorsque le renouvellement sénatorial de 2007 a été reporté à 2008.

Lire aussi : Cumul des mandats : Sarkozy seul contre tous

Ainsi, Jean-Pierre Cantegrit (LR, représentant les Français de l’étranger), s’il n’en est qu’à son cinquième mandat consécutif de sénateur, a été élu pour la première fois en 1977. Roland Courteau (PS, Aude) et Philippe Madrelle (PS, Gironde), qui accomplissent aussi leur cinquième mandat, sont élus depuis 1980. Bien que n’étant en train d’effectuer que leur quatrième mandat, Jean-Pierre Masseret (PS, Moselle) et Daniel Percheron (PS, Pas-de-Calais) n’en siègent pas moins au Sénat depuis 1983. Même un troisième mandat peut remonter à 1992, ce qui signifie que son titulaire aura passé un quart de siècle au Palais du Luxembourg.

Lire aussi : Huit parlementaires LR sur dix ont un mandat local

Les assemblées, enfin, outre leur faible féminisation, sont relativement âgées. Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, s’interrogeait récemment sur la pertinence de mettre une limite d’âge – il suggérait 70 ans – à la candidature. Une proposition qui n’a guère de chances de prospérer mais, si tel était le cas, elle concernerait pas moins d’un cinquième des parlementaires sortants lors des prochains renouvellements. Cent députés (17,5 % des sortants) et cinquante-trois sénateurs (32 % des sortants renouvelables) auront en effet 70 ans et plus lors des prochains scrutins. Serge Dassault, sénateur (LR) de l’Essonne et Paul Vergès, sénateur (PCR) de La Réunion, atteindront quant à eux 92 ans. Un âge respectable. Ils sont renouvelables.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/18/cumul-des-mandats-2017-l-heure-des-choix_5015725_823448.html#UFHEI1KZ8BjDyiEE.99

 

Commentaires

Il faut se debarasser par démocratie de tous ces malfaisants avides qui encombrent le paysage morbihannais.
On a eu grall, l'homme qui ne faisait rien et qui est reparti à levallois Perret dans l'orbite de Balkany qui l'a jeté comme un vulgaire kleenex;
Maintenant on a ici un deputé parasite et inutile qui ne sait que glousser à l'Assemblée quand il y va. Il a desservi ses electeurs en les faisant passer pour des citoyens assez stupides pour se faire representer par un poulet coureur.
Quant aux conseillers generaux on a elu un petit marchand de soupe etriqué qui sert d'abord ses interets en intriguant pour saccager le pays. en obeissant aux consignes d'un president de conseil general qqqqqqqui lui aussi pratique le clientélisme et la mauvaise gestion en détruisant tout...
Quant aux maires? ce n'est pas mieux. Ils se font peut à peu deshabiller de leurs prerogatives en se faisant appuyer par des conseillers tous aussi nuisibles et prebendiers les uns que les autres.
Il suffit de parcourrir ce blog pour se rendre compte des realitéS. Vous n'êtes pas gâtés à Quiberon pas plus qu'en Morbihan!

Pendant ce temps là les impots augmentent, les taxes aussi, l'argent est jeté par les fenetres (comme à Quiberon) ou est detourné (comme au CG)...
Les citoyens vivent de plus en plus mal et doivent se taire car ils ne sont ni écoutés ni entendus...

alors que faire???

Écrit par : Jean Rohu | 21/10/2016

Jean Rohu la démocratie est totalement illusoire et ne dure que quelques mois avant les élections.
Ces margoulins- que sont les politiques- sitôt élus sur des mensonges la transforme en oligarchie quand ce n'est pas en monarchie absolue.
Votre dernière phrase est trop chargée de pessimisme.
Il faut les mettre dehors ou plutôt dedans en nous unissant. Là, votre avant dernière phrase doit être mise rapidement en application en saisissant la justice.

Écrit par : le peuple | 22/10/2016

La prefecture et justice de par ici ferment les yeux sur les exactions des elus locaux. parfois même eles la renforcent surtout quand il faut faire taire les opposants a coups de controles fiscaux comme à quiberon où existe un cabinet noir composé d'un ancien du fisc et d'une commission des mouchards...

Écrit par : Jdanov | 22/10/2016

Le torchon brûle semble-t-il entre le président du conseil départemental,les préfets et les services départementaux.
Parce que la DREAL en 9 pages s'interrogeait sur l'incidence d'une passerelle à Folleux sur la vie des poissons ( probablement des civelles très recherchées en Extrême-Orient et chez les amis du Golfe Persique) ne voilà-t-il pas qu'un ancien ministre- qui se croit tant- se permet de dire à la manière de Donald Trump:
" Où ces fonctionnaires sont des idéologues ou ce sont des Parfaits Abrutis et j'englobe dans mon sentiment les Préfets"
Par qui sommes-nous dirigés dans le 56? Pour qui allons-nous passer? Que serait-il arrivé à un simple citoyen qui aurait osé en dire le quart? Probablement un contrôle fiscal comme chez vous?
Issue d'une très vieille famille conservatrice du pays vannetais je ne voterai sûrement pas, comme énormément d'électeurs de sa circonscription, pour un tel individu en 2017.

Écrit par : josy de Vannes | 24/10/2016

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