06/08/2016
Cartographie numérique, un enjeu d'avenir dans le monde entier !
Dans le partage des données publiques, la France est "à la traine" dans la cartographie numérique partagée...
Saint Pierre Quiberon, sous Geneviève, refait une cartographie de la commune à destination des touristes par une entreprise privée sous forme imprimée... la trame "géodésique" n'est pas récupérable !
"Géoportail", "cadastre.gouv.fr" disposent d'une cartographie de la commune sous forme numérique, le bureau d'urbanisme de Saint Pierre ne dispose même pas d'un terminal de consultation !
Les cartes embarquées dans les automobiles sont issues des travaux de cartographes "bataves". Google propose dans "Maps" une autre version numérique de la cartographie de la commune... de même "Waze"...
L'outil cartographique internet est très insuffisant par rapport à une application dédiée...
Urbanisme, guidage du déplacement, interventions d'urgence (SAMU, pompiers, police) réclament un outil "universel", évitant les erreurs de localisation.
Ici, Uber, dans les griffes de Google, cherche plus de précision et de détail dans la cartographie utilisée par ses chauffeurs. Microsoft, Nokia ont vendu leurs travaux de cartographie à des constructeurs automobiles, qui pensent que la "conduite autonome" repose sur des cartes fiables !
Dans l'élaboration d'un PLU à Saint Pierre, la cartographie de la commune repose sur des données et un programme, qui ne sont même pas partagées !
Pour une cartographie numérique partagée française !
Uber veut s’émanciper de Google Maps
Les Echos du 1er août 2016
Benjamin Pontis
« La précision des cartes est au cœur de notre service et constitue la colonne vertébrale de notre activité. » - Edd Griffin/REX/REX/SIPA
La société américaine spécialisée dans les voitures de tourisme avec chauffeur aurait décidé d’investir 500 millions de dollars pour créer son propre outil de cartographie mondiale. Un signal adressé à Google.
Uber démarre la semaine pied au plancher. Après l'annonce de sa fusion en Chine avec son concurrent Didi, le spécialiste américain des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) aurait pour projet de réaliser ses propres cartographies afin de poursuivre son développement, notamment dans les voitures autonomes.
Et pour son projet, Uber n'a pas froid aux yeux. L'entreprise se préparerait à investir pas moins de 500 millions de dollars pour réaliser son propre service de cartographie au niveau mondial, d'après des informations du Financial Times .
Être le plus précis possible
Uber n'aurait d'ailleurs pas tardé à démarrer. D'après le journal anglais, des véhicules de la société basée à San Francisco, en Californie, sillonnent déjà les Etats-Unis et le Mexique afin de prendre des premières prises de vue, avant de partir à la conquête d'autres pays, notamment en Europe. Mais pas seulement.
Uber compte bien créer une cartographie du monde entier. Malgré tous les ennuis judiciaires qu'elle a pu rencontrer, l'application Uber, et ses deux milliards de courses cumulées, est présente dans plus d'une soixantaine de pays, et près de 500 villes.
Données cartographiques : le nouvel enjeu pour les constructeurs automobiles
L'objectif recherché par la société américaine est d'abord d'améliorer la précision de ses cartes, notamment dans les pays en développement où certains endroits ne sont pas très bien indiqués. A tel point que certains chauffeurs sont obligés d'appeler leurs clients pour demander des informations plus précises sur l'endroit où ils se trouvent.
« La précision des cartes est au coeur de notre service et constitue la colonne vertébrale de notre activité », a souligné Brian McClendon, un expert en cartographie numérique d'Uber, ancien vice-président de Google Maps. Mais Uber a une autre idée derrière la tête : devenir de moins en moins dépendant de Google.
Uber et Google, c'est fini ?
Via cette annonce, la société californienne compte bien envoyer un message fort au géant du Web, car jusqu'à présent, les chauffeurs de VTC travaillant pour le compte d'Uber se servaient principalement de Google Maps. Si l'une des raisons de cette séparation peut s'expliquer par la hausse des frais facturés par Google pour l'utilisation de son service de cartographie, il semblerait bien qu'il s'agisse aussi de la conséquence d'une tension sur fond de rivalité naissante entre les deux entreprises.
En août 2013, le fonds d'investissement Google Ventures a investi près de 200 millions d'euros dans l'entreprise de VTC, et avait placé un représentant, David Drummond, au sein du conseil d'administration. Un investissement si conséquent qu'il avait fait réagir Thomas Thévenoud. Le député de Saône-et-Loire avait alors déclaré qu'Uber était une filiale de la firme de Mountain View. Il avait tort, mais le rapprochement entre les deux entreprises était bien réel.
Uber commence à tester une voiture sans chauffeur en Pennsylvanie
Uber accélère sur la voiture autonome
Toutefois, avec l'intérêt grandissant de Google pour les voitures, notamment avec le développement de sa fameuse Google car , les deux sociétés américaines ont commencé à se marcher sur les pieds. Et au début de l'année 2015, une procédure de divorce s'est ouverte. Google travaillerait sur un projet de réservation de taxis qui viendrait ainsi concurrencer Uber. Alors de bonne guerre, Uber teste également ses voitures autonomes, et veut désormais ses propres cartes. Et cela fait un bon moment qu'il y réfléchit.
Après l'échec du rachat de Here , la filiale de cartographie de Nokia, Uber a acquis deCarta en mars 2015 afin d'améliorer les estimations des temps de trajets, avant de s'emparer d'une partie des actifs de Bing Maps de Microsoft. Plus récemment, en juillet, DigitalGlobe, une société spécialisée dans l'imagerie spatiale, a annoncé un partenariat avec Uber afin d'améliorer les cartes et faciliter la géolocalisation.
Et donc après plusieurs mois de préparation, Uber semble prêt. Et ce n'est sûrement pas un demi-milliard de dollars qui risque de lui faire peur étant donné les 13,5 milliards de dollars que la société de VTC a récolté auprès d'investisseurs tels que le fonds souverain de l'Arabie saoudite , valorisant ainsi le nouveau géant à 62,5 milliards de dollars.
Des images satellites haute définition dans Uber
LMI du 20 juillet 2016
Le partenariat noué entre Uber et DigitalGlobe est annoncé sur plusieurs années sans qu’aucun détail financier n’ait été précisé. (crédit : D.R.)
Pour améliorer l'expérience utilisateur et la prise en charge de ses clients, la société de transport de personnes Uber a passé un partenariat avec DigitalGlobe. La cartographie va monter d'un cran grâce à des images satellites haute définition.
Lancée dans une quête permanente d’amélioration de la sacro-sainte qualité de service utilisateur, la société de VTC Uber fait monter d’un cran sa cartographie. L’entreprise a ainsi conclu un partenariat avec DigitalGlobe, spécialisée dans l’imagerie aérienne haute définition, afin d’intégrer dans son application mobile et sa plate-forme web des clichés HD. « Cette imagerie va permettre d’améliorer l’expérience Uber pour les clients et les chauffeurs du monde entier », a fait savoir DigitalGlobe dans un billet de blog.
La technologie fournie par le partenaire d’Uber a pour objectif d’améliorer la précision de la localisation des points de prise en charge et de décharge des clients. Un paramètre essentiel qui peut facilement conditionner le recours au service dans le cas où le client n’est pas certain de l’endroit exact de prise en charge, ou déboucher sur des rendez-vous ratés. La société de véhicules de tourisme avec chauffeurs travaille depuis longtemps sur la cartographie et a même mis au point une équipe dédiée en embauchant notamment des ingénieurs ayant travaillé sur Google Maps, dont son ancien directeur Brian McClendon, ou encore des chercheurs de l’Université Carnegie Meelon.
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