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12/07/2016

Ecole nationale de Voile, défis internationaux et course au large !

Jean-Yves Le Déroff : entre "minimes" et préparation des "champions olympiques"... la tâche est compliquée !

AC 45, sorti de moule.jpg

A Saint Pierre Quiberon, l'ENVSN, présence de l'Etat dans une petite commune de bord de mer, interfère fortement dans le fonctionnement de la commune !

Et les questions d'actualité ne manquent pas : la préparation d'un PLU, enjeu d'avenir patrimonial entre poursuite ou retrait de l'activité nautique, chemin de "douanier", qui martyrise la côte, et détourne les marcheurs vers le "bitume", évolution des pratiques sportives, qui échappent pour certaines à la Fédération Française de Voile, participation à la "vie locale" ou enfermement dans la "Citadelle du pouvoir", élargissement des rapports citoyens avec les bourgs du Petit Rohu et du Grand Rohu.

Ce qui est certain, c'est que cette nomination inattendue, après un épisode "administro-communal" du plus mauvais effet sur les relations entre Ecole et Elus locaux ! Le silence est d'or...

Depuis des années, la "pesanteur" de l'ENVSN a provoqué le départ des activités nautiques de Haut Niveau à La Trinité sur Mer, à Lorient et à Port La Forêt. Aujourd'hui le centre de gravité du "Vendée Globe Challenge", des courses de traversée de l'atlantique, du "défi America" n'est plus à Saint Pierre Quiberon. Avec malheureusement de nombreuses compétences dans la technologie, l'architecture navale, l'électronique de bord.

Comme Brest avec ses compétences dans la "Navale", l'Ecole de Beg Rohu rétrécit, avec quand même des effectifs imposants... et beaucoup d'interrogations sur la pérennité des activités de formation du "plaisancier de base", des formateurs d'école de base et des structures associatives, qui ont vieilli !

Avec une rotation de trois ans, la nomination d'un nouveau Directeur suscite à nouveau de l'espoir !


Jean-Yves Le Déroff à la barre de l'École de voile

Ouest France du 8 juillet 2016

 Jean-Yves Le Déroff, ENVSN.jpg

Nommé en juin, Jean-Yves Le Déroff a pris ses fonctions en tant que directeur de l'École Nationale de voile et des sports nautiques

L'agenda du nouveau chef d'établissement de l'école nationale de voile et des sports nautiques est déjà bien chargé, les missions qui l'attendent sont nombreuses. D'ailleurs, l'adaptation s'est faite rapidement, puisque, dès lundi 4 juillet, Jean-Yves Le Déroff a rencontré les acteurs locaux et institutionnels, à l'occasion des 2 ans de WindMorbihan.com, relevés de vents en temps réel.

Jeudi, Jean-Yves Le Déroff a rencontré les agents de l'école. Le 13 juillet, l'équipe de direction échangera avec la fédération. Pour la plupart, il n'est pas inconnu puisqu'il était directeur adjoint de la mission sport de 2010 à 2013, dans ce même établissement.

Dès la semaine prochaine, l'événement majeur accueilli à l'ENVSN, le championnat de France minimes, lui permettra de renouer avec les acteurs de la voile, la Fédération française de voile et le Comité départemental de voile du Morbihan, organisateurs de la compétition.

Jean-Yves Le Déroff connaît parfaitement le milieu de la voile. En effet, il a pratiqué la compétition de haut niveau pendant 20 ans sur de nombreux supports dont le Tornado en fin de carrière sportive. Il a été médaillé d'or sur ce support aux Jeux olympiques de Séoul en 1988.

Déjà, dans le cadre de sa préparation aux Jeux olympiques, il fréquentait l'école, pour s'y entraîner ; mais aussi en qualité d'entraîneur national lors des préparations des JO 1992 et 2000 et de responsable de la structure d'entraînement voile de Brest.

Ce n'est donc qu'un retour aux sources pour celui qui se dit « heureux et enthousiaste de revenir dans ce haut lieu de la voile française ».

 

Le défi français sort le Turbo

Télégramme du 12 juillet 2016

AC 45, sorti de moule.jpg 

devant l'AC45 qui a nécessité pas moins de 35.000 heures de travail.

Recueilli par Philippe Eliès Lundi à Lorient, le défi français « Groupama Team France » a présenté son AC45 Turbo, catamaran laboratoire en vue de la Coupe de l'America 2017. Les explications de l'Allemand Martin Fisher (53 ans), responsable du design team.

AC45 hier, AC45 Turbo aujourd'hui et AC50 l'année prochaine. Pourquoi toutes ces appellations ? La jauge nous impose cela. Pour les régates éliminatoires, les America's World Series, nous sommes obligés d'utiliser l'AC45 WS qui est un bateau monotype. Ces catamarans ont été développés pour la dernière Coupe mais, depuis juin 2015, ils ont été équipés de foils afin de les faire voler. Ensuite, il y a l'AC50, catamaran sur lequel nous allons disputer la Coupe aux Bermudes l'année prochaine : il a des éléments monotype comme la forme des coques, la forme de l'aile et la structure de la coque, mais il y a beaucoup d'autres composantes qui sont libres. C'est le cas des foils, des safrans, de la structure de la partie arrière de l'aile, ainsi que tous les systèmes de contrôle (hydraulique). Aucun team n'a le droit de mettre l'AC50 à l'eau avant le 26 décembre 2016. Donc pour s'entraîner, il faut un autre bateau, d'où l'AC45 Turbo qui est le catamaran le plus proche possible de l'AC50. Ce nouveau catamaran est-il une sorte de bateau laboratoire ? Oui, c'est exactement ça. Nous avons respecté la limitation sur la forme de la coque. Ensuite, on a monté dessus le pont, le plan de pont, les poutres, l'aile et les foils de l'AC50. En gros, ce bateau, c'est pratiquement un AC50. Il n'y a que les coques qui sont différentes. C'est un bateau test, un bateau d'entraînement qui ne disputera aucune compétition, mais sur lequel on peut s'entraîner à volonté. Les Américains, eux, s'entraînent sur deux AC45 Turbo aux Bermudes depuis un an...

Oui, ils en ont deux depuis février 2015. Donc, ils ont énormément d'avance. Nous, on a commencé très tard avec un budget plus faible, donc on court derrière le temps. Mais moi, j'y crois. Si je n'y croyais pas, je ne serai pas là. Il y avait donc urgence à sortir cet AC45 Turbo ? C'est absolument nécessaire. Pour notre projet, c'est essentiel d'avoir ce bateau pour que les navigants s'entraînent dessus. Sans l'AC45 Turbo, ce n'est pas réaliste de participer à la Coupe de l'America. Vous êtes les derniers à le mettre à l'eau... Oui, nous sommes les derniers avec les Néo-Zélandais qui ont fait leur baptême il y a deux semaines, mais leur bateau n'a pas encore navigué. Au niveau du timing, nous sommes très proches des Néo-Zélandais. Nos premières navigations sur l'AC45 sont prévues pour le 20 juillet. Les étraves sont assez volumineuses. Pour quelles raisons ? C'est un choix de sécurité car, comme tous les catamarans, il peut enfourner et chavirer. Pour résister à cela, il faut une étrave, soit volumineuse, soit longue. Vu que nous sommes obligés d'utiliser le bas de la coque de l'AC45, il nous manque un peu moins de trois mètres de longueur. Pour compenser cela, nous avons ajouté du volume devant. On imagine que ça travaille énormément sur les foils ? Oui bien sûr. On a le droit de tester six foils et d'en construire au maximum quatre pour l'AC50. Ces engins-là vont voler au près et au portant, ils pourront quasiment faire la course sans toucher l'eau. Bon, pendant les virements de bord, je pense qu'on touchera l'eau, mais pour les empannages, il est très important de ne pas toucher l'eau. Tous les défis s'entraînent sur ce point car on ne peut pas se permettre de toucher l'eau, sinon on perd 300 mètres et la régate est terminée. © Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/voile/le-defi-francais-sort-le-turbo-12-07-2016-11145174.php#QgQYzWVqDHI9Vghz.99

 

 

Commentaires

Cher monsieur Hennel,

Nous sommes d'accord sur le fait que la politique d'ostracisme de l'ENV vis-à-vis de la commune, de la presqu'île et de son environnement économique et social a précipité sa chute.

Réduire cette sclérose à ce seul ostracisme ne reflète néanmoins pas la réalité.

Comment en effet pouvoir développer l'enclave dans laquelle est installée cet établissement ? Pensez-vous sérieusement qu'un événement de type Vendée Globe puisse se tenir à SPQ dont les infrastructures routières, hôtelières, communales, etc, sont vieillissantes, inadaptées et insuffisantes ? Un peu de sérieux !

Un détail qui n'en est probablement pas un pour finir. Je vous cite : " ...élargissement des rapports citoyens avec les bourgs du Petit Rohu et du Grand Rohu." Mais quel rayonnement ! Des relations avec une poignée d'individus dont la plupart vivent ailleurs d'octobre à mars ? Une fois encore, un peu de sérieux. C'est au minimum sur Quiberon et Saint-Pierre Quiberon que cet établissement doit s'ouvrir. Et je crains que cela soit au final bien insuffisant pour un faire un pôle d'attraction et d'excellence.

Écrit par : Le masque et la plume | 12/07/2016

depuis ses débuts dans les années 60 , Cette ecole de voile a constamment pratiqué la ségrégation vis à vis des locaux;
Les cadres de cette ecole de voile ignoraient que Quiberon avait une solide population de marins. Eux ils ne voyaient que les marins pêcheurs dont certains auraient pu leur apprendre beaucoup y compris dans le domaine de la navigation à voile!
Ils ignoraient aussi qu'il y avait sur cette presqu'ile d'autres mrins qui ont fait des carriers brillantes dans la marine marchande ou la ryale! Mai ca pour ces cadres de l'ENV ca ne compte pas tellement ils etaient imbus de leur soi-disant supériorité ... Au fil des ans on a rien vu venir avec cette ecole installée pourtant dans un pays d'excellence maritime. Les marins professionnels de la presqu'ile leur ont rendu la monnaie de leur piéce en leur opposant une indifférence certaine. pour eux cette école etait une planque pour privilégies de l'education nationale ou du ministère des sports qui venaient là pour des loisirs à bon compte.

Cette ecole ne sert à rien... Quand on veut recruter du sérieux il vaut mieux se retourner vers la Marine de commerce ou vers la marine nationale ( cas de l'Hermione ou du Belem)! lire le dernier Chasse marée avec l'interview du commandant de l'hermione et la manière dont il a recruté ses équipages!

Écrit par : M. de la Teignouz | 12/07/2016

Cher monsieur de la Teignouz,

Avec tout le respect du à un hardi navigateur, en vous lisant, j'ai la certitude que vous confondez marine (marchande, pêche, nationale) et plaisance (et plus particulièrement régate de haut niveau).

Dans les années 60 / 70 de nombreux futurs médaillés olympiques et / ou champions du monde sont passés par l'ENV avant que celle-ci ne tombe en décrépitude : les Pajot, les Foutaine, Maury et d'autres... C'est ensuite que cela c'est gâté.

Par ailleurs, et une fois encore avec tout le respect du à vos connaissances, la "qualité" de marin pêcheur quiberonnais ne prédispose pas nécessairement à la gestion d'un établissement public d'une centaine de personnes...

Écrit par : Le masque et la plume | 12/07/2016

Vous avez raison! seules les " elites " peuvent gérer ces etablissament publics.. il n'y a personne par ici capable de faire marcher ce genre d'ecole. les locaux n'ont aucune aptitude ni connaissances par rapport à ce qu'il faut avoir pour gerer un tel etablissement. parmi les plus vieux on ne rencontre que des retraités... et parmi les jeunes locaux? il n'y a pas grand chose! abonnés au RSA, chomeurs professionnels noyant leur ennui dans la bière en depensant leur RSA chez les bistrotiers, ou fumeurs de joints, il n'y a rien de bon à en tirer...

m. la teignouse ,la competence maritime est une légende. dans cette presqu'ile s'il y avait eu des marins ca se serait su depuis longtemps. les gens d'ici sont plutot des petits employés de commerce pas tres aventureux.ils ont une mentalité de larbins tendant la main pour avoir leur pouboire. et pour ceux qui entreprennent ils viennent de l'extérieur pour exploiter un potentiel touristique de masse....

Écrit par : yann kermahé | 13/07/2016

Une vision très marxiste de la presqu'île...

Écrit par : jeanbart | 13/07/2016

Je ne vois pas en quoi cette vision est très marxiste ?
Par contre, cette vision est tout à fait claire et bien juste sur la presqu'île !!

Écrit par : poussepieds | 13/07/2016

Je maintiens cette ecole ne sert à rien...; Je connais d'anciens jeunes Quiberonnais qui ont postulé pour y faire un stage soi-disant spécialisé. On n'en a pas voulu... parcequ'ils n'avaient pas une experience suffisante!
les mêmes ont pour l'un continué dans la marine marchande, et après l'hydro a commandé par la suite, et l'autre a continué dans l'autre marine celle des bateaux gris et a aussi eu accès à des commandements... Alors... à quoi sert cette ecole??? Est ce un lieu de vacances, est ce reservé à de soi disant élites, Le grand Tabarly lui même que j'ai eu l'honneur de rencontrer n'est pas passé par là... Mais par une toute autre filière, très selective celle là...
Ne vous gaussez pas des marins Pêcheurs, ce sont de redoutables professionnels , et en Bretagne, souvent, les fils , freres , cousins, neveux etc... se retrouvent dans les différentes marines et n'apprécient pas particulièrement l'ostracisation de ces milieux de profiteurs. Ils savent à qui ils ont affaire.... Ils n'ont rien à apprendre de ces gens là... la mer est aussi une école d'humilité!

Écrit par : M; de la teignouze | 13/07/2016

M. de la teignouze, Eric Tabarly grâce à qui- en partie- l'ENV a vu le jour a très vite compris que le fonctionnement de l'école n'était déjà pas convenable.
Très rapidement il a donné le "Pen Duick 2" pour solde de tout compte.
Magnifique voilier qui est resté très longtemps à pourrir sur ber à l'entrée de l'établissement.Lequel établissement soit dit en passant a mangé le chemin des douaniers sans que la commune de Saint Pierre ne dise quoique ce soit, un vrai scandale!
La construction remonte à l'époque où les quiberonnais commençaient à construire leur port de plaisance avec leurs propres deniers.
En 2016 l'état de l'ENV et celui du port sont les mêmes. N'est ce pas étrange? Où est passé le fric dans les 2 cas?
L'on est arrivé dans un cul de sac dans les 2 cas.
Ce n'est pas Yann de kermahé ou maurice risset qui par leurs injures redresseront la barre. Ce sont les torpilles de gens que l'on connaît bien et qui n'ont qu'une trouille c'est de devoir passer la main et que tout leur trafic soit découvert. Il va l'être ne serait-ce que pour expliquer où sont passées les amodiations des usagers.
Chaque jour l'on apprend quelque chose de nouveau et de plus sordide.
Il est étonnant que la municipalité de Quiberon ne se penche pas plus sur ce cas-là. Pour cela il faut travailler à moins que le deal passé soit imparable.Pourquoi imparable? Nos élus quiberonnais ne jouent pas dans la même division!

Écrit par : marmara | 13/07/2016

M. de la Teignouze: des presquiliens comme vous décrivez, ca n'existe pas. c'est un fantasme. c'est un pur produit de votre imagination. regardez autour de vous, les locaux ont une mentalité d'assistés, de petits boutiquiers. les jeunes locaux quand ils ne sont pas à se gaver de bière aux terrasses de la place Hoche, ils font de la planche à l'occasion s'il fait beau et c'est tout là leur seule experience maritime... vos pecheurs sont des viandards incapables d'aller au large , leurs navigations c'est entre les bistrots ou les canivaux alors ce n'est pas avec ca que vous pretendrez avoir une experience maritime..
Il est heureux d'avoir cette ENV car c'est le gage d'une plaisance dynamique... C'est ce qu'ont bien compris certains élus mais pas tous. Il est grand temps de renover tout cela en accentuant le developpement de cette ecole...

Écrit par : Yann de Kermahé | 14/07/2016

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